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 Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle

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MessageSujet: Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle   Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle Icon_minitime1Jeu 20 Juin 2013 - 23:30


L'art d'être une bonne mère n'est franchement pas un art que je maîtrise. A l'école j'étais toujours été douée. Mes professeurs me disaient intelligente et plus que capable. J'apprenais tout ce qu'il y avait dans les livres et je pouvais ressortir leur savoir à la virgule prêt. Pour l'éducation, j'ai toujours pensé qu'il en allait de même, aussi j'ai acheté tous les livres qui pouvait expliquer le développement d'une enfant, comme l'élever de la manière la plus correct qui soit et même savoir quel impact peut avoir la nourriture sur l'enfant. Je jugeais cela suffisant, mais malheureusement il s'est révélé qu'Eoghan était bien meilleur parent que moi et que pour l'art d'élever un enfant la lecture de livre n'était pas suffisant, voir pousser à faire des choses néfastes. Au début je pensais que cela était l'une de ces nombreuses crises de caprice. La mâtinée a commencé normalement, j'ai carbonisé les toast, les œufs et le bacon. Je les recouverts de marmelade au point que cela en dégouline et je les ais tendus aux deux membres de ma famille. Raina a grimacé au goût amer de la marmelade, j'ai souris, lui ais ébouriffé les cheveux d'une manière tendre, je crois qu'on dit que ce sentiment est tendre oui. Je lui ais tendu une seconde tartine à la confiture de framboise cette fois-ci. Eoghan est partit. J'ai alors sentit cette peur irrationnelle m'envahir. Il n'y avait aucun raison que je craigne son départ. Pourtant j'avais peur. J'ai gardé mon sourir sur mes lèvres, je sais très bien que rien ne peut l'arriver, tout a été prévu. Papa au travail, maman derrière les fourneaux. Depuis que Raina est entrée dans notre vie, le schéma social est enfin respecté. Tout c'est passé comme normalement. Puis elle s'est mise à pleurer. Je me suis contenter de la gourmander au début. Ses pleurs se faisaient de plus en plus importants. Je l'ai alors prise dans mes bras. Bien que je sais fort bien que l'on ne doit pas prendre dans les bras un enfant qui fait un caprice, je n'ai pas su résister à ses larmes. Je suis une mauvaise mère, je le sais, Raina risque de devenir pourrie gâtée par ma faute. Sauf qu'elle avait de la fièvre. Je peux soigner des adultes, mais pas des enfants. Sans plus attendre je l'ai prise dans mes bras et je l'ai emmenée à Saint Mangouste.

L'odeur aseptisé de l'hôpital m'a piquée le nez. J'ai serré un peu plus fort Raina contre moi pour qu'elle n'ait pas peur. On m'a donné un tas de paperasses administratives à remplir et la promesse qu'on s'occuperait d'elle qu'une fois qu'ils seront remplis. Me voilà donc en train de remplir des mensonges sur des papiers inutiles que personnes ne liront. A côté de moi Raina hoquette. Je ne peux rien faire. Elle pleure et moi la seule chose que je peux faire pour l'aider c'est de remplir des papiers inutiles. J'aimerai me retenir de jeter des regards noirs aux soigneurs qui ne semblent pas prêter attention à ma pauvre fille, mais je n'arrive pas. De toute manière ils n'y prêtent pas attention, nous pourrions porter une cape d’invisibilité que leur attention à notre égard serait exactement la même. Alors je soupire et continue de remplir ces papiers dont je n'arrive pas à voir le bout. De temps en temps je pose ma plume pour sentir le front de Raina devenant de plus en plus brulant. Est-ce qu'ils vont vraiment m'apporter de l'aide ou bien... Agacée je me lève, prend Raina dans bras et déboule en pleine consultation.
« - Ma fille a de la fièvre. Vous devez l’auscultez maintenant. »
Une jeune femme et avec le soigneur. Ils me regardent tous les deux surpris. Ma réaction est complètement insensé, je le reconnais moi-même. Cependant je ne peux supporter ce petit corps brulant contre moi. Elle a besoin que quelqu'un s'occupe d'elle et je ne vais pas les laisser l'envoyer dans la tombe. S'ils ne veulent pas venir pour apporter leur aide, alors je vais venir à eux et leur imposer.
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MessageSujet: Re: Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle   Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle Icon_minitime1Ven 28 Juin 2013 - 12:55






Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle


Amber était rentrée chez elle -c'est-à-dire chez ses parents - car elle n'avait absolument pas envie de rester à l'université n'y de se rendre dans le lieu que ses parents lui avaient offert pour qu'elle puisse se retrouver seule avec elle-même. Mais finalement, elle se disait qu'elle aurait peut-être dû rester à l'université, même si les vacances étaient sur le point d'arriver -et bien heureusement. Oui, ce matin même, la jeune Nott s'était réveillée sans grande différence avec le reste de ses journées. Elle avait fait l'une des femmes du personnel lui apporter son petit-déjeuner dans sa chambre n'ayant absolument aucune envie de rejoindre les grandes salles du bas. De toutes manières, son père devait déjà se trouver dans son bureau au ministère pour travailler. Et sa mère...et bien sa mère devait sûrement être en train de vaquer à ses occupations habituelles. Alors à quoi bon descendre alors qu'elle pouvait rester dans son lit à ne rien faire ?
Bref, cette matinée n'avait rien d'exceptionnelle voyez-vous. Au contraire, elle ressemblait à un bon nombre de celles qui constituaient la vie de la jeune femme. Mais, elle ne pouvait décemment pas rester ainsi indéfiniment. Amber sortit donc de son lit, s'habilla chaudement -l'été avait beau être présent, cette chère Angleterre ne perdait en rien ses pluies si connues- et se décida enfin à rejoindre le grand hall de la demeure où elle croisa son frère qui semblait dans une humeur assez peu aimable et qui finit par sortir du manoir dans un claquement de porte accentué par la colère. Amber resta quelques minutes à la fenêtre, regardant son frère parcourir d'un pas rapide la distance qui séparait le bâtiment de vie de la grille qui marquait le commencement de leur domaine. Et une fois celle-ci franchit, il transplana sans attendre. Septique et se demandant bien la raison de l'état de son frère, elle haussa sensiblement son sourcille avant de hausser les épaules et de se retourner. Pour se retrouver face à son paternel avec qui elle manqua d'entrer en collision. D'un regard surpris, elle lui jeta alors un regard. Mais que pouvait-il bien faire ici ? Vous me direz, cela parait une question idiote puisqu'il s'agissait de son manoir. Cependant, pour connaitre son travail, Amber savait bien que normalement, il devrait se trouver dans son bureau au ministère de la magie. Et, il fallait bien le dire, son père n'était pas le genre d'homme pour qui le travail passait après le reste. Non, avec lui, c'était plutôt le contraire.

