Sujet: Revoir un vieil ennemi • Mission Sam 24 Aoû 2013 - 22:27
Revoir un vieil ennemi
Je connais le ministre de la magie via plusieurs endroits. Pour commencer par le travail. Il m’arrive de le croiser dans les couloirs. Mais également par ma partenaire de travail, en effet, elle est sa fille, donc il est certain que papa veut des nouvelles de sa fille unique chérie. Bien entendu j’en entends parler par la gazette. Ils trouvent sans problèmes toutes sortes d’informations à son sujet, que se soit pour le mettre plus bas que terre ou au contraire pour vanter ses qualités. Et enfin, parce qu’il était à la tête de l’étoile du centaure. Groupe de personnes qui souhaitent mettre les choses au clair, qui souhaitent que la paix règne, même si c’est par la violence. J’étais parfaitement d’accord avec eux. Certes la violence était peut-être un peu extrémiste et je ne la cautionnais pas forcément, mais pour le moment nous n’avions encore tué personne.
J’étais à l’université lors de l’attaque. Dire que j’étais simplement venue voir des amis et voir ce que j’avais loupé en entrant dans la police. Finalement, j’avais faillit y laisser la vie. Depuis l’attaque, j’avais peur lorsque je ne voyais rien. Je tremblais comme une feuille, de peur qu’on m’attaque sans que je puisse voir et me protéger. Depuis aussi, mon bras me faisait terriblement souffrir. Pendant plusieurs semaines je ne pouvais plus dormir sur le côté, je ne pouvais plus m’appuyer sur mon bras. Les medicomages de Sainte Mangouste ont fait du très très bon travail et on réussit refermer la plaie correctement. En revanche, j’en ai une cicatrice toute fine qui va de mon épaule droite à mon coude. Actuellement, elle me fait moins souffrir, mais je me méfie.
Hier, j’ai reçut un hibou. Un hibou signé par Edric Macnair. J’ai pensé d’abord à un souci avec mon travail, mes dossiers ou une affaire. Mais en fait non. Il voulait que je tue un mangemort. En lisant attentivement tout le parchemin, je me suis mise à trembler. Je serais à nouveau face à cet homme sanguinaire. Notre combat me revint en mémoire. Je ne l’avais échappée belle que de justesse, que par un véritable hasard, je le savais, je n’étais pas complètement débile pour penser que je pouvais aisément avoir le dessus sur un mangemort qui avait peut-être vingt ans de plus que moi et qui était bien plus qualifié en sortilèges, duels et magie noir. Rien que de penser à tout ça, j’en avais le vertige. Je me suis assise par terre, la lettre posée devant moi. L’avantage de ne pas avoir de colocataire était que je pouvais laisser trainer tout et n’importe quoi sans avoir peur qu’une personne tombe dessus.
Je savais ou je devais aller, je savais qu’il y serait très certainement ce soir également. Il devait louer une chambre. En revanche, j’étais étonnée qu’il ne soit pas à Sainte Mangouste. Après tout, il avait été salement amoché par mon sortilège. Et depuis que je sais…ce que je sais sur l’asile, j’aurais cru qu’il y serait enfermé. Peut-être s’est-il échappé, ce qui expliquerait pourquoi il dormirait dans cet endroit aussi miteux. Il fallait que je réfléchisse à la façon dont j’allais l’aborder, comment j’allais entrer dans cet établissement et tout le reste. Je ne pouvais me permettre d’avoir une couverture foireuse. Mais j’ai envie de dire, merci la police du ministère pour m’avoir créé une couverture particulière.
Lors d’une affaire il y a plusieurs mois, j’avais du entrer dans la peau d’une femme très…étrange. Elle était habillée avec une robe et une cape propre et assez sexy. Elle travaillait à la maison de la rose. C’était une couverture très compliquée pour moi. Je n’étais pas particulièrement habituée aux hommes. Une collègue m’avait apprit les charmes des femmes de la maison, quelques techniques pour les séduire. Mais par chance, je n’avais jamais vraiment eu besoin de les mettre en pratique, la patronne sachant que j’étais sous couverture, elle évitait de me pousser dans les bras des clients. Mais ce soir, je devrais jouer le jeu jusqu’au bout si besoin.
