Sujet: Île Cattus, serpents, arme...joli combo • Mission Mar 18 Nov 2014 - 15:13
Samedi 20 novembre, appartement, chemin de traverse
Nous sommes samedi, je termine mon service, il est minuit. Je n’ai qu’une envie, rentrer chez moi et dormir…bon, d’accord, ça fait deux envie, mais au final je veux de la tranquillité. Je m’étais ennuyée comme un boullu ayant croisé la route d’un être de l’eau. Mais malheureusement ce n’était pas de tout repos, il y avait du bruit tout le temps et va y que je hurle quelque chose à travers la pièce. Ou qu’une volée de chouettes entrent livrer les notes des autres services. Et attention alarme intervention, etc, etc. J’avais la tête comme un fruit trop mur. J’étais étonnée de ne pas avoir le cerveau qui fondait par les oreilles.
Poussant enfin la porte de chez moi je me suis jetée sur le canapé, tête enfouie dans les coussins, jambes sur l’accoudoir. J’entendis un hululement. « Pas maintenant. » Bruissement de plume, la bête prend son envole. Et je sens un poids sur mon dos. « Ouf ! » Poids plume mes fesses. Nouvel hululement me confirmant que la bête s’est rapprochée. Je me retourne, la forçant à s’envoler à nouveau. Je m’assois et la fixe avec un regard plein de reproche. Le sien me le rend également très bien. Le rapace tend la patte et je récupère le petit mot. Il s’envole par la fenêtre ouverte. « Ouverte ? C’est pour ça qu’il fait moins quinze ici ! » D’un coup de baguette je ferme la fenêtre et de l’autre je monte le chauffage. Je m’installe confortablement dans le canapé et déplie le parchemin. Le chat se love sur mes cuisses en ronronnant.
Miss Peverell,
Nous avons réussi à prendre contact avec une sorcière très puissante qui connaîtrait l'emplacement d'une arme rare. La légende raconte qu'Héphaïstos lui-même l'a forgée. Nous ne savons pourquoi, mais elle a exigé que ce soit vous qui vous vous-rendiez là-bas.
Rendez-vous la semaine prochaine au QG, vous y trouverez un portoloin qui vous mènera à un guide fourchelangue qui, lui-même, vous amènera sur cette île et vous aidera à vous y introduire. Une membre de l'étoile est actuellement en train de faire des recherches sur cette île, elle vous donnera toutes les informations qui vous seront nécessaires.
Un portoloin vous attendra à Athènes neuf jours suivant votre départ. Le guide vous indiquera où vous rendre pour le trouver.
Ne nous décevez pas.
Je reste bouche bée face à ça. Il y avait beaucoup d’information en quelques lignes. Premièrement une sorcière très puissante me connait et veut que ce soit moi qui aille chercher cette arme rare et probablement très dangereuse. Deuxièmement, ma mission ne commençait pas tout de suite. Tant mieux, je n’étais clairement pas en étant. Troisièmement, j’aurais un guide et qui plus est fourchelangue, ce qui signifiait des serpents. J’en frémis rien que d’y penser. Ma dernière rencontre avec un serpent s’était moyennement bien passée. Quatrièmement, une femme avait commencé des recherches et je devais la retrouver. Et enfin, cinquièmement, ma mission durerait neuf jours…il me faudra donc trouver une excuse pour mon chef de service…ce qui n’était pas une mince affaire.
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Lun 8 Déc 2014 - 13:40, édité 2 fois
Sujet: Re: Île Cattus, serpents, arme...joli combo • Mission Mer 19 Nov 2014 - 15:12
Le portoloin amène-t-il au bon endroit ?
Oui / Non
Si non. Est-elle loin de la destination ?
Oui : La ville la plus proche est à deux kilomètres. Non : Il faut changer de rue.
Lundi 22 novembre, quartier général de l’étoile du centaure, chaudron baveur
J’avais passé mon dimanche à préparer mes affaires. Je ne savais pas quel temps il faisait exactement. D’après le magicweather, qui est un gadget qui permettait de connaitre la météo en temps réel partout dans le monde à condition de lui donner une ville, un lieu ou un pays, il faisait plutôt beau, pas forcément chaud, mais apparemment pas de nuages. J’avais donc préparé mes habits en conséquence. J’avais également pris différentes potions, au cas où. Une pour mon cœur…au cas où j’étais confrontée à un événement sportif. Une goute de mort vivant…au cas où je devais utiliser ce moyen drastique. Quelques potions explosives…pour une fuite en mode invisible. Et j’avais fais mes fonds de tiroir pour trouver des potions pour me soigner…au cas où la magie me ferait défaut. En plus de ma baguette, j’avais également pris de petits poignards que je m’étais entrainée à lancer dans les salles d’entrainement du ministère. Ils étaient magiques. Certains permettaient de ne jamais rater sa cible, d’autres explosaient au contact, d’autres empoisonnaient ou pouvaient assommer un hippogriffe. La seule contrainte si je les utilisais était que je devrais me justifier auprès du ministère.