Et bien sûr, c'est ce jour-là qu'il choisit pour travailler au manoir. Le jour où sa fille eut le malheur de finalement tousser devant sa personne. Oui, elle était tombée malade. Elle avait pris froid, pas de quoi tuer un hypogriffe n'est-ce pas ? Et son corps commençait à en montrer les premiers signes. Devant son père. Exactement la personne qu'il ne fallait pas. En effet, cela faisait quelque temps qu'il la surveillait de près et à présent qu'il la voyait en train de tousser, une écharpe autour du cou et pas la mine la plus radieuse qu'il soit sur le visage, elle savait bien qu'il n'allait plus la lâcher. Et bien évidemment -comme souvent voyez-vous - elle eut raison. Celui-ci commença à parler de médecin et se St Mangouste. Elle eut beau protester et argumenter que lorsqu'on habitait Londres, il n'y avait aucun miracle à prendre froid ou encore en disant qu'il ne s'agissait que d'une simple toux et qu'aux dernières nouvelles, cela n'avait jamais tué personne. Mais rien à faire. Même elle et sa personne n'avait pas réussi à lui enlever de la tête l'idée qu'elle avait absolument besoin de mettre ses pieds à l'hôpital.

Elle dût donc se plier et elle finit par se rendre sur les lieux pour une consultation. Heureusement, elle eut une tout de suite, son père ayant appelé lui-même. Cependant, rien ne pourrait la faire changer d'avis, elle allait encore perdre son temps. Et c'est donc d'une humeur maussade qu'Amber entra dans la salle derrière ce médecin qui, elle l'espérait, était plus intelligent qu'il n'en donnait l'air. Et c'était parti pour un moment ennuyeux avec un homme qui allait lui dire quelque chose qu'elle savait déjà.
Cependant, avant même que la brune ait pu ouvrir la bouche pour mettre les choses au clair avec le médecin, la porte de la salle s'ouvrit soudainement, laissant place à une femme tenant un enfant dans ses bras.

« - Ma fille a de la fièvre. Vous devez l’auscultez maintenant. »

Amber se trouva d'abords indignée. Que quelqu'un ose l'interrompre, elle, ainsi ? Mais pour qui cette rousse se prenait-elle donc ? Amber, qui était toujours assise à regarder la jeune femme d'un regard peu accueillant allait répondre d'une voie froide lorsque ses yeux se posèrent sur le visage qui lui semblait familier. Intriguée, Amber était sûre de déjà l'avoir vu quelque part. Et c'est après quelques secondes, que cela lui revint en mémoire. Cette femme écrivait des romans. Des romans que la Nott avait déjà lus plusieurs fois. Elle en était presque certaine.
Amber se leva alors et put apercevoir que l'enfant n'avait pas l'air au meilleur de sa forme. Et dans un soupir, elle regarda le médecin et lui fit un signe de tête.

« Allez-y. »... « Et bien ? Vous allez rester là toute la journée ? »

Vois ferme, ton presque lassé, la jeune femme n'était plus vraiment agacée par l'interruption de cette femme. « Prenez ma place. Que ce médecin serve au moins à quelque chose. » Après tout le jeune Nott n'avait aucune raison n'y envie d'être la patiente.




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MessageSujet: Re: Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle   Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle Icon_minitime1Dim 30 Juin 2013 - 20:51






Dire merci ce n'est pas si dur
Offrir un café à l'hôpital l'est

Il y a bien des choses que je déteste dans un hôpital . Premièrement l'odeur aspetisé. Cette odeur qui vient vous piquer le nez et qui vous dit : oui, vous êtes bel et bien dans un hôpital. Nous tuons tout ce que la loi nous autorise à tuer. Cette odeur qui sent la mort médicale et les blessures dont on ne sait pas trop si on va revenir. La deuxième chose sont les infirmières. J'ai une nette préférence pour les nurses sexy de l'institution cinématographique des films pour adultes. Même si elles n'ont aucune idée de la manière de soigner, elles ont l'air fort sympathique et connaissent les règles de la politesse. Tendit que des mots tel que bonjour et s'il vous plait ont la connotation d'insultes par ici. Elles vous tendent avec un mépris évident un formulaire, vous laisse entendre d'une voix trainante que votre présence ici n'est franchement pas vue comme une agréable surprise. Vous n'êtes qu'un misérable de plus qui vient m'agacer dans ma journée et qui m'empêche de prendre ma pose. Enfin en troisième position, il y a les autres patients. Bien qu'ils ne soient qu'en troisième position ils ne sont pas moins agaçants. A vrai dire ils luttent ardemment la deuxième place. Toujours à pleurnicher pour la moindre blessure. Ils aiment se laisser aller dans la douleur et recherchent la pitié des autres. Ils exigent d'avoir toute l'intention sur eux et qu'on s'occupe d'eux pour la moindre d'épine dans le doigt et cela bien qu'ils ne soient pas la belle au bois dormant. Ainsi donc je m'étais attendue donc à une réaction outragée de la jeune femme. Qu'elle se lève et me prie poliement d'aller me faire foutre et d'attendre que mon temps vienne comme tout le monde. Les prémices de son expression me laissèrent penser que j'avais entièrement raison sur ce point. Alors que le médicomage allait probablement me prier de prendre la poudre d'escampette, elle prit la parole et assura que ma fille avait bien plus besoin de soins qu'elle. Je fus surprise, je l'avoue. Je reprend un peu mieux dans les bras Raina et la pose sur la petite table. Jetant un regard lourd au médecin qui ne semblait de toute évidence ne pas savoir quoi faire.

Je le regarde inquiet. Qu'a-t-elle ? Il finit par se lever et osculter ma petite Raina. Je n'aime pas cette façon dont il l'a tripote. Il la tripote trop. Le mot pédophile a envie de se former sur mes lèvres. Lui dire que s'il veut se faire des enfants il n'a qu'à aller dans un orphelinat ou bien en Asie, mais sur ma fille. Il n'apprécierait certainement pas la remarque. En tout cas il semble remarquer mes pensées, probablement étais-je trahis par mon expression agacée. Il s'en approcha moi. Posant plus de questions. Moins de toucher palper. Je préfère cela. Raine me jette des petits regards paniqués. Pauvre enfant, elle ne sait trop quelle est la bonne réponse aux questions. Je l'attrape par la main et la serre doucement. Seule elle compte, je ne sais même pas ce qu'est devenue l'autre femme. Elle semble être partie ailleurs. En même temps depuis combien de temps dure la consultation surprise ? Je ne sais trop exactement. Chaque question, chaque toussotement.

« - C'est la dragoncelle. Est-ce que tous les membres de votre famille l'avaient eut ? »

Je lâche un soupir de soulagement. Ce n'est que la dragoncelle. J'hoche avec hésitation de la tête. Je sais que je l'ai eut quand j'étais enfant. Dans cette période où les souvenirs étaient encore bien trop vagues et qui sont aujourd'hui une masse informe dont je n'arrive à voir que quelques couleurs au mieux. Pour Eoghan je ne sais pas par contre. Maladie contagieuse, elle n'est pas dangeureuse quand on l'attrape enfant. Elle est par contre mortelle pour les adultes. L'âge ne pardonne pas. Devant mon hésitation, le ton du médecin est sans appel.