J’avais pris soin de garder ma tenue dans mon placard, la sortir me fit bizarre, il faudrait que je rentre dans le rôle du personnage. J’ai passé plusieurs heures dans la salle de bain, pour essayer de me préparer mentalement. Lorsque je suis sortie de la pièce, ce n’était plus Zoé Peverell, policière de vingt ans, sang pur, fille blonde, de bonne famille, réservée mais combative. Non, j’étais devenue Laura Jones, fille du plaisir, vingt-cinq ans, sang-mêlé, brune, venant d’une famille pauvre, dévouée à son travail et très timide. Le plus compliqué avait été la teinture. C’était un sortilège très simple, mais qui ne durait que vingt-quatre heures.
Laissant ma cape soyeuse et un peu trop voyante au placard, j’ai pris une simple cape noir que j’ai passé avec hâte sur mes épaules. Prenant un sac avec quelques habits pouvant montrer ma condition, je me sentais prête. Clés de l’appartement en main, je pris ma baguette avant de sortir. J’étais prête pour ma mission. J’espérais simplement que j’en reviendrais vivante.
Sujet: Re: Revoir un vieil ennemi • Mission Lun 21 Oct 2013 - 17:07
L'antre dégoutante
Habitant au chemin de Traverse, je n’avais pas vraiment eu besoin de transplaner pour arriver devant le bâtiment le plus mal famé et le plus connu de l’allée des embrumes. Rien que de le voir, j’en avais froid dans le dos. Je poussais la porte et immédiatement, un brouhaha m’attrapa. L’auberge avait l’air pleine, cela m’étonnais. Je me dirigeais vers le comptoir et le patron vint me voir.
« Que puis-je faire pour vous ? » « Je souhaiterais une chambre s’il vous plait. » « Combien de nuits ? » « Je pense que juste celle-ci devrait suffire, mais si ce n’est pas le cas, est-ce que je pourrais prolonger ? »
Il me jaugeait du regard. Ou alors il me déshabillait, je n’aurais pas vraiment su dire. Ma capuche était rabaissée dans mon dos et mes cheveux étaient posés sur mes épaules, je devais très certainement ressembler à la jeune fille un peu craintive et qui ne savait pas trop ce qu’elle faisait ici, que je devais être.
« On pourra très certainement s’arranger. Vous payez tout de suite votre nuit et si vous devez prolonger, vous payerez avant d’utiliser la chambre. » « D’accord. » « Vous aurez le repas du soir et celui du matin avec un supplément. »
Je lui tendis quelques pièces, de façon à inclure également les repas. Il prit le tout avidement. Il me tendit une clé et précisa qu’elle était au premier étage, troisième porte sur la gauche. Je le remerciais et me suis empressée de le quitter. Il me mettait terriblement mal à l’aise. Que faire maintenant ? Je ne savais pas trop. Je savais qu’il dormait ici, mais y était-il actuellement ?
L'homme est-il dans la pièce ? Oui : Il est assis et boit seul. Non : Pas encore, mais il entrera tout à l'heure accompagné d'autres personnes.
Je décidais de jeter un coup d’œil rapidement dans la salle. Bingo, comment le rater avec toutes ses cicatrices ! Il était seul à une table et buvait. Décidément, tous les hommes aimaient énormément la boisson ou quoi ? Quoi qu’il en soit, il faudrait que je trouve un moyen de l’aborder, de vérifier que c’était bien lui et enfin de me venger. Mais avant cela, il fallait que je me mette un peu plus à l’aise. Je décidais donc de monter dans ma chambre.
Je n’eus absolument aucune difficulté à trouver quelle porte s’était. En revanche, pour l’ouvrir, il me fallut forcer, soit les gons étaient rouillés, soit le bois de la porte avait bougé et peinait à s’ouvrir. Dans tous les cas, je sentais que cette chambre ne promettait rien de bon. Une fois à l’intérieur, mon sentiment se confirma. Les draps ne m’attiraient franchement pas, il y avait des toiles d’araignées, de la poussière et les carreaux de la fenêtre me semblaient terriblement sales. Avec dégout, je posais me sac sur le lit et me débarrassais de ma cape. Je remis un peu d’ordre dans mes cheveux et me préparais à prendre mon repas en bas.