En parlant du ministère, j’avais prévenu mon supérieur de mon absence. Je lui avais envoyé une lettre la veille lui expliquant que pour des raisons personnelles, je ne pourrais être présente pendant une dizaine de jour. Que bien entendu je rattraperais tout mon retard à mon retour et que vu que pendant plus d’une année j’avais toujours été présente, je pouvais me permettre de prendre quelques jours de congé. Il n’y eut pas de réponse, mais il était probable que j’aurais une remarque à mon retour…surtout sur la dernière phrase.
J’avais rejoint très tôt la chambre réservée à l’étoile du centaure, dans les étages du chaudron baveur. J’étais assise attendant l’heure et surtout le portoloin. Il y avait quelques personnes qui s’affairaient, mais personne ne me parlait. Tant mieux. J’avais encore la tête dans le brouillard. J’espérais simplement que le portoloin m’emmènerait au bon endroit. Huit heures tapantes, je posais ma main sur la trousse d’école tout à fait moldue. Je me sentis agrippée et je disparus de ma chaise.
Et j’ai fais une chute tombant à plat ventre sur du goudron. Comment bien commencer une mission…en s’écorchant les mains. Je me suis relevée, époussetant de la poussière invisible. « Bon…je suis où. » Là était la grande question. Je devais normalement arriver vers mon guide mais je ne serais pas étonnée que ça ne soit pas le cas. Je regarde autour de moi et je vois un homme s’approcher de moi. « Γεια σας*, Zoé Peverell ? » Il s’adressait à moi, mais je n’avais rien compris d’autre. Je hochais la tête. Il me fit signe de le suivre, chose que je fis sans hésiter, peut-être étais-ce un piège, on verra bien. En suivant mon guide, je sortis discrètement ma baguette et jette un dictum lingua. N’ayant jamais voyagé, je ne maîtrisais que la base de ce sort. Autant dire que si je le comprendrais parfaitement, ils allaient probablement rire de mon accent.
* Bonjour
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Lun 8 Déc 2014 - 13:44, édité 5 fois
Sujet: Re: Île Cattus, serpents, arme...joli combo • Mission Jeu 20 Nov 2014 - 9:55
L’homme est-il le guide ?
Oui / Non
Si non. Qui est-il ?
Oui : Un collègue du guide. Non : Un attrape touriste.
Si (re)non. Zoé s’en rend-t-elle compte ?
Oui : Juste à temps, elle s’en va. Non : Elle est piégée.
Lundi 22 novembre, appartement, Lamia
Je l’avais suivi à travers plusieurs ruelles. Mon guide ne disait rien. Peut-être pensait-il que la communication était impossible…ce qui auparavant était bel et bien le cas. Il m’a fait passer une porte, puis une autre et je me suis retrouvée dans un petit appartement. Quelque chose de vraiment petit, le salon et trois portes. Sans doute la cuisine, la salle de bain et une chambre. Il me fit signe de m’asseoir sur une chaise. En même temps, l’ameublement était vraiment sommaire. A part un fauteuil ou deux chaises je n’avais pas trop le choix. Il passa une porte et j’attendis qu’il revienne.