« - Les membres de votre famille qui ne l'a pas contracté ne devront avoir aucun contacte avec la petite avant qu'elle soit entièrement guérie. »

Il retourne à son bureau et se met à gribouiller en une écriture en pattes de mouches une ordonnance pour la petite. Je l'attrape du bout des doigts et fait une grimace devant l'illisébilité d'écriture. De toute manière ce n'est pas à moi de la lire, mais à l'apoticaire. J'aurais préféré faire moi-même les potions et autres soins, mais là cela concerne Raina. La moindre erreur et je ne pourrais me le pardonner. Je reprend ma petite puce dans les bras.

« - Merci docteur. »

Il hoche de la tête et je m'en vais hors de la pièce. Alors je la vois. D'un pas décidé je me dirige vers elle. Raina fourre sa tête contre mon épaule. D'un main je caresse tendrement ses cheveux. Je ne suis pas le genre de personne que l'on considère comme sociale. Je préfère la vie en ermite que la compagnie de mes concitoyens. Pourtant je m'approche d'elle avec un doux sourire.

« - Bonjour, je vous remercie vraiment d'avoir bien voulu me céder votre place. Puis-je vous offrir un café dans un lieu... plus convenable ? A moins que l'immonde mixture qui ose nommer café ou encore thé qu'ils proposent ici vous satisfait ? »

Eoghan serait fier de moi. De me voir remercier d'une gentille façon quelqu'un qui a bien voulu me laisser sa place.
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MessageSujet: Re: Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle   Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle Icon_minitime1Mar 2 Juil 2013 - 10:53

Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle

Gaïa & Amber


L'intervention de cette femme avait été une aubaine. Bon, que quelqu'un ose lui faire cela, à elle, était inexplicable. Cependant, pour une fois Amber allait oublier son agacement car en réalité, tout cela lui rendait plutôt service car elle se retrouvait débarrasser de et homme et n'avait pas besoin d'être occulter. Elle avait donc laissé sa place sans hésitation dans un geste qui pouvait paraitre honorable- ce qui était une chose des plus étonnantes de la part de la jeune Nott- mais qui était en réalité un acte des plus intéressés. Oui, cela était une échappatoire. J'espère que personne n'avait cru qu'elle avait soudainement trouvé un coeur chaleureux dans sa poitrine. Ce serait bien dommage que vous espériez cela, car ça ne risquait pas d'arriver de si tôt. Non, aucune réelle bienveillance dans son geste, pas de réaction citoyenne ou d'aide, juste profiter d'une occasion donnée- et cela lui ressemblait déjà beaucoup plus n'est-ce pas. Bon d'accord, je ne vous dis pas que sa réaction aurait été la même si le patient qui était intervenu avait été un homme d'une trentaine d'année. Le fait qu'il s'agisse d'une fillette avait peut-être aidé intérieurement Amber à faire son choix. Mais ce qui est sûr, c'était que si cela avait bien été le cas, c'était vraiment très intérieurement. Et enfin, de toute manière, si vous demandiez si elle avait agi comme ça par bonté, il y a une chose qui serait certaine, c'est qu'elle vous rirait au net sans aucune once d'hésitation.

Le médecin mit quelques secondes à se lever pour s'approcher de la petite fille que sa mère -ce que supposait Amber en tout cas- venait de poser sur la table d'occultation. Amber était contente de ne pas avoir fait cette séance avec lui. Il commença alors à examiner la petite fille, à la palper, à...attendez une seconde, pourquoi elle restait là elle ? Amber fronça légèrement les sourcilles quand elle se rendit compte qu'elle n'avait pas bougé d'un centimètre et sans attendre une seule seconde de plus, sans un dernier regard, elle tourna les tallons et sortit de la pièce qui faisait office de salle de consultation.
L'hôpital était bien replis. Des gens de partout. Amber les regardait sans aucune considération. ET encore moins l'infirmière qui, alors qu'Amber n'avait pas fait cinq pas après être sortie du bureau l'interpella pour lui demander de signer et remplir des papiers. Amber ne se gêna pas pour montrer avec un simple regard à quel point elle se fichait d'elle, ses papiers et même de sa quelconque présence. Puis elle reprit sa route sans un mot, laissant l'infirmière plantée là. Qu'est-ce qu'elle en avait bien à faire de ces fichus papier. Elle était arrivée dix minutes plus tôt, était entrée directement dans la salle sans attendre une seconde et n'avait aucunement l'intention de s'occuper de quoi que ce soit maintenant. Surtout qu'au final, la Nott n'avait même pas fait cette consultation.

Bon et maintenant ? Après quelques minutes, Amber se décida et s'arrêta à une table. Elle commanda une boisson chaude et attendit. Elle devait rester dans les parages car elle ne pouvait pas rentrer chez elle tout de suite. Son père y était probablement et, même si elle savait très bien mentir et manipuler, il n'y avait quasiment aucune chance que son père croit à une consultation aussi courte sans aucune note du médecin. Elle resta alors là, même si la brune n'était pas vraiment une fane des hôpitaux.
Et le temps passa quelque peu sans que son thé n'arrive. Oui, il passa et Amber vit, de la salle de rendez-vous, sortir la femme avec son enfant dans les bras. Mais cette jeune femme ne se contenta pas de continuer son chemin. Sourire doux aux lèvres, elle s'approcha d'Amber et la remercia de lui avoir laissé sa place tout en lui proposant d'aller boire un café ailleurs. Quelques secondes de silence de la part d'Amber qui vit le thé qu'elle avait commandé arriver devant elle. Elle y jeta un coup d'oeil, puis regarda de nouveau la jeune femme en face d'elle pour enfin repousser la tasse devant le serveur. « Vous devez faire erreur, ceci n'est pas pour moi. » et avant qu'il puisse dire quoi que ce soit, Amber se leva et lui tourna le dos.

« Je m'en souviendrais. Pour le café. » Un léger sourire vint flotter sur ses lèvres. « Mais vous savez, il est vraiment inutile de me remercier, je n'avais aucune raison d'être là. » Une seconde, deux, trois. « Vous connaissez l'établissement à quelques pas d'ici ? À ce que j'ai pu entendre dire, ils font des boissons bien meilleures que celle que l'on peut trouver ici. Bien que cela ne soit pas dure n'est-ce pas ? »

Non, Amber n'était pas un monstre, pas méchante en ce moment-même. Elle se comportait en personne tout à fait normale - ce qui ne l'était pas vraiment, avouons-le. Et il le fallait bien n'est-ce pas, elle ne pouvait pas être odieuse ou se comporter comme d'habitude avec toutes les personnes qui pouvaient croiser sa route. Il fallait parfois faire outre de ses pensées pour une raison ou une autre et prendre les choses que la vie offrait parfois. Et puis, elle avait du temps et rien à perdre à aller boire quelque chose avec cette femme qui avait un air de déjà vu.
Elles se rendirent alors au dit lieur sans malades ni criards à l'horizon. Seulement une ambiance calme et moins pesante. Amber s'assit et posa son sac sur une chaise vide à ses côtés. Bon, maintenant qu'elles étaient là, Amber n'allait tout de même pas rester de marbre. Elle voulut alors avoir le coeur net sur quelque chose.