Je descendis les marches et je vis qu’il n’avait toujours pas bouger de sa table. Je me suis approchée, que faire ? Je ne savais pas trop. Mon instinct de policière me disait d’y aller franchement. Mais…il y avait de fortes chances pour que ça se passe très mal. Une table était libre près de lui, je m’y suis donc assise. Un serveur, qui n’avait absolument pas l’air aimable vint me voir pour savoir si j’avais commandé un repas. Je lui répondis aimablement que j’avais payé pour avec la chambre, mais que je n’avais encore rien commandé. Très sèchement, il m’avait répondu qu’il m’amenait mon plat. Décidément, cette soirée s’annonçait très…froide.
Je me suis tournée vers mon voisin et d’un ton joyeux, j’ai tenté d’entamer la discussion.
« Bonsoir, vous êtes un habitué des lieux ? »
Il me jeta un regard, comme si je venais de l’insulter.
« Je suis navrée, c’était juste pour savoir si j’aurais le droit à un accueil aussi froid chaque jour que je resterais ici en fait… »
Se laisse-t-il approché par Zoé ? Oui : Sans se méfier, il lui montre qu'il est très intéressé. Non : Il se méfie et ne veut pas lui répondre.
Il ne répondit rien. J’entendis vaguement quelque chose, mais je n’avais pas réussis comprendre le sens des paroles. Je me suis tue alors, il ne voulait pas parler et je ne voulais pas non plus faire le boulet en parlant sans avoir de réponses.
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Lun 21 Oct 2013 - 18:26, édité 1 fois
Sujet: Re: Revoir un vieil ennemi • Mission Sam 14 Déc 2013 - 11:50
Abordage lubrique
C’était un bel échec pour le moment, il ne souhaitait pas vraiment me parler. Mais le problème s’était que j’avais besoin de savoir si c’était bel et bien lui qui m’avait blessé. Bon à son visage, j’imaginais difficile qu’une autre personne soit aussi amochée, mais tout de même. Relevant la tête, rejetant mes cheveux en arrière et faisant au mieux pour sortir de manière plus avantageuse ma poitrine, je me suis levée et je suis venue m’asseoir à côté de lui, croisant les jambes et me débrouillant pour que ma jupe remonte le long de mes jambes. Je me suis légèrement penchée en avant et j’ai tendu la main. Du bout des doigts j’ai caressé une de ses cicatrices.
« Que vous est-il arrivé pour qu’un aussi beau visage que le votre soit aussi abîmé ? »
Quel est la réaction de l’homme Oui : Pris par mes charmes, mon fameux décolleté et ma voix douce, il devient nettement plus bavard. Non : Il repousse ma main d’un geste sec, mais continue de fixer mon décolleté de manière lubrique.
Il me regarda enfin dans les yeux. Ses yeux étaient terriblement sombres et je pouvais également y lire de la cruauté. Je ne perdis cependant pas mon sourire, je devais montrer que j’étais une fille un peu facile, idiote et qui n’avait que le physique pour les hommes. Pour une policière comme moi qui avait l’habitude de réfléchir à une longue stratégie, entrer dans le rôle d’une petite idiote écervelée était très compliqué.
« Une petite teigne qui s’est montrée plus coriace que ce que je pensais. »
Je feignais d’être surprise en portant une main à ma bouche.
« Oh ! Et cela vous a fait souffrir ? »
Il fit une petite grimace mais repoussa ma question d’un geste de la main.
« Non, cela me montre simplement que je dois me méfier de tout le monde. »
Devant son enthousiasme, j’ai rigolé légèrement et ai de nouveau effleuré cette cicatrice…que je lui avais faite et qui me rendait fière et à la fois terriblement coupable. Il était la première personne que je blessais à ce point et cela me torturait.
« Et qu’est-il arrivé à celui qui vous a fait cela ? »
Je feignais vraiment de me montrer intéressée.
« Je l’ai tué, tout simplement. »
Encore une fois, j’ai poussé une exclamation de surprise, j’ai écarquillé les yeux.