Il repassa la porte quelques minutes après, avec deux verres et un truc non identifié. « C’est joli, c’est chez vous ? » Question un peu stupide, mais qui montrait que j’étais capable de communiquer…tout de même. Il s’arrêta, je le vis ouvrir de grands yeux et éclater de rire. Je me sentis vexée. Il dut le voir à ma tête puisqu’il s’arrêta et vint s’asseoir face à moi. « Je suis désolé, je ne voulais pas me moquer de vous, mais votre accent est tordant. » Je vois…il faudra que je travail ce sortilège…pour mon boulot avoir l’air comique en arrêtant un étranger n’était clairement pas une bonne solution. Il me servit un verre. J’étais sceptique. « Je ne vais pas vous empoisonner, je dois vous emmener plus loin. » Mouai…facile à dire. « Vous êtes donc mon guide ? » L’homme secoua la tête. Méfiance. « Non, mais je travail avec lui. » Je hausse un sourcil, peu convaincue. « Ne vous en faites pas, il avait un empêchement et m’a demandé de venir vous chercher. » « Moi ? » Il secoue la tête. « Enfin…il m’a donné votre nom et prénom. Il m’a aussi dit que se serait une anglaise blonde. Et il n’y a pas beaucoup de blond par ici. » Il y en avait tout de même quelques-uns, mais ils n’arrivaient probablement pas tous comme par magie dans une rue. « Je suis où ? » Il but une gorgée avant de me répondre. « Vous êtes à Lamia, mais je vais devoir vous emmener à Ntamouchari, c’est vers la côte. » On aurait dit un éternuement. Il n’aurait pas précisé que c’était au bord de l’eau j’en aurais été convaincue. « Et on retrouvera votre collègue là-bas ? » Il sourit. « Tout à fait. J’attends juste qu’il me contacte. »
Je lui faisais étrangement confiance. Cependant, je n’avais pas touché à mon verre. « Et il vous contactera bientôt ? » Il rit. « Seriez-vous impatiente de voir la mort de près ? » « Je vous demande pardon ? » « L’île n’est pas réputée des plus sûre, mais il vous expliquera tout cela. » La cheminée s’embrassa et un visage apparut. Mon hôte s’en approcha et commença à parler avec la tête. Je n’entendais pas grand-chose, ils parlaient doucement. Finalement il se leva et avait un grand sourire aux lèvres. « Venez, sortons, je vous y emmène. » Je me levais et le suivit dans la rue. « C’est loin ? » Il secoua la tête. « Pas en transplanant non. » Il me tendait sa main, que je pris et nous avons disparut de la rue. Au vu de mon arrivée et de notre disparition, nous étions probablement dans un quartier sorcier.
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Lun 8 Déc 2014 - 13:43, édité 4 fois
Sujet: Re: Île Cattus, serpents, arme...joli combo • Mission Jeu 20 Nov 2014 - 10:55
Les pas sont-ils ceux des deux hommes ?
Oui / Non
La traversée est-elle courte ?
Oui : Il ne faut que quelques heures. Non : Il faut bien compter une bonne demi-journée.
Lundi 22 novembre, ponton, Ntamouchari
Nous sommes réapparut sur un ponton. J’étais vraiment limite et je du agiter les bras pour éviter de finir à l’eau. L’homme me retint. « Vous êtes conscient que n’importe qui aurait pu nous voir ici ou même à Lamia ? » Il rit. « Ne vous en faites donc pas. A Lamia, s’était un quartier sorcier et ici les quelques moldu qui sont là sont au courant de la magie. » Je me sentais un peu mieux. « Restez ici, je vais le chercher, de toute manière vous allez partir avec ça. » Il me montra un bateau du doigt. Je déglutis difficilement. Je n’avais jamais pris le bateau, se sera une grande première. J’espère que ça se passera bien. En les attendant, j’ai posé mon sac à dos à côté de moi et je me suis assise au bord du ponton. Le soleil était bien haut on devait approcher des midis. Il était vrai qu’il y avait le décalage horaire, je l’avais complètement oublié celui-là.
Je fini par entendre des pas sur le bois du ponton. J’ai tourné la tête sans me lever. Deux hommes venaient vers moi, dont un que je reconnus. Je me suis levée, histoire d’être un peu polie. « Mademoiselle Peverell ? » Je me suis avancée vers lui, main tendue. « Tout à fais, enchantée. Monsieur ? » Il sourit et me serra la main. « Hémon Petridis, je serais votre guide. » Je lui souris également, son prénom était très joli et je devais avouer que je pouvais me perdre dans ses yeux bleus. « Je vais vous laisser du coup. » Mon premier guide me tendit la main. « J’ai été heureux de vous rencontrer mademoiselle. » « Moi de même. » Il salua rapidement son collègue et transplana. J’étais seule, sur un ponton, avec un dieu vivant. Le rêve.