« Excusez-moi mais vous ne m'êtes pas étrangère. Ne seriez-vous pas cette nouvelle écrivain de roman ? » Une ou deux secondes de silence.  « Ha, et je suis Amber. Amber Nott. »



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MessageSujet: Re: Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle   Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle Icon_minitime1Mer 10 Juil 2013 - 23:07

ϟ Café & société

Je ne dois pas être comme les autres. Quel plaisir tire-t-on d'inviter une inconnue à boire un café ? Dés que j'ai prononcé ces mots je les ais regretté. Je n'en vois que les aspects négatifs. Devoir dépenser mon argent, supporter un bavadarge agaçant et donc je devrais faire semblant de m'intéresser et bien entendu perdre mon temps. En tant que romancière je devrais peut être y voir une opportunité pour découvrir de nouveaux lieux, de nouveaux visages pour m'inspirer pour mes romans. Cependant – et je vous prie ne criez pas au plagiat – je préfère me plonger dans Austen, Brönté ou Docteur Who pour saisir l'inspiration en plein vol que de me baser sur une vie banal. L'homme est un être profondemment égocentrique et égoïste. Il ne fait pas attention à l'autre, sauf si c'est dans son intérêt. Je ne tire pas grand chose de ce que je vois de la réalité. Alors il n'y a aucun intérêt à ce café. Pourtant je me contente de sourire, d'avoir l'air ravie. Dés que Raina se mettra à tousser je prétexterai de devoir la ramener en urgence à la maison pour qu'elle se repose. Je n'aime pas trop l'utiliser ainsi, mais si c'est la seule manière de supporter les contraintes sociales, alors je le ferais ! Un serveur arrive pour apporter un thé. Hum, cette femme a asse de folie pour goûter à ces choses que l'on nomme boisson par ici. Usant de l'hypocrisie, elle fait mine de n'avoir rien commandé. Encore un bel exemple de notre société, pourquoi ne peut-elle tout simplement dire au serveur qu'elle ne désire plus boir ? Et s'en aller tout simplement. Il ne va pas lui courir après ou je ne sais trop quoi. Puis son attention se repporte sur moi. Je resserre un peu plus mon emprise sur Gaïa qui glisse de mes bras. Toujours plongée dans son profond someil, elle pourrait faire office de belle au bois dormant. L'inconnue m'assure qu'il n'y a aucune raison de l'inviter. Tant mieux. Dans ce cas je peux m'en aller. Ah. Non, de toute évidence elle tient à ce café. Soit. Je répond avec mon plus sourire que non je ne connais pas le lieu dont elle me parle et que j'aimerai fort le connaître. Dire que j'étais le genre de personne qui pouvait se considérer comme sincère, me voilà amputer par la maladie de l'hypocrisie.

L'odeur naturellement polluée de Londres remplace celle des lieux aseptisés et des médicaments de St Mangouste. Sous les gris nuages, se cache un soleil de plombs. Je transpire, mes mains deviennent moites et Gaïa dort toujours. Un délicieux silence s'installe entre nous. Boire un café dans ces conditions serait tout à fait délicieux finalement. Je peux paraître asociale, mais je ne vois pas la nécessité de faire de nouvelles rencontres ou d'avoir de nouveaux amis. Ma vie est suffisamment comblée. Au moins le lieu est charmant, il est tout à fait agréable, c'est déjà cela. Avec tendresse et douceur je dépose sur un siège Gaïa, pauvre enfant, elle est épuisée, par la maladie. Je prend place à ses côtés, tirant sur une mèche de cheveux blonde. Ah. Elle connait mes romans. Elle ne m'a pas dit qu'elle les appréciait, c'est déjà cela.
« - Enchanté de faire votre connaissance Miss Nott. Je suis ravie de faire la connaissance de l'une de mes lectrices, j'espère que mes romans vous plaise.  Je ne suis pas très connue, mais c'est toujours un plaisir de savoir que l'on lit mes livres.  »
Des idioties. Des romans stupides, mal écrit, qui dégoûlinent de guimauves et d'eau de rose. J'ai honte de les écrire, mais on doit bien vivre. J'aurais pu trouver un travail, après tout j'étais douée en cours, jusqu'à ce qu'Eoghan parte de Poudlard. Cependant je ne supporte pas les autres, je n'arrive pas à vivre en société aussi quel que soit mes compétences, quel que soit mon travail, je ne serais pas faites pour cela. Un serveur arrive, beau, charmeur, avec des manières. Nous demandant ce que nous désirons.
« - Je prendrais un café et un jus de groseille pour la petite.  »
Je lui caresse tendrement ses cheveux. Elle ouvre des petits yeux, mais les referme immédiatement. Bien trop épuisée pour réagir. Je lève le regard en direction de Miss Nott, l'invitant à commander. Le serveur s'en va prestement dès qu'elle ait prononcé les quelques mots nécessaire.
« - Et que faites vous dans la vie Miss Nott ? Je ne veux pas paraître trop curieuse, mais vous connaissez mon métier. »
Et puis n'est-ce pas ce qu'il faut faire ? Se montrer charmante, s'intéresser à la vie des autres, poser des questions banals du type, que faites vous dans la vie. Ce genre de chose, banal, pas si interessant que ça, mais qui nourrit la conversation.


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MessageSujet: Re: Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle   Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle Icon_minitime1Lun 15 Juil 2013 - 12:23

Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle

Gaïa & Amber


Ce n'était pas dans les habitudes d'Amber d'aller boire un café comme cela avec quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Non vraiment pas Surtout si cette personne et elle semblait ne pas venir du même monde. Oui, Amber avait toujours cette façon de dire que le milieu des sang-purs comme elle était un « monde » à part aux autres. Enfin. Plusieurs choses montraient bien qu'elles n'étaient vraisemblablement du même milieu aux yeux la jeune femme. La première étant que sa tête ne lui revenait pas vraiment comme celle étant d'une héritière des sang-purs. De plus, elle ne l'avait pas rencontré avant ce jour. Bien sûr, Amber ne connaissait pas le monde entier mais elle en connaissait un certain nombre, surtout dans le cercle fermé du Royaume-Uni. Et, Gaïa, ayant plutôt l'air d'être une jeune femme, Amber se disait qu'elle aurait forcement dû la croiser quelque part. Au moins une connaissance. Mais là, rien, nada. Le seul endroit où la Nott était sûre d'avoir aperçu son image, c'était sur un de ses bouquins. Donc non, tout cela ne ressemblait pas vraiment à la jeune femme pas franchement connue pour être la personne la plus aimable du monde.

