Sujet: We were friends, one time • Sirius&Trèfle (mission) Ven 10 Oct 2014 - 23:18
" j'ai oublié la chaleur de ton sourire "
Miss Greengrass, Mr Black. » Bon, déjà, ça commençait bien. J'ai relu au moins une quinzaine de fois Greengrass en recevant l'ordre de Mission et puis... Depuis un quart d'heure, sur un ponton qui donne sur ce lac, je relis encore une fois son nom, comme pour me persuader que c'est une erreur. Un rire nerveux, un soupir rageur et je fourre la missive dans le fond de la poche de mon épais manteau. En plus, on caille.
Il était tôt, sacrément tôt même. J'avais envoyé un patronus sans saveur à Trèfle lui indiquant de se pointer de bonne heure ici. Je ne pense pas que les moldus réagissent agréablement, lorsqu'ils verront deux guignols avec des pieds palmés et des branchis. Alors j'attendais, tremblotant et claquant des dents, de la buée filant entre mes lèvres. « Drôle de pays... » Au moins, il y avait du bon chocolat, non ? Bref, on était pas là pour faire du tourisme.
Arrivé en Suisse, c'était déjà pas une panacée. Le voyage en portoloin, un repérage à deux d'une froideur mortelle où nous n'avions quasiment pas parlé d'autre chose que de la mission et où, finalement, on s'empêchait l'un et l'autre de poser plus de question. Vingt quatre heure qu'on avait posé pieds ici et c'était tout. Deux chambres dans un chalet, des œillades fuyantes et une appréhension d'adolescents. La mission serait longue et rude. Parce qu'il allait falloir qu'on brise la glace... Qu'on coopère. Facile à dire, alors qu'il y a déjà plusieurs années qu'on ne s'est pas souris sincèrement.
La froid m'engourdissant les doigts, je décide d'allumer une cigarette, assis en tailleur sur mon ponton me gelant les miches. Il n'y a que dans ma tête que fumer une cigarette dégèle les doigts, c'est une illusion que j'aime entretenir. Machinalement, je prends le sac que j'ai emmené. Paquet de clope, livre sur les créatures vivant dans l'eau et autres peuplades de ce type, branchiflores, un paquet de gâteau écrasé et des lunettes de soleil. Sauf qu'on caille juste. Un livre sur les genoux, je tire sur ma cigarette sans parvenir à lire ce qui se dessine devant moi. Pourtant, je l'ai lu et relu dès lors où j'ai appris que j'étais en mission sous marine... Mais il y a une chose qui me travaille encore plus que les êtres qu'on va pouvoir rencontrer. Encore plus encore que l'inquiétude quand au stock de branchiflore que j'ai dévalisé à droite à gauche... Trèfle. J'avais buté pile et net sur son nom. Amèrement et avec une tristesse enfouis et caché depuis bien longtemps. On ne s'adressait plus la parole qu'en cas de force majeur ou parce que c'était nécessaire. On s'adressait des regards farouches pour mieux jouer les lâches. Tout ça pour une gueguerre qui durait depuis longtemps et qu'on ne s'était jamais pardonné. J'ai du mal à lui pardonner... je devrais, mais j'y arrive pas. Je redoute le moment où on se retrouvera finalement l'un à côté de l'autre, sans oser parler. Ou ce sera froid. Rien de plus.
J'aimerais qu'on puisse rester côte à côte et que le silence ne pèse plus. Je l'aimerais.
J'entends le son caractéristique du transplanage et l'odeur de son parfum. J'inspire lentement en fermant les yeux, les doigts crispés autour de ma cigarette. Je n'ai pas le courage de te saluer, Trèfle.
Dernière édition par Sirius Black le Jeu 6 Nov 2014 - 18:40, édité 1 fois
Sujet: Re: We were friends, one time • Sirius&Trèfle (mission) Sam 11 Oct 2014 - 15:56
« La culpabilité et le péché ne sont que peurs du passé. »
— Charles P. Curtis.
« Vieux fou ! », s'insurgea Trèfle pour au moins la dixième fois. Il n'était pas sans savoir qu'elle et Sirius n'étaient pas en très bons termes. Leur bonne entente, leur amitié... ce n'était que du passé et Dumbledore semblait vivre encore dans ce passé. Il avait apparemment oublié leur dispute, leur froideur pendant les réunions, leurs regards fuyants. « Il l'a fait exprès, j'en suis sûre. » Elle parle toute seule au beau milieu de cette chambre rustique, louée dans le seul chalet de la région proche du lac. A vrai dire, Trèfle n'était pas en colère... elle avait plutôt peur de lui faire face.
