Sujet: The path of righteous. (loterie) Sam 16 Mai 2015 - 16:10
The path of righteous.
RP loterie - groupe 03.
Participants : Vladimir Karkaroff, Rosario Daugherty. ► Il s'agissait d'une journée de découverte du Quidditch réservée aux adultes. Vous étiez là pour prendre ou donner des cours mais une fournée de balais s'est emballées, entraînant leur malheureux sportifs vers les montagnes irlandaises. Maintenant que vous êtes coincés ici, au beau milieu des montagnes dans une zone où le transplanage semble faire des siennes, il va falloir songer à rentrer. Pour cela, rien de mieux que de faire équipe avec cette pauvre autre personne.
• Prenez garde aux montagnes : si la végétation et les créatures qui les habitent sont dangereuses, il en va de même pour le terrain. • Une multitude de créatures peuplent les montagnes (fées, trolls, géants...).
Ordre de passage : Vladimir Karkaroff → Rosario Daugherty.
Sujet: Re: The path of righteous. (loterie) Dim 17 Mai 2015 - 15:44
Journée quidditch. Habilement sollicité par une association (disons qu'apres trois jours de harcèlement, j'ai cédé par épuisement) en tant qu'ancien gardien de quidditch (quoi que je me sois refusé à cette carrière dont j'avais pourtant eu l'opportunité) et adepte des figures en balai, je m'occupais donc d'un petit groupe d'adultes sachant à peine voler et souhaitant s'exercer au tir. Reste-t-il nécessaire de dire que ça a été une véritable partie de plaisir, vuu que je n'avais presque pas à bouger à cause de leur inexistante précision? Non, mais bon, de temps en temps il fallait quand même en laisser passer un, pour faire croire que ce n'était pas impossible...Enfin, une petite journée bien payée, c'est tout ce qui m'importait, personellement, mais il fallait bien que ça merde quand même! Et les choses se sont envenimées de la manière suivante : après le match de gala du matin (au cours du quel j'avais encaissé cinq tirs pour une victoire de notre équipe au bout du temps réglementaire par deux cent quarante à cinquante), une partie intéressante avec des joueurs de bon niveau, l'après-midi était réservé aux entraînements et aux ateliers découverte. Et ce fut le drame. Exactement seize heures quarante, rien en vue, pas de mangemorts, pas de problèmes, aucun blessé et à seize heures quarante deux, les emmerdes commencent. Très vite, mon balai ne m'obéit plus, et je semble ne pas être le seul à voir merdoyer sauvagement son moyen de locomotion, et j'ai pu en voir certains qui n'ont été emportés qu'à cent mètres du terrain...Non, ce n'était pas assez pour ma petite personne : moi j'ai volé jusqu'en plein milieu des montagnes irlandaises, quand même! Et je n'étais pas tout seul, puisqu'un autre adulte, qui n'était pas dans mon groupe, s'était lui aussi écrasé dans ce merdier rocailleux aux allures de paysage surnaturel. L'homme, car c'en était un, je l'avais déja entraperçu quelque part : le QG. Généralement, je n'y trainais pas trop, mais sa tête me revenait, ce qui était un point pour le moint appréciable...En tout cas, je n'étais pas face à un ennemi. Il me fut agréable de constater que mon balai était encore intact, et moins agréable de me rendre compte que le transplanage semblait ne pas fonctionner dans les parages. Sans me presser, parce que de toute façon ça ne servait à rien de courir à part à s'épuiser, je récupérai mon balai, et entrepris d'initialiser une interaction sociale entre lui et moi.
- Il semblerait que l'on soit coincés ici. Inutile de préciser que le relief accidenté ne va pas nous aider à revenir à la civilisation alors...autant profter du beau temps, camarade!