Tiens, en parlant de bouquins, elle en avait lu quelques de la fameuse femme qui se trouvait en face d'elle. N'allez pas penser que la brune était une grande lectrice, non. Ce n'était pas spécialement ce qu'elle aimait le plus, lire. S'asseoir durant des heures pour connaître la fin d'une histoire qui n'est que pure fiction, très peu pour elle. Elle trouvait qu'il y avait bien mieux à faire quand on avait vingt-et-un ans. Mais cela ne l'empêchait pas de temps en temps, le soir plus particulièrement, qu'elle ouvre un livre et qu'elle se mette à lire. Et dans ces quelques bouquins se trouvaient certain de Gaïa.

Mais vous savez ce qui n'était vraiment pas le genre de la Nott ? Être une fane. De suivre tous les faits et gestes de quelqu'un en particulier. Non, ce n'était vraiment pas elle. Elle ne l'avait jamais fait et ne comptait pas commencer aujourd'hui. Mais c'était bien elle qui avait abordé le sujet, mais pas pour jouer les filles hystériques, mais bien pour affirmer ce qu'elle pensait, l'identité de cette femme. Elle ne s'était donc pas trompée. Et avant même que la Nott ait pu faire un commentaire pour lui répondre, un serveur arrive pour prendre la commande des deux jeunes femmes. Amber attendit que Gaïa commande pour elle et sa petite fille avant que le serveur ne se tourne légèrement vers elle. "Ce sera un thé pour moi ". Ton un peu plus hautain qu'elle utilisait pour parler avec Gaïa, Amber n'était pas la personne qui traitait le plus les gens sur un même pied d'égalité.
C'est alors que le sujet se porte sur sa personne. Ce qu'elle faisait dans la vie ? Amber sourit simplement. Comme toute personne normale direz-vous.

« Ne vous inquiétez pas pour ça. Personnellement, je ne travaille pas. Enfin, pas vraiment du moins. Je suis étudiante en troisième année à l'université dans la filière magie avancée. Je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire après mes années à Poudlard, alors je me suis dit que trois années de plus ne changeraient pas grand-chose et que cela ne pourrait pas faire de mal. »

Ce qui n'était pas vraiment vrai. Pourquoi l'université ? Pour plusieurs raisons, mais sûrement pas parce qu'elle aimait les études. De plus, elle savait très bien ce qu'elle ferait plus tard. Alors si les mots changeaient d'après ses différentes versions du pourquoi, le fond restait un peu près le même. Un mensonge.
Le serveur apporta ensuite les boissons commandées. Amber attrapa son thé sans un regard pour le jeune homme et en l'ignorant totalement. La tasse était chaude et réchauffée ses mains froides. Son regard se posa alors sur la troisième boisson sur la table, puis sur la petite qui semblait fatiguer.

« J'en ai oublié l'important. Quel a donc été le diagnostique du...médecin ? »

Amber se retint pour ne pas dire imbécile de médecin. Mauvaise fois ça va ? Mais cela n'aurait peut-être pas été bien vu alors, pour une fois, elle préféra s'astreindre. Portant la tasse à ses lèvres, la Nott but alors quelques gorgées qui réchauffèrent son corps enrhumé.


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MessageSujet: Re: Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle   Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle Icon_minitime1Dim 21 Juil 2013 - 23:19

ϟ Sourire et charme

J'hoche de la tête. C'est d'un ennuie. Une pointe de jalousie me perce le cœur, j'aurais aimé aller à l'université, mais je ne pouvais pas l'abandonner lui. Je ne le regrette pas, je l'ai choisit, j'ai choisit de nouer ma vie à la sienne. Maintenant il est trop tard pour moi de changer, je ne peux plus l'abandonner.  Alors quel intérêt ais-je à trouver dans cette discussion ? Aucun. Aucun intérêt, après tout qu'elle fasse le tapin, étudier à l'université ou bien dirige le monde, qu'est-ce que cela me change ? Si elle dirigeaient le monde peut-être pourrais-je y voir un quelquonque intérêt mais là. La voix nasillarde de mon agent littéraire résonne dans ma tête. Les ventes sont en baisses, il est nécessaire que je me fasse apprécier du public, que j'ai l'air charmante, que je me sociabilise. Alors je me force à tirer mes lèvres, j'ai l'impression de sentir ses doigts crochus m'étirer les lèvres pour me montrer comme on fait pour sourir. Je le sais très bien, merci. Je pose doucement mes doigts sur la table pour essayer de trouver une occuaption à mes mains. J'allais donc lui demander ce qu'elle comptait faire avec de telles études. Mais voilà que le serveur arrive, je crois que j'admire avec quelle prestance elle se permet de l'ignorer. Toujours dans un effort de sociabilité je le remercie et je vais même jusqu'à pousser Raina à faire de même. Je ne veux pas qu'elle soit comme moi et qu'elle maîtrise toutes ses règles. Elle lève sur moi un regard fatigué et lasse, je caresse doucement ses cheveux aux couleurs des noiesettes.

« - Va s'y ma chérie. 
- Merci monsieur...
- C'est bien ma petite. »

Elle sourit, lentement, fatiguée. Attrapa de ses petites mains le verre de jus de groseilles. Chacun de ses gestes semblent terriblement lui coûter. Je ne sais trop si c'était vraiment une bonne idée, mais l'enfermait dans une chambre le temps qu'elle guérisse, comment m'y résoudre ? Je détourne le regard, encore un regard et je la prendrais dans mes bras et l'emmènerait loin de ce triste café.

« - J'en ai oublié l'important. Quel a donc été le diagnostique du...médecin ?
- La dragoncelle, rien de très grâve, seuls les personnes qui n'ont jamais contracté la maladie risquent d'avoir des soucis.» Consciente qu'on parle d'elle, Raina lève les yeux en ma direction. « Il est bon ton jus ma chérie ? » Elle hoche de la tête, puis en reprend une georgée. « Au moins elle l'a maintenant, elle ne pourras plus l'attraper. »

D'autres peut être dans le café ne l'ont pas, mais tant pis pour eux, ils n'avaient qu'à attraper la maladie étant plus jeune tout simplement. Je n'aime pas son air fiévreux. Je pose une main sur son front brûlant. Je devrais envoyer un hibou à Eoghan, pour qu'il aille chercher les médicaments chez l'apothicaire, même si je n'ai pas vraiment confiance en lui et je n'aime pas lui confier en une telle tâche. Après tout elle est bien plus complexe qu'on pourrait le penser. Il faut surveiller ce que donne l'apothicaire, les tarrifs qu'il pratique et bien d'autres choses. La qualité des ingrédients, bref, bien trop de choses pour que je lui confie. Cependant pour le moment, je devais me montrer social. M'interesser à elle. Alors je prend une georgée de mon café. Brûlant, trop sec, trop fort, dégoûtant. Je déteste le café, je ne sais pas pourquoi j'ai pris cela. Au moins il est bien meilleure que le liquide infâme qu'ils osent vendre, pire, qu'ils osent nommer café.