Elle revoyait son expression lors de la rentrée, alors qu'elle se tenait en compagnie de ce groupe détestable de serpentard, son fiancé y compris. La déception ! Et elle... elle n'avait pas été capable de soutenir son regard davantage, préférant fuir que d'affronter la triste réalité : elle l'avait trahi. Mais en même temps, elle lui en voulait ! Aucun soutien ! Elle en aurait eu tellement besoin. Elle était tellement seule à cette époque. Triste aussi. Mais maintenant, la page était tournée, elle était libre !
Avec un soupir, elle s'affala sur son lit, les bras en croix. L'un de ses mains ne rencontra pas le touché soyeux de draps mais percuta un objet plutôt dur ! Grimaçant, elle tourna la tête et découvrit le Monstrueux Livre des Monstres, maintenu fermé par une lanière de cuir. Lorsqu'elle avait reçu sa mission, la jeune femme avait tout de suite dressé un inventaire des créatures aquatiques qu'ils seraient amenés à rencontrer. Rien de bien rassurant. Puis, un chien de lumière s'engouffra dans son antre et la voix de Sirius, neutre et morne, s'en échappa. Rendez-vous de bonne heure hein ! Leurs chambres étaient voisines et il n'avait pas eu le "courage" de venir taper à sa porte... elle aurait fait pareil !
Nouveau soupir. Le soleil allait se lever d'ici une petite heure. Trèfle commença alors à se préparer pour leur mission. Pantalon serré et débardeur pour garder une fluidité de mouvement. Certes il ne faisait pas très chaud voire même frisquet dans la région, mais sous l'eau et dans le feu de l'action, elle allait se réchauffer. Elle noua ses cheveux en une queue haute pour qu'ils s'étalent pas dans l'eau et ne lui cache la vue. Sa baguette se logea dans un étui qu'elle utilisait au boulot et elle rajouta un poignard. Parler dans l'eau risquerait d'être compliqué... mais au moins cela rendra leur mission plus facile. Après tout, ils ne seront pas obligés de parler.
Fin prête, Trèfle passa un épais manteau sur ses épaules et transplana sur le ponton. Sous l'effet du froid, des nuages de vapeur s'échappaient de ses lèvres au rythme de sa respiration. Sirius ne se retourna pas. Une étincelle de tristesse s'alluma dans son regard mais elle ne dit rien. Elle ne pouvait pas lui en vouloir. Sirius s'était occupé du stock de branchiflore. « On peut y aller ! N'oublie pas d'emporter le sac avec toi. » Ce voix était douce et neutre. Il n'y avait pas d'ordre ni d'agression dans son ton. C'était juste... pour dire quelque chose. Trèfle accompagna ses paroles en retirant son manteau, dansant d'un pied à l'autre pour se réchauffer le temps d'entrer dans l'eau. Ne voulant pas rester aussi peu vêtue dans ce froid, elle saisit l'ingrédient et l'engouffra dans sa bouche. Aussitôt, elle ressentit une douleur dans le cou et à ses extrémités. Elle avait comme l'impression d'étouffer. Elle plongea dans le lac et se fut la délivrance. Trèfle était encore à la surface, attendant son partenaire. L'eau était encore clair, illuminée par la lumière du jour. Mais en bas, il faisait sombre. La jeune femme jeta un oeil à son montre pour surveiller la durée de leur souffle branchiflorien.
Les dés du destin:
Dé n°1 : Combien de temps dure la branchiflore qu'elle ingurgite ? Deux OUI : Plus d'une heure Un OUI : Une heure pile 0 OUI : Moins d'une heure
Dé n°2 : Objectif, trouver le peuple de l'eau Oui : Un être de l'eau vient à leur rencontre et leur fait signe de le suivre Non : Ils doivent se débrouiller tout seul.
