Sujet: L'alcool nous fait parfois dire des bêtises, mais des bêtises en vers [PV James] Dim 15 Déc 2013 - 19:40
Rire et oublier un peu le temps qui passe, s'amuser et dépasser ses limites. Défis, oui ! Pourvu qu'on en rit
Alcool et Poésie
La baguette s’agitait dans les airs, un coup à droite, un coup à gauche, le tout accompagnait d’un mouvement souple du poignet. On aurait pu croire à un chef d’orchestre menant sa troupe de musicien sur un adagio des plus romantiques, on aurait pu y croire mais en y regardant de plus loin, les artistes disparaissaient pour laisser place à un mobilier d’appartement. D’ailleurs, une multitude d’objets valsait dans les airs, une danse rapide et organisée au rythme des coups de baguette, oubliant le bordel pour faire place nette. Quelques minutes plus tard, tout était prêt, mains sur les hanches, Trèfle soupira longuement. Sur un coup de tête elle avait envoyé un hibou à James pour qu’il vienne passer la soirée. Elle l’avait fait entre deux entrainements au boulot, alors quand elle est rentrée dans son tout récent cocon, la jeune femme avait complètement oublié que rien n’était rangé.
Les récents évènements l’avaient épuisée mentalement et elle n’avait jamais vraiment envie de se retrouver seule dans son appartement. Alors elle sortait, dormait chez des amis parfois ou rentrait tard, vivant au rythme des potions de vitalité, ce qui expliquait le désordre. Enfin, ça lui ferait du bien de voir ce foutu Potter. Un sourire éclaira son visage tandis qu’un souvenir s’imposait en elle. Bien des choses avaient changé depuis Poudlard. Si au début il ne s’entendait pas très bien pour de nombreuses raisons, entre autre Evans, sa famille et sa scolarité au milieu des serpents. Mais il y avait eu leur rupture, et la fuite de Trèfle et aussi son adhésion à l’Ordre du Phénix, et toutes ces choses les avaient rapprochées.
Et puis, il fallait aussi qu’il se change les idées ce petit bout de chou. Depuis que c’était fini avec la harpie, James n’était jamais très en forme malgré les efforts de Sirius, le réconfort de ses amis et leurs idées de « retrouvailles ». En ce moment, ce dont il avait besoin, c’est de s’éclater un peu, boire beaucoup et ne pas parler de ça. Et qui de mieux que Trèfle, cette fille qui n’arrivait pas à s’entendre avec la rouquine. Tout en sifflotant, la petite dernière des Greengrass, bien qu’elle ne fasse plus réellement partie de cette famille aux yeux de son sang, sortit les quelques bouteilles qu’elle avait gardé en prévision dans son réfrigérateur. Ce truc moldu était une véritable merveille. En fait, elle adorait les trucs moldu et dans son appartement on pouvait voir une télévision, des photos fixes, quelques disques de groupes moldu également. Et enfin, la clochette de l’interphone retentit et Trèfle se détacha d’ouvrir. Quelques secondes plus tard, le temps de monter la volée de marche qui menait au dernier étage, James fit son apparition, un sac à la main remplie de bouteille. « Pfiou, tu n’as pas lésiné sur la quantité. » Au bout d’une heure, ils avaient déjà bien consommé et remuait au beau milieu de la pièce au rythme d’ACDC, ou un groupe moldu qu’elle faisait découvrir à son compagnon de beuverie. Bon, les paroles étaient un peu gores, genre le chanteur demandait s’ils voulaient du sang. Leur sang, celui qui coulait dans leur gosier, c’était du whisky … pur feu, des vampires se nourrissant à l’alcool le temps d’une soirée.