« - Mais ne parlons pas de cette pauvre enfant. Dites moi plutôt, que comptez faire à la suite de vos études ? Mon prochain roman se passera à l'université, je prend donc des renseignements. Même si parfois je me dis que je pourrais avoir tous les renseignements, tant que je n'aurais pas de témoignages sur la vie d'étudiants, je ne pourrais faire de  vrais romans réalistes. »

Je lâche un faux petit rire. Je pose ma tasse. Je l'abandonnerai, je n'en peux plus. Jouer les demoiselles sociales est bien plus difficile que je ne le pensais.


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MessageSujet: Re: Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle   Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle Icon_minitime1Mer 31 Juil 2013 - 12:27

Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle

Gaïa & Amber


Si vous disiez à Amber, le matin même, que dans l'après-midi, elle se retrouverait autour d'un café avec une femme qu'elle ne connaissait absolument pas, en train de discuter tranquillement après un bref passage à Saint Mangouste, elle ne vous aurait absolument pas cru. Elle aurait laissé échapper un très léger rire puis un sourire au coin avant de laisser un petit soupir amusé se faire entendre. En clair, elle aurait simplement trouvé cela inimaginable. Et pourtant. Elle était bien là, dans ce café, à boire une tasse de thé en face d'une femme dont elle ne connaissait que le nom et le métier, ainsi que sa fille, dont elle ne savait rien non plus à part qu'elle n'était pas bien.

Non, ce n'était simplement pas l'habituelle Amber qui se trouvait assise à cette table devant une tasse. Ce n'était pas l'héritière hautaine et narcissique de la famille Nott qui se trouvait devant Gaïa. C'était une Amber beaucoup plus calme et accepteuse (oui oui, ce mot n'existe pas ) que d'habitude. Qui, en la voyant là, aurait pu imaginer une seule seconde qui elle était réellement ? Et oui, il y avait des jours comme ça où l'agacement la rendait plus agréable (logique im.pla.cable).

Elle était donc là, voyant Gaïa s'occuper de sa petite fille malade. Une mère qui avait l'air aimante et qui s'occupait elle-même de sa descendance. Tant de choses simples et évidentes pour beaucoup mais qui séparaient pourtant deux mondes. Et Amber en était témoin.

La dragoncelle, rien de très grâve, seuls les personnes qui n'ont jamais contracté la maladie risquent d'avoir des soucis.

Amber eut un petit sourire au coin. Elle pensait à ce que lui aurait dit son frère s'il avait été à côté d'elle où si elle lui racontait cette après-midi. Mais bon. Il n'était pas mal et en un sens tant mieux, car il se demanderait ce qu'est devenue sa soeur. M'enfin. Oui, la dragoncelle. Heureusement qu'elle, elle avait déjà été atteinte par la maladie lorsqu'elle avait cinq ans. Car croyez-le, si cela n'avait pas été le cas, ce ne serait pas un sourire que serait affiché sur son visage mais une grimace et elle se serait levée pour transplaner sur-le-champ pour s'en aller le de là le plus vite possible pour éviter d'être contaminée. Elle pouvait être aimable, mais il ne fallait pas trop lui en demander tout de même. Mais elle l'avait eu. Il y a longtemps certes, mais elle l'avait eu. Et là, tout de suite, elle souriait en pensait aux gens qui allaient se retrouver avec une maladie possiblement mortelle parce qu'ils étaient venus boire un café, le mauvais jour à la mauvaise heure.

Elle but alors une gorgée de son thé, observant toujours Gaïa s'occuper de sa fille et palper son petit front. Amber n'avait pas l'habitude de voir cela. Ni de la part de ses parents envers elle ou son frère, ni même des gens qu'elle pouvait connaitre. Sa mère n'avait même jamais dû penser à faire cela avec ses enfants. Mais ça ne faisait rien à la Nott, pas de peine, pas de manque. Elle s'en fichait, elle observait en restant neutre. Après tout, comment l'attention d'une mère pouvait lui manquer à elle, qui ne l'avait jamais eu.

« - Mais ne parlons pas de cette pauvre enfant. Dites moi plutôt, que comptez faire à la suite de vos études ? Mon prochain roman se passera à l'université, je prend donc des renseignements. Même si parfois je me dis que je pourrais avoir tous les renseignements, tant que je n'aurais pas de témoignages sur la vie d'étudiants, je ne pourrais faire de  vrais romans réalistes. »

Sourire. La vie d'étudiant était quelque chose de très surfait en réalité. Il s'agissait un peu de la même chose que Poudlard, seulement les élèves avaient plus de liberté au niveau des déplacements et quelques autres choses.

« Apèrs mes études, je rejoindrais très probablement mon père au ministère de la magie. À quel post, cela est encore à voir, mais je trouverais bien, je ne m'en fais pas pour cela. »

Oui, elle trouverait. Ou son père lui en trouvera. Mais ce qui était sûr, c'était qu'elle aurait quelque chose. Ce n'était pas un problème. Et puis, elle avait encore un peu de temps devant elle, après tout il lui restait encore une année avant d'en avoir fini définitivement avec les études.

« Ha, vous allez écrire un roman sur des étudiants ? C'est intéressant...bien qu'il faille avouer que beaucoup d'étudiants ne le sont pas. » Bizarre n'est-ce pas, de la voir se montrer intéresser par les autres. Ne vous habituez pas, elle ne compte pas rester comme cela. « En tout cas, si vous avez besoin de la moindre information, n'hésitez surtout pas, ce serait avec plaisir que je vous aiderais. » Et là, sourire gentil. Comme quoi, les allures d'anges peuvent être utiles.




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MessageSujet: Re: Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle   Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle Icon_minitime1Mer 7 Aoû 2013 - 23:47

ϟ Café & société

Surprise je lève mon regard vers la demoiselle qui était devant moi. Est-ce vrai ? Est-elle vraiment plus intéressante que les autres étudiants ? Il n'y a rien de plus agaçants que ces êtres qui étudient. Tout est bon pour qu'on s’apitoie sur leur sort. Trop de devoirs, trop de boulots, pas assez de boulots, un petit copain agaçant, pas de petits copains agaçant. Quand ils n'ont pas de raison de se plaindre, ils en inventent ! Ils ne connaissent pas leur chance de pouvoir étudier. Blablabla, que je suis malheureux et tout, qu'est-ce que c'est agaçant. Alors je sors mon petit dictaphone et le pose sur la table. La petite loupiote rouge s'allume. Les moldus font parfois des petites merveilles tel que celui-ci, les plumes à papote n'écrivent pas toujours les paroles, elles ont cette tendance à interpréter qui est forte agaçante. Tendit qu'on peut faire confiance à dictaphone.