Une douce voix retentit alors au loin, comme un choix mélodieux et attirant. Il y avait du mouvement en bas. Quelque chose se rapprochait. Trèfle porta la main à sa baguette mais ne la tira pas en reconnaissant un être de l'eau. Le triton avait la peau grisâtre et de longs cheveux vert sombres et emmélés encadraient son visage qui était loin de ressembler au folklore moldu. Ses iris d'un jaune semblable à la couleur de leur émail lui donnaient un air animal peu avenant. Son collier de corde et de cailloux se balançait au rythme de ses mouvements. Son torse humanoïde semblait puissant et musclé tout comme sa queue argentée. Il était grand, très grand. Deux mètres, voire plus. Sirius s'immergea au moment où la créature arrivait à son niveau. « Suivez-moi ! ». Sa voix était d'une pure beauté. Trèfle regarda son partenaire pour s'assurer qu'il était prêt, puis elle suivit la créature en s'enfonçant dans les profondeurs abyssales du lac.
Dernière édition par Trèfle Greengrass le Sam 11 Oct 2014 - 16:10, édité 3 fois
Sujet: Re: We were friends, one time • Sirius&Trèfle (mission) Jeu 6 Nov 2014 - 18:37
" j'ai oublié la chaleur de ton sourire "
M« N’oublie pas d’emporter le sac bec toi. » C’était un des rares échos de sa voix que j’avais entendu depuis longtemps. Il ne me semblait plus aussi familier qu’il l’avait été. Je n’avais même pas vraiment fait attention à ce qu’elle m’avait dit, je m’étais attaché à sa voix, à son ton, à la mélodie triste et lointaine qu’évoquait le son de sa voix. Je n’ai réagis qu’à son entrée dans l’eau. Le remous fracassant des vagues et… les goutes froides en plein sur mon nez. Un sursaut et j’agite ma masse emmitouflé dans mon manteau en laine. Ah oui… La mission. Je tire une branchiflore entre mes doigts et la regarde avec peine. Je déteste cette saloperie. Je hais les manger, je hais la sensation. Tous ! En plus, j’aime pas nager. Je soupire avec dégout et grince des dents une bonne dizaine de fois avant de l’enfourner dans ma bouche.
Cette sensation… Par Merlin ! Elle est infâme ! Loin des punitions de ma mère, mais sensiblement aussi traitre ! Vive, et déchirante, pas assez pour faire véritablement mal, mais silencieuse. Je m’en serais presque étouffé, mais je retiens ma douleur, quitte à ne pas passer pour un gamin difficile. Je chasse mon manteau de mes épaules et me penche contre le bord, avec une moue dégouté. Va bien falloir que j’y aille, j’ai pas le choix. Je regarde Trèfle, enfin, comme pour lui demander si je suis vraiment obligé…
Les dés du destin:
Dé n#1 : Combien de temps durera la branchiflore Oui/Oui : Plus d'une heure Oui/non : Une heure Non/Non : Moins d'une heure
Comme une masse sans grace, mon corps s’écrase sur l’eau en repoussant Trèfle. Elle est froide ! On a beau avoir les pieds palmés, elle est gelée ! « Il pouvait pas choisir une autre saison, celui-là ! » Celui là étant Dumbledore. Traitre ! D’une part, il nous collait en mission alors qu’on se parlait plus depuis des années et en plus, on était dans un lac froid à crevé !
Un poisson me passe le long de la jambe…. Un cri rauque m’échappe. S’il n’avait été que rauque. Il était ridicule, incongrus ! Tout virait pour faire de cette mission un enfer. Dans la panique, j’avais attrapé le bras de Trèfle en jetant des regards apeuré dans l’eau. « Si tu fais un commentaire, je t’étripe… » J’avais marmonné dans ma barbe… Dans l’espoir qu’elle n’entende pas grand chose…
Loin d’être au bout de mes surprises, un triton, qui, à mon humble avis, était loin d’être charmant, vint à notre rencontre. J’en avais déjà vu. De loin en fait. Pas d’aussi prêt. J’avoue que j’étais moyennement en confiance, même si dans l’absolu… On a rien à craindre, non ?
Suivez-moi, qu’il disait… Oui, bah, on va pas se tirer maintenant qu’on est là. J’ai pas le temps de lui faire une sourire qui aurait plus ressembler à un grimace qu’il se sauve déjà dans les tréfonds de son lac. Là, on s’attaquait à un sérieux morceaux. Déjà que j’avais horreur de nager, je devais probablement ressembler à une vieille grenouille atteint de rhumatisme. Oui, je nage pas vite, encore moins avec grace. Je suis une bête terrestre, figurez vous ! Je saisis ma baguette fermement, parce que comme on dit, mieux vaut prévenir que guérir. Plus on s’enfonce, plus je traine la patte… ou les palmes. On a du nager une bonne dizaine de minute pour rejoindre le fond du lac. Et encore… Il fait tellement sombre que c’est à se demander si c’est vraiment le fond. « Lumos ! »
L’eau vibra. Lourdement. Elle gronde, au point de vriller la tête, comme un énorme ronflement. Un tremblement, que sais-je Ok, c’était une mauvaise idée. Une putain de mauvaise idée. L’être de l’eau me fixe d’un air assassin. Je fixe alors à mon tour Trèfle, l’air de dire que je n’y suis pour rien. Et j’y suis pour rien !