Il prit mon sac et m’invita à me diriger vers le bateau. « Vous êtes déjà monté sur un ? » Je secouais la tête, incapable de prononcer un mot. J’appréhendais un peu…voir beaucoup, de mettre un pied dessus. « Vous verrez, ça se passera bien, il ne va pas vous avaler. » Il avait un petit sourire, mais il essayait d’être rassurant. « Il ne va pas me mettre à l’eau ? » Non pas que je ne savais pas nager, mais je doutais franchement de survivre loin du bord. Cette fois, il ne se contenta pas de sourire, il éclata purement et simplement de rire. Je fus vexée. Il le vit et me donna une petite tape sur l’épaule. « Pas de soucis, tant que je serais avec vous, je ne vous laisserais pas vous noyez. » Voilà qui était rassurant et je lui souris.
Il monta sur le bateau, j’hésitais. « La traversée est courte ? » Il secoua négativement la tête, je sentis ma dernière lueur d’espoir s’éteindre. « Il nous faudra bien une demi-journée, l’île n’est pas toute proche et la navigation peut-être assez compliquée. » J’essayais une petite feinte. « On peut transplaner à la limite si vous voulez, je n’ai rien contre. » Il rit. « L’île est incartable et protégée contre les portoloins, le transplanage et tout moyen de locomotion magique. » Il me tendit la main. « Venez, vous ne risquez rien. » Inspirant très profondément j’ai pris sa main pour monter à bord.
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Lun 8 Déc 2014 - 13:49, édité 4 fois
Sujet: Re: Île Cattus, serpents, arme...joli combo • Mission Ven 21 Nov 2014 - 12:11
Hémon explique-t-il pourquoi c’est important d’être fouchelangue ?
Oui / Non
Quelque chose survient-il ?
Oui / Non
Lundi 22 novembre, bateau, mer Égée
Une fois sur le bateau, je pouvais difficilement faire demi-tour. Mon guide m’invita à m’installer confortablement. C’était un petit bateau de plaisir, une cabine avec une banquette, un lit, une table et sa petite cuisine et bien entendu tout ce qui permettait la navigation. Je me suis assise sur la banquette, posant mon sac à côté de moi. « Vous êtes fourchelangue n’est-ce pas. » Ce n’était pas vraiment une question. On me l’avait spécifié dans mon ordre de mission, je me demandais donc pourquoi s’était si important. Hémon était entrain de manœuvré pour nous sortir du petit port de fortune. Il me jeta rapidement un coup d’œil. « Oui…pourquoi cette question ? » Je souris, enfin une personne qui pourrait probablement me comprendre. « C’est quelque chose qui était spécifié dans ma lettre et je me demandais pourquoi. » Il ne répondit pas tout de suite, occupé à nous emmené en pleine mer. « C’est un don qu’il faut avoir si on souhaite se rendre près ou sur l’île. » J’étais surprise. « Pourquoi donc ? » Il rigola. « Vous ne savez rien de cette île n’est-ce pas ? » Je secouais la tête. « Non, en effet. Mais il parait que nous avons une longue route, vous avez le temps de m’expliquer du coup. » « En effet mademoiselle Peverell, en effet. » Je secouais la tête. « Appelez-moi Zoé, sinon ça va être long. »
Il sortit le bateau de la petite crique et je le vit se détendre. Ce n’était probablement pas une manœuvre facile à faire. « Il y a beaucoup de choses à savoir sur cette île. Déjà, elle est incartable. » Il l’avait déjà dit…ou son collègue…bref, j’étais au courant. « Il n’y a que des femmes qui habitent sur cette île. » « Oh ? » Oui, j’étais surprise, après tout mon guide était un homme. « Oui, les hommes se font généralement happés par les sirènes qui la garde. » Dans ma tête sirène correspondait à un poisson avec un buste de femme, mais il me détrompa bien rapidement. « Lorsqu’elles piègent les hommes, avec leur chant, elles les entraînent vers le ciel et personne ne sait ce qu’ils deviennent. » J’étais sceptique, on aurait dit le début d’un mauvais conte pour enfant. « Mais les hommes ne peuvent pas s’en protéger de ce chant ? » Il haussa les épaules. « Apparemment pas, il doit être magique et passe toutes les barrières. » Je suis surprise. « Comment avez-vous survécu jusqu’ici alors ? » Il se tourna vers moi et jeta un sort. Je ne le connaissais pas. Probablement un sort permettant de garder le cap et la vitesse. Il vint s’asseoir vers moi. « Je ne sais pas. Peut-être parce que je suis fourchelangue. » Je fronçais les sourcils, s’était illogique. « Un oiseau n’est pas un reptile. Encore une hydre ou un lézard c’est faisable, mais pas les oiseaux. » Lui paraissait cette fois très étonné. « Et comment savez-vous cela ? » Cette fois-ci je me fis petite. Je ne le regardais pas directement. « Des choses que j’ai entendu par ici ou là… » Je ne savais pas trop s’il me croirait.