Egoistement, peut-être, je jugeais inutile de faire les présentations, nous aurions tous les deux le temps de faire connaissance en chemin ou au quartier général, et puisque nous nous trouvions dans une zone qui ne nous permettait pas de déplacement réellement rapide, nous aurions même le temps de faire une TRES ample connaissance. En observant les alentours, quelques souvenirs des cours sur les créatures magiques, à l'institut me revinrent, et les montagnes irlandaises, de mémoire, étaient bien équipées en géants, trolls, farfadets en tout genres et autres modèles réduits de yétis, sans compter les fées, les créatures des montagnes que je ne connaissais pas, les serpents des rocheuses, probablement, et sans omettre, non plus le fait que nous nous trouvions dans un endroit potentiellement dangereux en tant que montagne. Eh bien, la promenade s'annonçait aussi sympathique que dangereuse. En observant les alentours, je dégainais ma baguette du harnais à l'intérieur de ma veste et observai plus précisément l'endroit. Tranquille recoin dans la montagne que celui-ci! Il y avait, juste devant nous, un petit lac entouré d'une rase verdure, puis un pan rocheux de belle taille, qui formait un rempart autour du lac et de la position où nous nous trouvions, mon camarade d'infortune et moi. Invisible au premier coup d'oeil, mais détecté après une observation minutieuse, un passage taillé dans le roc par une main qui n'était certainement pas humaine menait à l'extérieur de cette "clairière", cependant son point de départ et son point d'arrivées ne m'étaient pas connus. Sifflottant une chanson de mon pays, je continuais à détailler l'endroit : la saison (nous étions en plein hiver) avait pour avantage de recouvrir le terrain de neige. en tout bon élève ayant longtemps étudié dans l'institut de magie des pays de l'est, et m'étant entraîné physiquement dans l'Oural sur les périodes de pseudo-vacances, je connaissais probablement mieux que quiconque les dangers de ce genre de reliefs, mais aussi les avantages qui en incombaient. Très heureusement, nous étions à l'abri de la neige, sous un solide parapet de roc, aussi nos vêtements n'en pâtirent pas durant notre chute, et je retournais ma cape bordeaux pour en révéler le côté doublé de fourrure blanche, et la mettre à l'extérieur. Rares étaient les moments ou je la portais ainsi, je préférais le contact de la fourrure à celui de la soie, mais ce dernier restait plus appréciable que les bures que nous portions les jours d'entraînement, et surtout ce côté fourrure avait l'avantage de permettre une plus grande discrétion dans la neige.
- En marchant vite, on trouvera probablement un village avant la nuit et on pourra s'y reposer un peu. Un petit conseil, si je puis me permettre : essayons d'avancer à la faveur du jour, les créatures de la montagne adorent sortir la nuit, et je ne voudrais pas finir en gueuleton pour troll...Légitimement, toi non plus, je suppose.
En souriant légèrement, je regardais mon camarade d'infortune. En une poignée de secondes, je le détaillais : sa tenue n'était pas adaptée à la montagne et à la rigueur du froid hivernal, mais il tiendrait largement le coup, dussé-je lui prêter mon manteau...uniquement s'il en avait réellement besoin, etaprès en avoir retiré mes trophées, qui s'étaient récemment enrichis de la baguette d'un collectionneur français qui soutenait financièrement une branche des Mangemorts à Paris. Sans me démoraliser en pensant que les montagnes n'étaient pas sures, à plus forte raison ici, en plein coeur d'un massif irlandais, où la roche friable faisait souvent un parterre de cailloux glissants sous la neige, je désignais de la baguette l'ouverture dans le roc.
- Chaud pour m'accompagner, ou tu préfères faire bande à part, camarade?
Sujet: Re: The path of righteous. (loterie) Jeu 21 Mai 2015 - 18:49
Montagnes irlandaises, en hiver.