« - Et puis-je savoir en quoi êtes vous plus interessante que les autres étudiants ? Après tout vous me proposez votre aide, cela signifie donc que vous avez un véritable intérêt et que vous êtes vraiment intéressante. »

Après tout, lorsqu'on n'est pas intéressant, on se tait. On ne se présente pas comme plus intéressant que les autres. Cela risque alors de mettre les deux personnes dans une situation fort gênante. Il faut sourire, faire semblant qu'on s’intéresse à la vie de l'autre et retenir des bâillements qui seraient fort mal accepté. Pour le plus grand malheur des gens sensés, ce genre de personne ne se rend bien entendu jamais compte que leur vie n'a aucun intérêt aux yeux des autres. Elles pensent briller suffisament en société et avoir une vie suffisament passionnante pour la partager avec des inconnus. A mes côtés il y a Raina. Elle tousse de plus en plus et me regarde avec ses pauvres yeux de biche à moitié clos. Peut-être serait-il temps de l'emmener dans sa chambre ? Je ne peux m'y résoudre. La chambre va devenir alors pour elle une prison qu'elle ne pourra quitter avant d'être complètement guérie. Alors je lui attrape doucement la main, la serre pour la soutenir et reporte mon regard en direction d'Ambre.

« - Après tout, les étudiants sont tellement ennuyeux, mais vous devez être bien plus intéressante qu'eux pour le reconnaître. Je ne pensais pas qu'une étudiante puisse être intéressante. Pouvez-vous me parlez de vos études, de vos relations à l'université et toutes ces petites choses qui rend votre vie tellement plus intéressante par rapport aux autres.  Tu ne veux plus boire ton verre ma chérie ?»

Elle lève vers moi un regard fatigué qui dit tout. Je me retrouve alors face à une dilemme. Dois-je choisir l'inspiration de mon roman ou bien ramener ma petite fille à la maison pour la mettre dans le lit et la câliner. Finalement je sors une petite carte. Je dois toujours en avoir sur moi selon Elfy. Pour en distribuer et me faire connaître. Elles sont plus un encombrement qu'autre chose, mais soit, je les garde sur moi. Je la pousse en direction de la jeune femme.

« - Je crois que je dois ramener Raina, elle ne va plus tenir par ici. Pouvez-vous me contacter pour que l'on se revoit et que vous me racontiez en quoi votre vie est vraiment intéressante . Elle me servira de sujet pour mon prochain roman et... Raina ? Raina ! »

Les paupières de la pauvre petite sont maintenant presque fermées. Elle est brûlante, bien trop brûlante. Je l'attrape doucement dans mes bras et la serre contre moi. Je lève les yeux en direction d'Ambre. Qu'est-ce que je dois faire ? Que dois-je faire hein ? Ne peut-elle pas m'aider. Pourquoi personne ne me vient à l'esprit ? Normalement je suis intelligente. Je sais toujours quoi faire. L'idiot dans le couple c'est Eoghan c'est pas moi. Alors pourquoi je suis les bras ballants, ne savant pas trop ce que je dois faire. De l'aide, j'ai besoin de l'aide et cette aide je l'attend d'une inconnue. Qu'est-ce qui me prend, qu'est-ce qui m'arrive.


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MessageSujet: Re: Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle   Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle Icon_minitime1Jeu 31 Oct 2013 - 15:17

Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle

Gaïa & Amber


Amber n'avait pas vraiment d'opinion sur la vie étudiante. Pour elle, cela était un temps comme un autre. Elle savait que de toute manière, sa vie était déjà en partie tracée. Rare était les femmes de sang-pur qui travaillait réellement une fois marié. Sa propre mère ne travaillait pas et n'avait même jamais travaillé. Et ce qui 'était sûr, c'est qu'Amber allait se marier à un riche sang-pur de la bonne famille Dolohov et qu'elle prolongerait la descendance de la famille Nott même si c'est son frère qui en donnera les héritiers. Qu'elle ferait partie de ces quelques femmes respectée de la haute société sorcière et qu'elle finirait sa vie comme telle. Aux yeux d'Amber, tout cela était clair comme de l'eau de roche.
Alors pour elle, tout cela n'avait pas réellement d'importance. Mais elle semblait certaine d'une chose, c'est que les étudiants en général n'étaient pas très intéressants car ils ne voyaient jamais plus loin que leurs livres et leurs cahiers. Si elle se mettait dans ce groupe ? Fort heureusement que non voyons. Elle, oui elle était intéressante. Tout le monde le savait. Les étudiants lambda étaient simples, normaux, ennuyeux, sans intérêt. Ils semblaient juste présents pour remplir le vide. Se lever tous les matins, venir en cours, étudier puis aller travailler au petit boulot qu'on a trouvé ou tout simplement rentrer chez soit. Ce n'est pas passionnant à raconter comme histoire. Alors qu'Amber, oui elle, elle était intéressante, elle attirait le regard-elle s'aime, narcissique j'vous dis-. Et elle ne pouvait pas penser une seule seconde que sa vie pouvait paraitre tout aussi ennuyante que celle des 'étudiant lambda' pour certain. Tout le monde n'avait pas envie d'un sang-pur, d'avoir des soirées mondaines où vous souriez à tous les gens que vous rencontrez, peu importe vos sentiments à leur égard et où le but est de paraitre le plus parfait possible. Mais il était impossible pour Amber de penser que quelqu'un ne pouvait être attiré par cette vie là, simplement parce que pour elle, il s'agissait de la meilleure des vies.

Mais en dehors de cette façon de vivre qui n'avait en réalité rien à voir avec les étudiants, qu'est-ce qui la différenciait des autres ?...Bonne question, à laquelle évidemment Amber aurait des centaines de réponses. Et justement, cette vie là en faisait partie. Elle allait répondra lorsque Gaïa sortit un objet...quelque chose. Une chose qu'Amber n'avait jamais vu. Quelque chose qui ne semblait pas...magique. Son regard se braqua alors quelques secondes sur l'appareil. Mais si ce n'était pas sorcier alors...cela voulait dire que ce truc était moldu. Un objet moldu était là, devant elle, posé sur la table. On pouvait voir le visage d'Amber avoir une moue de répulsion. Pourquoi un objet moldu ? C'était tellement...moldu.
Mais le regard de la Nott quitta l'objet lorsqu'elle entendit de nouveau la voix de Gaïa résonner à ses oreilles. Cependant, Amber ne comprenait toujours pas ce qu'était cette chose devant elle et à quoi cela pouvait servir. Et si c'était...dangereux ? Les moldu était tellement bizarre, sans importance, qu'on ne pouvait absolument pas faire confiance au moindre de leurs créations. Et il suffisait de regarder Amber en ce moment pour le comprendre. Et malgré les idées qui revenaient dans la tête de la jeune Nott, malgré les sentiments que lui provoquait la simple vue de cet objet moldu, lorsqu'Amber releva la tête vers la femme qui lui faisait face, elle se força à sourire.