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Lun 8 Déc 2014 - 13:49, édité 3 fois
Sujet: Re: Île Cattus, serpents, arme...joli combo • Mission Mar 13 Jan 2015 - 10:38
Hémon croit-il l’explication de Zoé ?
Oui / Non
Quelque chose vient-il les déranger ?
Oui / Non
Lundi 22 novembre, bateau, mer Égée
Il ne sembla pas remettre mes propos en doute, tant mieux pour moi, je n’aurais pas à me justifier et surtout à révéler mon secret. Même s’il en était un, je ne faisais confiance à personne. « Que savez-vous d’autre sur cette île ? » Je voulais en apprendre le maximum, histoire de me sentir prête une fois sur place. « Ils ont une production de fruit et légumes qui défient l’entendement. A croire que leur terre est nettement plus fertile que dans le reste du monde. » Voilà qui était intéressant. Le sol était donc riche. « Depuis quelques temps une femme s’y est installée, elle fait des recherches. Je crois que c’est sur l’histoire de l’île. » Se devait être la femme que je devais voir. « Savez-vous si elle est anglaise ? » Il secoua la tête. « Je suis désolé, je ne l’ai jamais vue. » Je décidais de faire partir la discussion sur un autre sujet. « Il est aisé, hormis les sirènes, de venir sur l’île ? » Il eut un petit rire. « Non, pas vraiment, il arrive que la mer soit vraiment déchaînée, j’y ai perdu une connaissance un jour. » Il s’arrêta, sans doute plongé dans ses souvenirs. « C’est une île avec beaucoup de relief ? Ou c’est plutôt plat ? » J’espérais qu’il n’y aurait pas trop de montagne, je n’étais pas vraiment équipée pour. « Oh il y a un peu de tout, mais se sont plus des collines que des montagnes. Mais la population vit dans les plaines, une légende raconte que les montagnes sont sacrées et qu’il ne faut pas trop s’y balader. » Voilà qui était intéressant. Si ma mémoire était bonne, Héphaïstos était le dieu grec des volcans. Il me semble qu’une légende racontait qu’il grandit dans une grotte et que la population entendait ses coups de marteau sur l’enclume lorsqu’il forgeait. Certains pensaient que le volcan se réveillait. « Le dieux Héphaïstos serait donc très présent dans les croyances de la population ? » « Tout à fait. Une rumeur dit qu’il aurait même laissé certaines de ses affaires pour protéger l’île. » Voilà qui correspondait tout à fait avec mon ordre de mission. « Dites moi…comment se fait-il que la population ne s’éteint pas s’il n’y a pas d’homme ? » Question qui me perturbait un peu depuis qu’il m’apprit qu’il n’y avait que des hommes. Je le vis hausser les épaules. « Je n’en ai aucune idée. Tout comme je ne sais pas ce que deviennent les enfants masculins. » Voilà qui n’annonçait rien de très bon mine de rien. Il y avait fort à parier qu’ils soient offerts en sacrifice à Héphaïstos.
« Vous devriez vous reposer un peu avant que nous arrivions en vue de l’île. Cette partie du voyage ne sera pas forcément une partie de plaisir. » J’ai hoché la tête et il me montra où je pouvais dormir. A peine avais-je posé la tête sur l’oreiller que j’ai sombré dans un sommeil agité. Peut-être à cause du mouvement des vagues, ou simplement parce que j’étais inquiète. Quoi qu’il en soit je dormis mal.
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Mar 13 Jan 2015 - 11:30, édité 2 fois
Sujet: Re: Île Cattus, serpents, arme...joli combo • Mission Mar 13 Jan 2015 - 11:24
Quel est l’effet des sirènes sur Zoé?
Oui : Elle est sous le charme et veut aller voler avec eux. Non : Son don de fourchelangue la protège bien.
Spoiler:
Si oui. Hémon la rattrape-t-il avant ?
Oui / Non
Si non. Comprend-il qu’elle lui a caché la vérité ?
Oui / Non
Que se passe-t-il avec la mer ?
Oui : Elle est déchainée, de grandes vagues et d’étranges créatures. Non : Elle les pousse dangereusement vers les rocher.