« Oh ! Vous devez être un grand sorcier alors ! »
Cette fois-ci, son regard à glissé sur ma poitrine et une de ses mains s’est posée sur ma jambe du dessus.
« Et tu ne crois pas si bien dire ma jolie. »
Je tremblais, je le savais, mais j’étais furieuse contre lui de se prétendre si fort alors qu’il avait fait tellement de mal à de jeunes personnes. J’étais aussi terrorisée de ce qui m’attendait. Mais j’essayais de faire passer tout cela pour de la faiblesse.
« Il fait si froid ce soir, vous ne trouvez pas ? »
Un sourire vint étirer ses lèvres.
« Je peux te réchauffer si tu le souhaite. »
Il fallait que je rentre dans mon rôle, il ne fallait pas qu’il voit que je jouais un rôle. Je suis une fille de joie, je ne devais pas l’oublier.
« Vous ne souhaitez pas que nous mangions quelque chose avant ? Après tout, mon repas doit bientôt arriver. »
Il hocha la tête. Il tira ma chaise vers lui et commença à remonter ma jupe vers le haut, il faisait glisser sa main le long de ma jambe. Lorsque le serveur arriva avec nos repas, il était à mi-cuisse. Il enleva sa main et je me surpris à me sentir soulagée.
« Je vous souhaite un bon appétit. »
Il me le rendit et nous avons commencé à manger. Je me taisais. Je tentais de faire taire les battements de mon cœur qui pourraient me trahir à tout moment.
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Sam 14 Déc 2013 - 12:18, édité 2 fois
Sujet: Re: Revoir un vieil ennemi • Mission Sam 14 Déc 2013 - 12:55
Fini de jouer
Le repas s’est passé globalement tranquillement. Je réfléchissais à ce que je devrais faire par la suite, mais aussi à comment arriver à mon objectif. Malheureusement pour moi, j’arrivais à la fin de mon assiette. Je ne savais vraiment pas quoi faire. Ça ne tiendrait qu’à moi, je partirais en courant laissant tomber la mission. Mais j’étais allée trop loin, il attendait plus de moi.
« Maintenant que nous avons terminés de manger, et si tu m’en disais un peu plus sur toi, jolie demoiselle. »
Il avait prit une mèche de mes cheveux dans sa main, je priais pour que la teinture ne reste pas sur ses doigts. Son autre main était posée sur mes hanches et il me faisait tourner doucement dans sa direction. J’ai bien rapidement du abandonner ma fourchette et mon assiette pour lui faire face. Inspirant, je me suis tenue bien droite, je lui ai jeté un petit regard en coin, un peu effarouché et j’ai fais semblant de lisser les plis de ma jupe.
« Oh vous savez, il n’y a pas grand-chose à dire sur moi. » « Tout de même, tu dois bien avoir un prénom. » « Rose. » « Et tu restes longtemps ici ? » « Normalement juste cette nuit, je devrais repartir demain. » « Tu vas où ? » « Je comptais rentrer chez moi, en France, ma patronne m’a donné quelques jours de repos. » « Et elle te laisse partir seule avec tout ce qui se passe ces temps ? » « Oui… »
Il me tira vers l’avant et je ne pu m’empêcher à pousser un petit cri de surprise. Il me fit asseoir sur ses genoux. Ma jupe était complètement dérangée et remontait méchamment vers mes fesses sur un des côtés. Il ne le vit pas.
« Et tu travailles où ? » « A la maison de la rose. »
A ses paroles, je sentis sa respiration s’accélérer, je l’entendais murmurer pour lui-même. J’étais tombée sur un véritable pervers ma parole ! Une de ses mains descendait de mes cheveux vers ma taille en passant par mon épaule dénudée et le côté de ma poitrine. Son autre glissait sur ma jambe. J’étais terriblement mal à l’aise. Et ce qui me paraissait le plus dérangent, c’était que ça ne semblait formaliser absolument personne dans la taverne. Reportant mon regard sur l’homme, je ne pu m’empêcher de me dire que si je devais le tuer, il l’aurait largement mérité.
« Viens, j’aimerais te montrer quelque chose. »
Je le suivais. Il me tenait le bras, nous montions. Je n’aimais pas ça. Ma baguette était bien cachée, je me savais en sécurité, mais tout de même. Il ouvrit une porte et me poussa limite à l’intérieur.