Les montagnes, ça craignait. Beaucoup même. La journée n'avait pourtant pas si mal commencé. Rosario n'avait jamais été particulièrement doué sur un balai – on pouvait même dire qu'il s'approchait davantage d'un danger publique que de la simple médiocrité – pourtant il avait pris la décision de participer à un stage de vol agrémenté de cours de Quidditch. Après tout, on ne savait jamais : quand on s'appelait Rosario Steven Daugherty, il valait mieux savoir prendre la fuite par n'importe quel moyen, y compris les balais volants, et savoir à peu près manœuvrer son moyen de locomotion était un sacré plus si on ne souhaitait pas finir la nuit au trou. Histoire vraie d'un pauvre voleur ayant fini par foncer dans les policiers de la brigade magique par erreur de manœuvre. Bref. La matinée en elle-même ne s'était pas si mal passée puisqu'il n'avait failli mourir que trois fois – une paille quand on voyait ses résultats antérieurs. L'après-midi aurait pu suivre le même cours, uniquement marquée par les quelques progrès du sorcier, quand le balai s'était emballé. « Euh... Monsieur ? Monsieur ! » Lutter contre un balai, qu'on soit expérimenté ou débutant, étant une chose quasi-impossible, Rosario se laissa simplement porter. De toute façon, ce n'était pas comme s'il pouvait faire quelque chose d'autre. Sauter pour s'écraser trente mètres plus bas ne le tentait pas tellement. User de la magie dans l'espoir de stopper le balai fou avait davantage de chance de finir en feu de forêt (ou par brûler ledit balai) que de fonctionner. Restait alors l'option d'attendre et de voir quand il pourrait bien descendre, le tout en s'accrochant férocement au manche. Rosario n'était pas le seul à avoir hérité d'un balai farceur, d'autres suivaient la même trajectoire, se cramponnant bêtement en attendant que ça passe. Sauf que beaucoup eurent la chance de regagner le sol avant lui.
Le balai acheva son périple dans un craquement à faire froid dans le dos, projetant violemment le petit sorcier au sol. « Bon, ça c'est fait. » Ces montagnes, il les avait lentement vu se rapprocher, et il s'était lentement mis à espérer pouvoir s'y arrêter. Oui non parce qu'après, il y avait quand même la mer et ça allait vraiment faire trop pour lui. La traversée des îles britanniques, passe encore. La traversée de l'Atlantique, non, ça faisait vraiment trop. Rosario se redressa sur un coude, jetant un coup d’œil au seul compagnon d'infortune à l'avoir suivi jusqu'ici. Sa dégaine lui disait vaguement quelque chose mais il fut bien incapable de replacer sa tête. Aux paroles du type, il jeta un coup d'oeil à ce fameux « relief accidenté » en haussant les sourcils au passage. « Si vous le dîtes... » Beau temps ou pas, la situation restait à peu près aussi catastrophique pour Rosario. L'Irlande, c'était pas la porte à côté par rapport à Londres et sa capacité à se déplacer selon des moyens magiques restait quand même... limitée. Sans compter qu'après l'atterrissage catastrophique, monsieur le balai n'était sans doute plus en état de reprendre son envol. « Bon, en route ! » Il jeta un coup d’œil en biais à l'homme. « Rosario. Vous êtes... ? Nous nous sommes déjà vu, non ? » La réponse viendrait en marchant : descendre de leur perchoir serait long et progresser sans échanger quasi-impossible. « Faîtes gaffe aux crevasses, aux trous et autres joyeusetés planquées sous la neige. » Le sortilège de lévitation n'était pas son fort et il préférait éviter de faire exploser cette connaissance inconnue qui allait désormais l'accompagner. « Et pas de soucis, je vous accompagne. » Il frissonna mais prit la tête du groupe, quittant la clairière sans rien rajouter. Le froid n'était qu'un vieil ami quand on vivait sans savoir où on allait s'endormir le soir venu. La neige était fraîche, crissant à peine sous leur pas, mais elle présentait le sacré inconvénient de s'enfoncer jusqu'à mi-mollet, ralentissant leur progression. « On est déjà dans le milieu d'après-midi, je ne sais pas si on arrivera aussi rapidement dans la vallée avec toute cette neige. Du moins pas en faisant attention. » Enfin, ils verraient bien. Le froid était tenace, s'agrippant sans pitié à son visage, ses mains. Même son écharpe serait un peu juste pour une telle promenade.