S’en sortent-ils ?
Oui : Il manœuvre habillement le bateau et ils n’ont rien. Non : Le bateau coule et il faut finir à la nage.
Lundi 22 novembre, bateau, mer Égée - non loin de l'île Cattus
Je me suis réveillée en sursaut. J’entendais comme un chant mais ce n’était pas très mélodieux. De plus le bateau tanguait de plus en plus. J’ai bien cru que j’allais rendre tripes et boyaux. J’ai rejoint Hémon. « Qu’est-ce qui se passe ? » Il pointa quelque chose dans le ciel. « Les sirènes arrivent. Je sais que je suis protéger, mais vous je ne sais pas, alors restez bien à l’intérieur. » Mais j’étais bien trop curieuse de savoir à quoi elles ressemblaient pour que je reste confinée. Je suis sortie sur le pont, me tenant le mieux possible pour ne pas finir à l’eau. Je vis alors une femme, très étrange. Elle tendait la main vers moi. Mais je ne me sentais pas attirée. « Que voulez-vous ? » Peut-être que nous pouvions communiquer avec elles. Elle me regarda et chanta encore, mais je ne ressentais rien, pas d’envie de me jeter dans ses bras ou de passer par-dessus bord. Sans vraiment prendre conscience de ce que je faisais, je lui ai parlé autrement. « Laissez-nous tranquille ! » Elle poussa un cri et s’enfuit. Les autres firent de même.
« Tu es folle ! » Cette exclamation venait de Hémon qui m’avait attrapé par le bras pour me rentrer de force. « La mer est déchaînée, vous ne devriez pas sortir. » Il me paraissait être dans tous ses états, il m’avait même tutoyé. « Et les sirènes…heureusement que je vous avais dis de rester ici, vous imaginez si elles vous avaient emmené ? » Posant ma main sur la sienne, je me voulus rassurante. « Mais elles ne l’ont pas fait, alors calmez-vous. » Il était à moitié furieux et retourna à sa barre. « Non, elles ne l’ont pas fait, parce que vous les avez effrayées. » Je fronçais les sourcils. « Comment ça ? » Il ne me jeta pas un regard. « Vous êtes fourchelangue, vous m’avez menti. » Cette fois-ci, s’était à mon tour de m’énerver. « Je ne vois pas en quoi cela vous regarde. » « C’est ainsi que je me protège d’elles miss Peverell, vous n’auriez pas eu besoin de moi si j’aurais su. » « Bien sur que si, je ne sais pas manœuvrer un bateau. » « De tout manière, nous ne l’aurons plus pour très longtemps encore. » Ce fut la panique qui prit le pas cette fois-ci. « Comment ça ? »
Il pointa quelque chose devant lui. Et je vis très distinctement des rochers surgir de l’eau de manière menaçante. De plus les flots se jetaient sur le pont, je comprenais à présent que j’avais été à deux doigts de finir à l’eau. Hémon manœuvrait comme il pouvait pour nous éloigner de là, mais la mer nous poussait toujours dans cette direction. « Prenez vos affaires et mettez un gilet ! » J’ai filé dans la cabine pour récupérer mon sac à dos. Cependant je cherchais les gilets sans les trouver, je ne savais même pas à quoi ça ressemblait. Alors que je me relevais après avoir regardé sous le banc, je vis un truc orange devant mon visage. « Je vais vous le mettre, mettez ceci d’abord. » J’enfilais une veste et il attacha le gilet, serrant un peu partout pour pas que je le perde. « Il me servira à quoi ? » Il ne me regarda pas. « A ne pas couler quand nous serons à l’eau. » J’ouvris de grands yeux. « Mais vous aviez dis… » Il me coupa la parole. « Je sais ce que j’ai dis, mais c’est trop tard. » Et en effet, j’entendis un bruit sourd et je fus propulsée en direction du capitaine. Nous venions de heurter les rochers. « Vous avez vos affaires ? » Je hochais la tête, mettant mon sac sur le dos. Lui-même avait pris différentes choses avec lui. Il m’attrapa par la main. « Nous ne sommes pas loin, restez bien avec moi. Et rappelez-vous. Tant que vous êtes avec moi, je ne vous laisserais pas vous noyer. » Voilà qui était super rassurant…
Je le suivis sur le pont et nous avons rejoins doucement les eaux. Nous étions ballottés par les flots, mais il avait agrippé fermement mon gilet. « Gardez la tête hors de l’eau, évitez d’avaler l’eau et surtout pas de geste brusque, il y a pleins de rocher, il ne faudrait pas vous empaler. » Voilà qui était une nouvelle fois très réconfortant.