Les dés du destin:
Dé n#2: Que va t-il arriver avec le tremblement ? Oui : Une ombre gigantesque passe au dessus d’eux Non : Le grondement cesse et tout redevient silencieux.
Sujet: Re: We were friends, one time • Sirius&Trèfle (mission) Ven 7 Nov 2014 - 17:04
« La culpabilité et le péché ne sont que peurs du passé. »
— Charles P. Curtis.
Le temps suit son cours mais parfois, les gens, eux, demeurent les mêmes. C’est le cas de Sirius. On a beau être en froid, il garde cette même mimique un peu comique lorsqu’il est obligé de faire quelque chose qui lui déplait. Ses lèvres sont tordues, son nez plissé… Il avait ce genre d’expression en général la veille des grandes vacances, lorsqu’il devait retourner chez lui ou lorsqu’il recevait un courrier de sa mère. Il avait eu ce même regard écœuré lorsqu’il avait découvert son retournement, lorsqu’il la vue en compagnie de Dolohov. Sirius finit enfin par se plonger dans l’eau du lac, créant une vague qui la submergea. Bien, maintenant quel beau tableau : deux humains grelottant dans l’eau et dotés de branchies et de doigts palmés. Génial ! Soudainement, le maraudeur poussa une sorte de cri tout en s'accrochant à son bras. Trèfle, alerte, se crispa et regarda autour pour voir ce qui avait bien pu effrayer son camarade de mission. Une anguille se faufila entre ses jambes et s’éloigna. Je ne pus m’empêcher d’hausser un sourcil moqueur et de laisser un léger sourire se dessiner sur mes lèvres. « Si tu fais un commentaire, je t’étripe… ». Mon sourcil se haussa un peu plus haut mais je ne dis rien.
Nous nagions donc depuis plusieurs minutes, toujours plus profondément dans le lac. Au début, ce ne fut pas une mince affaire. Trèfle n’avait jamais vraiment eu l’occasion d’utiliser une branchiflore. C’était vraiment étrange. Elle avait l’impression de se mouvoir avec un peu plus de facilité que si elle avait conservé une apparence normale. Enfin, Sirius ne s’en sortait pas vraiment mieux, c’était rassurant. La lumière se tarit progressivement et Sirius lança le sortilège de lumos pour nous éclairer. Cela aurait pu être une bonne idée si soudainement un grondement sourd ne s’était mis à nus menacer. D’instinct, j’avais sorti ma baguette, tournoyant sur moi-même pour repérer un quelconque danger mais rien. Le tremblement cessa et tout redevint silencieux. Je jetais un regard à Sirius. Peut-être devrions-nous nous passer de lumière pour cette fois.
L’être de l’eau continue sa route et il semble accélérer. Serait-il effrayer ou impatient ? Il s’arrête. Je perçois le sol sous mes pieds. Nous avons enfin attend le fond. Vingt minutes se sont déjà écoulée d’après ma montre. Son bras se tend dans une direction. Nous y voilà enfin. Cela ressemble à des ruines, non pas d'habitation mais un peu comme dans les clairière druidiques. C'est à la fois fascinant et effrayant. Trèfle ne put s'empêcher de frissonner. « On a encore une bonne demi-heure avant que les effets ne s’estompent. » Tandis qu'elle parlait, des bulles s'échappaient de ses lèvres et elle devait bien articuler pour se faire comprendre. C'était ridicule. Mais elle ne s'en rendit pas vraiment compte, attirée par cet endroit tout bonnement magique. Elle n'était plus avec cet ancien ami en froid. Elle était avec quelqu'un qui l'accompagnait dans cette aventure.
C’est ton destin:
Dé n°1 : Le montre de Trèfle marche-t-elle encore ? Oui : Elle peut tranquillement surveiller leur temps de respiration. Non : Elle ne fonctionne plus mais elle ne s’en rend pas compte de suite. Peut être au prochain post.