« Alors vu que tu es une habituée, je ne vais pas changer tes habitudes ma petite, n’est-ce pas ? »
Son ton était nettement moins sympathique que tout à l’heure, je n’aimais vraiment pas ça. Il me poussa sur le lit miteux et je poussais un petit cri de surprise.
« Tu as raison, crie, c’est nettement meilleur. »
Heu…stop, c’était quoi ce bordel ? On se croirait dans un mauvais film là, fallait que ça cesse. Je me suis décidée alors qu’il était entrain de retirer son pantalon. Beurk, je n’avais vraiment pas envie de voir des horreurs.
La surprise fonctionne-t-elle ? Oui : Il est étonné et le sort fonctionne. Non : J’ai été trop lente ou il était sur ses gardes, quoi qu’il en soit je suis dans la mouise.
J’ai sorti ma baguette et je l’ai visé.
« Incarcerem »
Des cordes se sont enroulées autour de lui. Je me suis levée et je l’ai poussé, à son tour, sur le lit.
« Tu fais moins le malin maintenant n’est-ce pas ? »
Je me suis mis à cheval sur lui et j’ai commencé à cherché son bras sous les cordes, je voulais m’assurer que s’était bien lui. Par chance, je n’ai pas mis trop longtemps à le trouver et surtout, j’ai immédiatement une marque qui m’a sauté au visage. C’était bien lui.
« Tu sais que c’est terriblement excitant ce que tu fais, même si je n’aime pas vraiment êtres attaché. » « Tait toi ! » « Oh oui, quel autorité ! »
Je lui ai balancé un coup de poing dans son visage. Je le menaçais avec ma baguette. De la pointe de cette dernière je suivais le tracé de chacune de ses cicatrices.
« Tu ne te rappel pas de moi…et pourtant c’est moi qui t’ai marqué ici. Maintenant dis moi, mangemort. Pourquoi avoir attaqué l’université ? »
Il me rit au nez et me menaçait. Je n’appréciais vraiment pas.
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Sam 14 Déc 2013 - 13:30, édité 3 fois
Sujet: Re: Revoir un vieil ennemi • Mission Sam 14 Déc 2013 - 14:06
Révèle tout tes secrets
Il ne répondait pas et ça me rendait folle.
« Ça ne te fait rien d’être prisonnier d’une femme ? » « Ce qui me fait rire, c’est que tu crois me tenir alors que ce n’est pas le cas. » « Tu m’as laissé de profondes cicatrices, mais j’ai eu la satisfaction de t’avoir autant ou plus amoché. » « Je dois le reconnaitre, j’ai eu de la chance d’être vivant. » « Tu sais que je suis capable de tout et tu t’en fiche ? » « Ce n’est pas ce que j’ai dis. Je ne peux rien faire pour le moment c’est tout. » « Alors parles ! » « Non. » « Parles ! »
Devant son refus, j’ai jeté un sort que je n’aurais jamais cru possible. Je savais que c’était un sortilège puissant, mais je ne l’avais encore jamais employé.
« Endoloris ! »
Il se tordait dans le lit, il criait, tout en se retenant d’une certaine façon. Je n’y mettais pas beaucoup de conviction, je ne voulais pas lui faire perdre la tête, juste lui montrer que je ne plaisantais pas.
« Parles ! » « Non ! »
Je jetais encore une fois le sortilège. La seule autre option que je voyais était de l’entailler pour qu’il craque, mais je doutais que ça fonctionne.
A force de se tordre, les liens se détendent-ils ? Oui : Il se libère et se jette sur elle. Non : Il ne peut bouger et se résous à parler.
Je voyais qu’il essayait de se libéré, mais rien à faire, les liens étaient bien serrés, tant mieux.