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Mar 13 Jan 2015 - 15:35, édité 3 fois
Sujet: Re: Île Cattus, serpents, arme...joli combo • Mission Mar 13 Jan 2015 - 14:43
Se blessent-ils avec les rochers ?
Oui & Oui : Les deux sont blessés. Oui & Non : Zoé est blessée. Non & Oui : Hémon est blessé. Non & Non : Aucun des deux n’est blessé.
Zoé perd-t-elle Hémon ?
Oui / Non
Atteignent-ils une plage ?
Oui / Non
Lundi 22 novembre, dans l'eau, mer Égée - non loin de l'île Cattus
Sincèrement ? J’étais morte de trouille. Je savais nager. Merlin merci, ma mère m’avait forcé à prendre des leçons avec mon précepteur avant d’entrer à Poudlard. Mais là, au milieu d’une mer gelée, agitée, j’avais l’impression de ressembler à une mouche qui serait tombée dans le lac noir. Mes pensées m’entrainèrent tout naturellement vers les monstres marins et je commençais à me demander ce qui vivait sous moi, ce qui pourrait venir me dévorer sans que je ne le voie venir. Perdue dans mes pensées, de l’eau s’infiltra dans ma bouche et je la recrachais en toussant. « Fermez la bouche voyons ! » Mais c’est qu’il me faisait la morale en plus ! Je nageais comme je pouvais, tout en essayant de ne pas boire l’eau salée. J’étais en partie tirée par Hémon qui peinait tout autant que moi. Je sentais les rochers tout près de moi, j’en ai touché quelques-uns pour me pousser plus un avant.
Une vague m’a séparé d’Hémon, j’en ai profité pour avaler un bon litre d’eau. J’ai bien cru que je resterais sous l’eau cette fois-ci. Je me suis agrippée à un rocher et j’ai toussé, toussé et encore toussé lorsque j’ai eu de l’air. J’avais les poumons en feu, un vieux goût de sel dans la bouche et surtout, j’étais paniquée. Je respirais de manière inégale et je sentais mon cœur qui commençait à s’emballer. « Ne fais pas de crise maintenant, reste calme, respire, ne fait pas de crise maintenant, respire, zen, respire, Zoé, respire. » Je me parlais à moi-même, essayant de retrouver mon calme. « Inspire, expire, inspire, expire, respire, reste calme, surtout ne panique pas, tout va bien aller. » On aurait dit que je parlais à une petite fille que je tenterais de rassurer…enfin presque.
Je commençais à me sentir mieux, les battements de mon cœur se faisaient déjà moins forts. En regardant autour de moi, je cherchais mon guide. Je ne le voyais pas. « Hémon ! » je tendais l’oreille. Rien. « Hémon ! » Toujours pas de réponse. « Hémon ! » Cette fois-ci, j’avais laissé place à la panique, ce fut un sifflement aigu. J’entendis une réponse, mais je n’étais pas certaine. « Zoé ! » S’était également un sifflement. Il fallait croire qu’on les entendait mieux à travers le fracas des vagues. A contre cœur, je lâchais mon rocher et je me suis mise à nager comme j’ai pu. Je l’appelais de temps en temps et ne me fiais qu’à sa voix. Elle me guidait, elle m’indiquait la direction à suivre.
Au bout d’un moment je vis quelque chose qui ressemblait à une plage au milieu des rochers. Il était là, debout à me faire des gestes. Je voulu lui faire signe de la main mais j’ai encore pu la tasse. Je me battais contre l’eau. Certes mon gilet me poussait vers le haut, mais mes habits gorgés d’eau et mon sac à dos me tiraient vers le fond sans aucune pitié. Je sentis une main m’attraper et me remonter à la surface. Sur le dos, je me laissais tracter, je me fichais bien de savoir si s’était en direction de la place ou au milieu de la mer, je n’en pouvais juste plus. « Hémon… » S’était un chuchotement, il était la seule personne actuellement à pouvoir m’aider, me sortir de là. J’avais eu confiance en lui. Je fermais les yeux.