Une heure plus tard, ils buvaient toujours dans son canapé cette fois. Trèfle rigolait à gorge déployée, les larmes aux yeux, embarquée dans ce fou rire dû … dû à quoi d’ailleurs. Elle ne s’en souvenait même plus et son rire redoubla à cette pensée. Et puis vint le temps des défis, devant vider cul sec un shooter. Et puis … « Pas cap de passer une soirée avec un centaure, et … et … en parlant en rime. » Le regard s’écarquilla un instant avant qu’un fou rire ne la reprenne. « Bah arrête, c’trop facile ça. ». Prenant la main de son amie, Trèfle transplana à l’orée de la forêt de Septenaigue. « Hou houuuuu, les centaures. » Elle crie en mettant ses mains autour de ses lèvres pour faire haut-parleur. Son pas n’est pas assuré, elle titube un peu mais elle s’en fout.
Ils n’eurent pas très longtemps à attendre, ou est-ce le temps qui passait plus vite avec les vapeurs d’alcool ? Un groupe de centaures passa sous leur nez, galopant à tout va. « Heyyyy ». Son cri sembla attirer leur attention puisqu’ils s’arrêtèrent. Se raclant la gorge et ignorant les pouffements de rire de son ami, Trèfle se concentra. « Pardonnez mon insolence, mais je ne pouvais rester dans le silence », elle s’inclina en essayant de se retenir de rire. « Me permettez-vous d’abuser de votre temps, pour trouver conseil en vos mots réconfortants. »Après tout, n’était-ce pas les créatures les plus sages, détentrices de précieux indices sur le futur.
Sujet: Re: L'alcool nous fait parfois dire des bêtises, mais des bêtises en vers [PV James] Jeu 19 Déc 2013 - 23:08
- Trèfle & James -
Alcool & Poésie
L’heure était venue de prendre une pause, et de se changer un peu les idées. Bon, ok, il avait en quelques sortes passé les derniers mois à prendre des pauses et à se changer les idées - mais merde, hein, il en avait besoin. Ces histoires de meurtres, ses études, ses relations avec Lily, ses relations avec Remus - ok, c’était peut-être une petite anomalie dans son sens des priorités, mais surtout ses relations avec Lily -, toutes ces choses avaient fait que prendre du temps pour lui était devenu une absolue priorité. Et depuis quelques temps, la détente était devenue synonyme de Trèfle Greengrass. Tout n’avait pas toujours été tout rose entre eux. Il fallait dire qu’ils n’étaient pas vraiment faits pour s’entendre. Une ancienne Serpentard… qui avait une dent contre sa dulcinée Lily Evans… ouais, non, les meilleures conditions n’étaient pas vraiment réunies. Mais en des temps aussi sombres, il fallait parfois être capable de mettre les anciens différents de côté. Ils étaient du même camps. C’était une base solide pour se découvrir des points commun. Le premier et le principal de ces points communs? Une passion irraisonnée pour le whisky pur feu. Et c’était bien la raison pour laquelle il en avait amené un stock assez incroyable ce soir là. Et qu’il avait un très, très large sourire aux lèvres au moment où la porte de l’appartement de la jeune femme s’ouvrit sur lui. Le problème? Certains avaient l’alcool mauvais, Trèfle et lui avaient l’alcool stupide. Explication: ils avaient tendance à se lancer tout un tas de défi qu’ils ne se privaient jamais de réaliser, juste pour se prouver qu’ils avaient des couilles - enfin des ovaires pour elle, mais vous avez compris l’image. Tout y passait. Concours de magie. Transplanages à des endroits complètement absurdes. Courses sur balais ivres morts. Canulars via hiboux à des personnes qui n’avaient strictement rien demandé. Il était même arrivé à James de capturer un chartier pour lui apprendre les phrases les plus grossières qui lui venaient à l’esprit pour ensuite le relâcher chez Dumbledore - qui bien sûr avait immédiatement compris qui était responsable, et le lui avait fait comprendre en gardant le chartier pour le mettre en travers de son propre chemin aussi souvent que possible. Et lui faire subir les insultes qu’il lui avait