Dé n°2 : Sont-ils attaqués par des créatures ? Si que des non : Non, il y a juste un troupeau d’hyppocampe qui nagent dans leur direction. Si trois oui : un calamar géant mais pas genre le gentil du lac de Poudlard. Trèfle se fait attraper. Elle ne peut rien faire Si deux oui : Un banc de Strangulot apparait et Trèfle se fait emporter et se débat comme elle peut. Elle arrive à en éloigner quelques-uns. Si un oui : Un kappa ! Il les menace. Genre s’ils font un pas de plus il attaque.
Trèfle se mit à nager entre les algues, avançant prudemment jusqu'à la sorte d'entrée représenter par un mont rocheux, un peu comme un dolmen. Des runes étaient gravées dans la pierre et elle les caressa doucement, comme si par ce simple geste elle pourrait en comprendre le sens. Rien à l'horizon. Quelques boullus jouent entre les ruines mais rien de foncièrement dangereux. Baguette en main, Trèfle s'avança mais à peine eut-elle franchit la porte qu'un banc de Strangulus sortit d'une sorte de grotte et fonça dans sa direction. Elle poussa un cri de surprise et d'effroi lorsqu'elle se fit emporter par les créatures qui cherchaient à l'étrangler. Elles lui tiraient les cheveux ces saloperies. Avec quelques sortilèges, elle réussit à un repousser quelques uns mais elle n'en était pas vraiment débarrassée. Ils avaoent réussi à arracher son élatique et ses cheveux s'éparpillaient dans l'eau, laissant les doigts crochus des stragulus s'y entourer pour mieux encore la persécuter. Ils griffaient son visage, quelques gouttes de sang teinture légèrement l'eau du lac.
Dernière édition par Trèfle Greengrass le Ven 7 Nov 2014 - 17:17, édité 2 fois
Sujet: Re: We were friends, one time • Sirius&Trèfle (mission) Dim 9 Nov 2014 - 23:35
" j'ai oublié la chaleur de ton sourire "
J’avais fait une gaffe. Pas une petite gaffe. Et visiblement, je ne mesurais pas bien l’ampleur de la chose… Je crois. L’eau avait tremblé. Du moins, c’est l’impression que j’en avais, puis plus rien. Juste le silence… Je m’excuse silencieusement auprès de l’être de l’eau et éteint aussitôt mon sort. « Nox… » un murmure, des bulles. L’obscurité, de nouveau.
C’est pire. On y voit comme à travers une pelle, mais on a pas vraiment le choix. J’en veux toujours à Albus de m’avoir coller sur cette mission… Je me tiens proche de Trèfle, du moins, du mieux que je peux. Non pas que j’ai peur, mais je ne suis pas rassuré et puis, je m’en voudrais s’il lui arrivait quelque chose. L’être nous montre une direction, mais sérieusement, je peine à voir… Il me faut plusieurs secondes pour distinguer ce qui s’y trouve. Un entrelacement de plantes, de tronc… Des bibelots laissés tombés au fond du lac brillent par endroit. C’est bucolique, et j’en prendrais presque du plaisir si on avait pas une mission à accomplir… Et qu’il faisait moins froid. La voix de Trèfle prêt de moi me fait sursauter. « On a encore une bonne demi-heure avant que les effets ne s’estompent. » Je l’observe, longuement, farouchement. C’est encore étrange de me tenir comme ça, prêt d’elle et de faire comme si de rien était… pourtant, nous n’avons pas le temps de discuter… pas encore. Le temps joue contre nous et qui sait ce qui nage dans le fond de ce lac.
Elle se lance avant moi, sans peur et sans reproche ! Ca me fait sourire un brin… J’ai toujours ma baguette, mais je ne m’en sers pas encore. Moi et les bestioles de l’eau, on s’est jamais trop entendu. Je nage au dessus d’elle pour essayer de voir un peu plus loin le domaine qui s’étends devant nous. Alors… on allait devoir chercher là dedans… ? Ok, c’était immense, tortueux. Sombre et …
Salement peuplés ! Merde, Trèfle ! Un cri rugit d’en bas. Et moi, quand on touche à mes amis, je deviens fou. Un chien fou, oui. Je brandis ma baguette vers elle… Ok, pas le temps de réfléchir ! Visé dans l’eau, c’est une chose, sauver ses amis… Une autre. « - Impedimenta. » Parfois, il vaut mieux gagner du temps !