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Mar 13 Jan 2015 - 16:10, édité 2 fois
Lorsque j’ai ouvert les yeux, j’ai poussé un crier et appeler mon guide. Je me suis redressée d’un coup, ce qui me provoqua des lancées au niveau de la tête. J’entendais des pas, je ne savais pas où j’étais, je n’avais plus mon sac et encore moins ma baguette. Je n’avais plus non plus mes vêtements, sans parler des couteaux que j’avais cachés à certains endroits. Je me sentais nue...sentiment logique étant donné que s’était presque le cas. Un vêtement fin, blanc me couvrait le corps. Nous étions en hivers, mais je n’avais pas froid étrangement.
« Ah vous êtes réveillée Zoé. » S’était Hémon qui venait vers moi. « Nous sommes où ? » Il m’avait rejointe et me tendait un verre d’eau. « Nous sommes sur l’île, une habitante prête cette maison à une anglaise et celle-ci a accepté de nous loger quelques temps. » A l’évocation de la nationalité de notre hôte je me suis montrée très attentive. « Une anglaise ? Peut-être est-ce la personne que je dois rencontrer. » Il secoua la tête. « Je n’en ai aucune idée, elle n’est pas encore rentrée de sa journée de travail et hier soir je n’ai pas vraiment discuté avec elle, je me suis plutôt intéressé à trouver un bateau pour rentrer. » Cette fois-ci, je crus avoir mal entendu. « Vous avez dis hier soir ? » Il hocha la tête. « Tout à fait, je vous ai sortie de l’eau et vous aviez perdu connaissance. Un doc est passé, il a dit que vous n’étiez pas blessée, mais que vous aviez peut-être été traumatisée par le plongeons. » Il secoua la tête et je l’entendis soupirer. « Et puis, vous êtes malade aussi apparemment. » « Les instructions...il les a trouvé dans mes affaires ? » « Tout à fait, il vous a préparé une potion. Pourquoi ne pas m’en avoir parlé sur le bateau ? J’aurais évité de vous perdre et déclenché toute cette panique. » A mon tour de secouer la tête. « Vous n’y êtes pour rien. Et de toute manière, se ne sont pas des choses que l’on raconte facilement. » Il me fit aller dans la cuisine, histoire de manger un morceau et nous avons discuté jusqu’à l’arrivée de notre hôte.
Ce n’est que vers le milieu de l’après-midi que nous avons entendu la porte d’entrée se refermer. J’avais mis mes dernières affaires a sécher et je m’étais assurée que rien ne manquait. Toujours vêtue du drôle de vêtement, je suis allée à la rencontre de l’habitante. « Miss Peverell, je suis heureuse de voir que vous êtes réveillée. » Sa salutation me figea. Comment me connaissait-elle ? « Nous connaissons-nous, miss... ? » Elle ne perdit pas son sourire chaleureux et franchis les dernières mètres nous séparant afin de me serrer la main. « Miss Burnett, mais appelez moi Anastasia voulez-vous ? Nous ne nous sommes jamais vu, mais j’ai écris à Mr Macnair à propos de mes recherches. » Oh, elle était donc la personne qui avait une piste de l’arme, voilà qui était intéressant. « Vous pourrez m’en dire plus peut-être avant que je ne parte demain faire mes recherches ? » Elle acquiesça. « Pas de problème pour moi, mais malheureusement pas devant votre guide. » Chose que je pouvais tout à fait comprendre.
Cependant, Hémon vint me saluer un peu avant le repas du soir. « Je vais rentrer chez moi, une autochtone a accepté de me ramené sur le continent. Malheureusement, plus de voyage en mer pour moi tant que je n’aurais pas un autre bateau. » Je me sentais un peu coupable tout de même par ce qui lui était arrivé. « Si jamais je peux vous aidez pour avoir un bateau ou pour quoi que ce soit, n’hésitez pas à m’envoyer un hibou...et puis, nous nous reverrons peut-être quand même non ? » Il rit doucement. « C’est probable, j’imagine que vous reviendrez, il serait étonnant que vous trouviez ce que vous chercher du premier coup. » Je fus sur mes gardes. « Comment ça ? » Il haussa les épaules. « Hé bien, cette île est vaste, elle recèle beaucoup de trésors et il y a beaucoup de légendes sur elle, alors peut-être que vous irez dans la mauvaise direction, voyez-vous ? » Je hochais la tête, je voyais très bien même. Nous nous sommes quittés sur une accolade. Il était temps pour moi de rattraper ma journée de retard.
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Ven 20 Fév 2015 - 14:48, édité 2 fois