appris. Un grand homme, Dumbledore - même aux yeux d’un Maraudeur. Pour un peu, il aurait essayé de l’intégrer au clan. Donc, défis, beuverie, Trèfle. Ce coup-ci, il avait fait fort - peut-être pour se venger du coup du chartier et de ses conséquences imprévues, allez savoir. Mais le fait était qu’il avait croisé plusieurs centaures alors qu’il faisait des virées inopinées dans la Forêt Interdite à Poudlard et… ouais, il avait fantasmé sur une situation de ce genre pendant des millénaires. Parler en rime. Pendant une soirée entière. Avec des centaures. C’était juste… ouais, magnifique. Et Trèfle ne disait jamais non à ce genre de stupidités - la preuve, quand il avait proposé son plan machiavélique, elle avait éclaté de rire. Et en deux temps, trois mouvements ils avaient transplanté à l’orée de la forêt de Septenaigue pour se retrouver face à face avec une bande de mi-hommes mi-chevaux qui, s’ils étaient probablement assez dubitatifs de leur attitude, n’en laissaient rien paraître. Ils eurent tout juste droit à un regard vaguement méprisant, un coup d’oeil vers la Lune, et un « Mars nous avait prévenu de votre arrivée » laconique de la part de celui qui semblait être leur leader. C’était étrange, ce visage sans aucune expression, ce calme à toute épreuve. Il n’arrivait pas à savoir si intérieurement les créatures les trouvaient profondément drôles ou profondément agaçantes - bah, tant pis, dans le doute ils allaient donner tout ce qu’ils avaient. De réputation les centaures n’étaient pas supposés être des créatures trop agressives ou trop dangereuses. Ce n’étaient pas comme s’ils avaient décidé de leur tirer la queue ou de se sertir d’eux comme de mules… James but une longue gorgée du whisky pur feu dont il ne s’était bien évidemment pas séparé, et une fois cette gorgée absorbée… prit cette remarque mystique comme un encouragement, à tord ou à raison. Et ce n’était pas comme s’il allait Trèfle se ridiculiser toute seule. Alors il fit sa plus belle révérence, et lança: « Nous sommes deux âmes égarées, en quête d’un peu de vérité! » Diantre, il n’avait pas été si poli et formel depuis… depuis… jamais? Merde, il n’aurait jamais pensé que ça puisse être aussi drôle. Il brandit sa bouteille: « Nous avons bien tenté de trouver un peu de raison, mais elle n’était certainement pas dans la boisson… » Il se redressa enfin - wow, tête qui tourne, tête qui tourne. Et en prime, les centaures les regardaient toujours fixement. Peut-être même un peu froidement. Ok, espoir ruiné, toute cette histoire ne les faisait probablement pas rire intérieurement - avec un peu de chance, ils n’en avaient peut-être juste rien à faire et pensaient que cette histoire était écrite dans la Grande Ourse? A terme, le centaure alpha se contenta de déclarer simplement: « Les sorciers sont vraiment des créatures insondables ». Et là, c’était un peu l’hôpital qui se foutait de la charité, non?
Sujet: Re: L'alcool nous fait parfois dire des bêtises, mais des bêtises en vers [PV James] Sam 21 Déc 2013 - 15:47
Rire et oublier un peu le temps qui passe, s'amuser et dépasser ses limites. Défis, oui ! Pourvu qu'on en rit
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Devant le regard méprisant du centaure, Trèfle eut beaucoup de mal à se retenir de rire. Et puis, il fallait aussi avouer que le monde tanguait dangereusement, lui donnant légèrement mal au cœur. La vodka pure glace n’était peut-être pas une si bonne idée que ça finalement. Ainsi, les planètes avaient prédit leur arrivée … Mars qui plus est ! « Et à propos de Venus, m’avez-vous vu avec un … gugus ? » Ha, la solitude finissait par peser sur son âme. Et puis, depuis qu’elle avait revu son amour de jeunesse, Trèfle se sentait un peu perdue. Peut-être qu’ils pourraient lui en dire davantage ; hélas leur attention était entièrement tournée vers James qui avait décidé de se prêter lui aussi au jeu.