« Tu ne souhaite toujours pas me dire pourquoi vous avez attaqués l’université ? » « Si, si, arrête. » « Alors… » « Il fallait faire connaitre les mangemorts, il fallait que les gens nous craignent, asseoir les valeurs et le pouvoir du seigneur des ténèbres. » « Qui est votre leader ! » « Je ne sais pas. » « Endoloris ! » « Je ne sais pas !! » « Quel est votre prochaine cible ! » « Jamais… » « Endoloris ! » « Ahhh » « Endoloris ! » « Je ne sais pas. »
Il sanglotait. Il était loin le sorcier suffisant qui voulait profiter d’une faible femme de passage. Il était loin l’homme au regard mauvais qui voulait me tuer. Il était loin le mangemort. Ne restait qu’un homme miteux. Je l’ai alors libéré.
« Je te laisse la vie sauve, va-t-en ! »
Et j’ai quitté la chambre. J’étais satisfaite de moi-même, je le croyais quand il disait qu’il ne savait pas. J’étais en revanche perturbée d’avoir utilisé aussi facilement ce sortilège de torture.
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Sam 14 Déc 2013 - 14:20, édité 1 fois
Sujet: Re: Revoir un vieil ennemi • Mission Sam 14 Déc 2013 - 14:49
Oups, ce n'était pas fini
Je m’étais enfoncée dans le couloir, dans l’intention d’aller chercher mes affaires à l’étage du dessus et de partir. J’avais certes payé une nuit, mais je ne souhaitais pas m’attarder ici. Quelque chose me disait que ce n’était pas une très bonne idée. Une porte claqua dans mon dos. Un cri, qui ressemblait plus à un appel. Baguette à la main, je me suis retournée. Il était là, debout, en caleçon, dans le couloir, baguette à la main.
« Je n’en ai pas fini avec toi. »
Son ton était terriblement menaçant.
« Tu t’es fais passée pour une fille de joie, si je gagne, je ne te tuerais pas, mais je prendrais un malin plaisir à te faire souffrir. »
Je déglutis difficilement. Je l’avais pris par surprise, mais là, il semblait vraiment remonté. Il était temps de faire appel à toutes mes connaissances et toutes mes compétences de policière.
« Expeliarmus ! »
Raté, il était trop loin. Elle évita un sortilège de peu. Elle tentait de lui rendre coup pour coup. D’un pas ferme et décidé, elle s’avançait vers lui. Elle savait que s’était l’un ou l’autre qui gagnerait. Il n’y aurait pas deux vainqueurs, il n’y aurait personne pour les séparer. Elle était seule, elle était terrifiée. Elle jeta un protego et vit qu’il fit de même. Les nombreux sortilèges ricochaient sur leurs boucliers respectifs. Il y avait beaucoup de bruit, il y avait beaucoup de dégâts aussi. Les murs étaient tout abîmés. Le plafond était brûlé par endroits, le sol était un véritable champ de mine qu’il fallait éviter si on ne voulait pas descendre d’un étage. Le combat était rude. Mon cœur battait de plus en plus vite et de plus en plus fort. La tête commençait à me tourner. Il fallait que le combat se termine, autrement je m’écroulerais.
Le sort le frappe-t-il ? Oui : il le touche en pleine poitrine, se sont ses côtes qui prennent. Non : Le bouclier le protège.
Si non, Zoé est-elle touchée à son tour ? Oui : elle est touchée par plusieurs flèches un peu partout. Non : Son bouclier la protège.
Le sort le frappa en pleine poitrine, son bouclier avait cédé et lui était penché vers l’avant. Je me suis rapprochée, je le tenais en joue. D’un coup de pied, j’ai poussé sa baguette. Le sort semblait lui avoir cassé toutes les côtes. Tant mieux.
« Tu as peur de la mort ? » « Et toi, tu as peur de donner la mort ? »
Il me regardait droit dans les yeux. La véritable question était bel et bien là. Je savais que j’étais incapable de tuer. Je l’ai à nouveau ligoté.
« Tu répondras de tes crimes auprès du ministère. »
Je suis partie sans le libéré cette fois. Récupérant mes affaires je suis partie, ne faisant pas attention à ma tenue. Une fois à la réception, j’ai fais envoyer un hibou au ministère de la magie, un dangereux criminel était ligoté dans un couloir. J’attendis que le hibou s’envole avant de partir. Finalement, je rentrais chez moi et écrivais une lettre résumant le tout à mon chef. Je ne l’avais pas tué, j’avais échoué.
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Sam 14 Déc 2013 - 15:01, édité 3 fois