Jouez à destin pour changer de vie!:
Est-ce que Sir Patmol aura de la veine et libèrera la douce Trèfle ? - 1 Oui - Son sort touche Trèfle. + 2 Oui - Son sort touche un Strangulot qui libère Trèfle. + 1 Oui -Son sort échoue et les Strangulots se jettent sur lui
e me surprends à pousser un petit cri de victoire et nage aussi vite que possible vers Trèfle, donnant des coups de pieds aux moindres strangulots qui essayent de s’en approcher ! Je prends la main de Trèfle pour l’en éloigner et de nouveau, lance un sort contre ses salopards ! « Lashlabask » J’en ébouillante certains, mais on est loin d’être tranquille
Dernière édition par Sirius Black le Dim 9 Nov 2014 - 23:40, édité 3 fois
Sujet: Re: We were friends, one time • Sirius&Trèfle (mission) Jeu 13 Nov 2014 - 8:02
« La culpabilité et le péché ne sont que peurs du passé. »
— Charles P. Curtis.
*Lance les dés* ... Ha bah ça, c'est vraiment pas de bol !:
Dé n°1 : Arrivent-il à échapper aux strangulos ?
Oui : Ils ont cessé de les poursuivre pour partir dans la direction opposée. Etrange... Non : RUN MY FRIEND RUUUUUUUn (ou plutôt SWIIIMMM)
Dé n°2 : Ils s'enfoncent dans les ruines. Que se passe-t-il ?
S'ils sont toujours poursuivis : Oui : Ils se réfugient dans une grotte et font tomber des pierres pour leur bloquer le passage. Non : Ils sont encerclés. Les créatures leur tournent autour dangereusement.
S'ils ont eu de la chance, plusieurs directions possibles. Il faut faire un choix. Oui : Trèfle découvre une inscription sur la pierre, lisible cette fois ci. Une sorte d'avertissement s'ils continuent plus avant. Assurément, c'est le bon chemin. Non : Ils partent à la recherche d'indices.
Un coup de poing par-ci, un coup de pied par là, Trèfle se bat comme elle peut contre ces démons des eaux. Les doigts immobilisent son poignet et elle ne peut viser et lancer de sortilège pour se défendre. Saloperie. Comment faire ? Elle était peu à peu prise dans leurs filets. Soudainement, un rai de lumière inonda les lieux et expulsa le strangulo qui maintenait sa main qui tenait sa baguette. Un cri ! Sirius ! Trèfle sent son cœur s'emballer de joie et de soulagement. Toute seule, elle n'aurait pu s'en sortir. Il se fraie un chemin, tentant d'écarter ses monstres. J'en fais de même et arrive à me libérer. Elle sent une nouvelle pression sur son poignet mais cette fois-ci, ce contact la rassure. Des doigts humains pour l'emmener loin d'eux.
Tout comme lui, elle essaie d'éloigner les créatures mais elles sont trop nombreuses. L'angoisse teinte ses traits et elle enserre plus fermement les doigts de son ami. Elle n'a pas le temps de penser à ce rapprochement. Elle n'a pas la tête à cela pour l'instant. Là ! Ils sont moins nombreux ! « Lumos maxima ! » L'endroit s'éclaire soudainement, éblouissant les stangulos. Trèfle en profite pour s'extirper de ce piège, tenant toujours la main de Sirius pour l'emmener avec elle. Ils se lanceront bientôt à leur poursuite, il fallait nager vite pour essayer de les semer. La jeune femme remuait des jambes le plus rapidement possible, essayant de contrôler ces palmes qu'elle avait entre les orteils. Sa vitesse était accrue... mais pas suffisamment.
Un strangulo nous barra le chemin. Puis un autre. Sur la droite, encore un. Sur la gauche aussi. Ils formaient un cercle et nageait lentement autour d'eux, le cercle se refermant petit à petit. Trèfle se mit contre le dos de Sirius, baguette brandie, prête à lancer un autre sortilège. « Sirius... » C'est peut être la première fois qu'elle l'appelle par son prénom... qu'elle l'appelle tout court depuis leur dispute. « Je suis désolée. » Elle avait besoin de le dire... Et pourquoi a-t-elle du attendre que la situation soit aussi critique pour dire ce simple mot ? Elle rageait !
Dernière édition par Trèfle Greengrass le Jeu 13 Nov 2014 - 8:24, édité 4 fois