Essayant d'oublier ce qui trônait sur la table, Amber continua à réfléchir. Quels étaient donc les points qui la rendaient plus intéressante ? Si on avait laissé Amber répondre sur-le-champ, elle aurait répondu que tout la rendait plus intéressante, plus attractive, plus...enfin mieux. Mais elle ne dit rien, car elle voyait le regard que posait la mère sur la fille et elle vit la carte que Gaïa sortait de sa poche pour lui donner afin qu'elle se rencontre une autre fois car la petite n'avait pas l'air bien et qu'il fallait qu'elle se repose. Et surtout, Amber ne rata pas les yeux de la petite fille ainsi que la légère panique chez cette femme blonde. Amber n'était pas un ange, elle n'était pas gentille, mais elle n'était pas non plus le pire être de cette terre. Et quoi qu'elle soit, c'était un enfant malade qui se trouvait en difficulté. Une enfant innocente. Et malgré le fait que certaine personne -et elle-même - qu'elle connaissait lui aurait dis que ce n'était pas son problème s'il arrivait quoi que ce soi à cette enfant, Amber ne se voyait pas du tout rester là à ne rien faire ou simplement partir. Alors, elle se leva à son tour, s'approchant de la petite pour l'observer. Sa petite main était chaude. Non, bien plus que chaude.

« Il ne faut pas rester là. Il faut retourner à l'hôpital immédiatement. Il faut qu'elle voit un médecin...un autre médecin. Venez, on peut en trouver bon, j'en connais. » Elle s'arrêta une seconde en pensant au sien, mais pouvait-elle vraiment ?  « Plus vite vous y serez, plus vite elle sera soignée. »

Qui aurait cru, Amber faisait un geste pour aider. Amber Nott était en train de vouloir sauver une enfant de sang-impure. C'était une chose peu imaginable de sa part. Une chose qui n'arriverait sûrement plus après ce jour. Ce n'était pas normal, elle n'était pas ce genre de personne. Amber n'était pas gentille.

Ne sachant pas si Gaïa préférait rentrer chez elle ou aller à l'hôpital, Amber se dit qu'elle pouvait toujours récupérer sa carte, juste comme ça, on ne savait jamais. Elle tendit la main pour la récupérer lorsqu'elle s'aperçut qu'elle se trouvait juste à côté de l'objet moldu. Retirant sa main vivement, elle tourna la tête vers Gaïa. Tant pis pour la carte, la prochaine peut-être ?



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MessageSujet: Re: Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle   Une mère n'a jamais de réaction irrationnelle Icon_minitime1Sam 2 Nov 2013 - 20:04

ϟ Paranoïa


L'angoisse, l'inquiétude, la montée de stresse qui monte en moi. Une bile acre qui envahit ma bouche, mon esprit, qui m'étouffe et détruit tous sens morale, toute raison. Elle va mal. Déjà dans mon esprit des scènes mortuaires se dessinent. Elle, dans un cercueil blanc, tout petit, bien trop petit pour qu'on l'expose. On ne met jamais de cercueil pour enfant en vitrine, cela ferait tâche. Les enfants sont exemptés de mort. Ce sont des petits êtres éternels jusqu'à ce qu'ils grandissent et passe cet âge qu'on ne peut pas clairement définir, mais qui les autorise à mourir, comme n'importe qui. Raina ne l'a pas passée. Elle n'est qu'une enfant, elle n'est que la puretés et innocence même. Elle ne peut pas, elle n'a pas le droit de mourir. Contre moi je serre son petit corps de plus en plus fiévreux. Ses yeux se ferment, je lui murmure des paroles douces, parfois colériques, elle ne doit pas les fermer. Elle doit les garder ouvert ! Puis je pose des regards désespérés sur cette femme. Une aide, j'ai besoin d'une aide. Un médecin, voir un autre médecin. La raison voudrait qu'il en soit ainsi, mais je secoue la tête. Je m'y refuse.

«  - Non, la seule chose dont les médecins sont capables, c'est bien de tuer les patients. Ils n'ont pas le droit de me la prendre. »

Hystérique. Voilà le mot que les personnes devaient penser autours de moi. Jetant des regards hagards, serrant de plus en plus ma fille contre moi comme si un être venu d'ailleurs allait me l'enlever. Non, personne n'y touche, personne n'a le droit d'y toucher. Elle est à moi, rien qu'à moi. Personne ne pourra me l'enlever. Je secoue la tête désespérée. Je ne veux pas qu'on me la prenne. Il faut qu'on s'en aille. Me levant, je la soulève dans mes bras, elle est plus lourde que je m'attendais. Se laissant aller de tout son poids dans mes bras, je n'ai plus son soutient habituel. J'adresse à cette inconnue un sourire froid. Elle est la responsable de tout cela. Elle est là pour me piéger, elle est là pour me voler Raina. Après tout ma petite fille doit avoir bien une famille qui veut la récupérer, mais il est hors de question. Elle est à moi. J'aurais dû m'en méfier. Elle avait l'air fort charmante, quelqu'un de tout à fait respectable. Elle est dangereuse, elle veut ma fille. Je ne lui laisserai pas. Elle n'aura pas Raina. Elle est à moi, rien qu'à moi.

« - Je vous remercier de votre charmante offre, mais je préfère la ramener à la maison et la soigner moi-même. »

Je tourne les talons, jetant quelques coups d’œil derrière moi, pour m'assurer qu'elle ne nous suit pas. Qu'elle ne tente pas de me la voler. Ma fille, ma très chère petite fille. On nous jette des regards étranges, mais je n'y prête pas attention. Je ne fais que raffermir ma prise sur son petit corps brûlant. J'ai oublié de payer. Ce n'est pas important, elle a dû recevoir une avance pour me voler ma fille, ma petite fille. Quelques pas et je me transplane. En pleine rue, non loin de moldus. Pas important non plus, la seule chose qui importe c'est d'aller loin d'elle. Je ne sais si les moldus m'ont vu ou non, de toute manière je ne cherche pas à le savoir. Ils trouveront une explication concrète, la fatigue, la drogue, l'alcool. Notre société dépravée donnera une raison d'elle-même.

Même une fois dans la maison je ne suis pas rassurée. Bien entendu Eoghan n'est pas là. Il n'est jamais là quand on a besoin de lui cet imbécile ! Dans mes bras elle gémit, elle a besoin d'aide. Je cours dans sa chambre et la glisse dans son lit. Situation dangereuse, plusieurs fois je manque de tomber, risquant de même de la faire tomber et de la blesser. Mon cœur bat tellement fort que j'en ais mal, mais cela n'a pas d'importance. Une fois dans sa chambre je nous enferme à double tour. Jetant bien des sorts pour que personne ne rentre. Elle ne viendra pas . Cette femme ne pourra pas venir, ne pourra pas m'enlever ma fille. Je pleure. Cela fait longtemps que je n'ai pas pleuré. Je m'allonge contre ma fille, à moi et attend. Attend que cette femme vienne. Attend le moment où elle aussi je devrais la tuer. Ma fille. Elle est à moi et à personne d'autre. Hystérique. Paranoïa. Non, ce n'est pas vrai. Ce sont que des mensonges. La vérité est là. La vérité est dans mes pensées, cette femme voulait mon enfant, ma toute petite. Je ne lui laisserai pas. Elle est à moi et à personne d'autres. Je suis sa mère.


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