Le dos courbé, le maraudeur leur offrait sa plus belle révérence et il fallait avouer que, malgré son état d’ébriété on ne peut plus certain, il avait une certaine classe. C’était là les pensées d’une femme tout aussi bourrée que lui. Trèfle s’appuya avec nonchalance contre le tronc d’un arbre, une nonchalance bien cachée derrière ce besoin de trouver un appui sûr. « Nous avons bien tenté de trouver un peu de raison, mais elle n’était certainement pas dans la boisson… Quelle bien triste vérité, si triste d’un pouffement de rire s’échappa d’entre ses lèvres. Du coté des centaures, toujours cette posture si noble, tellement froide … Tante Marsilla leur ressemblait à un point inimaginable et à peine cette pensée lui effleura l’esprit que le visage de ladite tante se posa sur le facies du centaure. « Oh !». Toussotant violement, la jeune femma manquant de s’étrangler tant la surprise était énorme.
Mais le regard de ces créatures était à nouveau posé sur elle. Attendaient-ils quelque chose ? Quelle continue encore dans son discours ? Essayant de reprendre contenance, la blonde marcha jusqu’à son compagnon de beuverie, titubant parfois dangereusement jusqu’à retrouver un peu d’équilibre grâce à son épaule. « Mon ami et moi avons besoin de conseils, nous ne parvenons pas à trouver le sommeil. ». Le bras s’enroule complètement autour de ses épaules et glisse même sur la taille du maraudeurs, n’étant pas très grande cela était bien plus confortable. « Vous qui connaissez l’avenir, devons-nous combattre ou fuir ? ». La question était soudaine mais exprimait entièrement ses peurs. Sous l’effet de l’alcool, Trèfle en oubliait presque cette retenue qui lui était propre, laissant sa mauvaise humeur derrière un enthousiasme et un sourire qui ne laissait rien transparaitre. Sa mission avec Evans qui avait failli mal tourner, l’attaque de l’asile de Sainte Mangouste … les endoloris, jamais elle n’avait subi ce sortilège et la sensation était encore fermement inscrite dans son esprit. Que dire, que faire, où aller … rester ? « L’avenir est flou … incertain … changeant! ». Ca c'était de la réponse ... hyper précis !
Sujet: Re: L'alcool nous fait parfois dire des bêtises, mais des bêtises en vers [PV James] Mar 24 Déc 2013 - 19:38
- Trèfle & James -
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James, il aimait bien les centaures. Il n’y avait pas besoin d’aller chercher très loin pour trouver les raisons de cette affection - il était un cerf, après tout, et comme les centaures bah il avait quatre pattes et quand il se mettait à courir on disait qu’il galopait. Ouais, il n’en fallait pas beaucoup pour gagner son estime. Surtout quand il avait commencé à charger sur le whisky pur-feu. Mais là tout de suite, les centaures commençaient surtout à le laisser un peu trop au dépourvu. « L’avenir est flou… incertain… changeant… » sérieusement? On aurait dit la divination à pas cher qu’on leur servait à Poudlard, dans le cours du même nom. Pendant des heures et des heures de classes et de souffrance intense, une espèce de vieille harpie lui avait répété qu’il allait mourir jeune, très jeune - et bien jusqu’à preuve du contraire, il était encore en vie. En bref, il aimait bien les animaux à quatre pattes avec des sabots, mais il pensait que non, on ne pouvait pas prévenir l’avenir, ou alors simplement en étant évasif au possible et/ou en ne disant que de la merde. Conséquence? Il eut un grand éclat de rire en entendant la réplique du centaure, un éclat de rire qu’il tenta de dissimuler dans une violente quinte de toux à la « je me suis étouffé avec mon whisky », mais il avait l’étrange impression que personne n’était dupe. Surtout pas Trèfle, qui à ce stade de la conversation avait passé son bras autour de sa taille et s’appuyait très largement sur lui - il n’allait pas s’en plaindre cela dit -, et qui du coup aurait eu du mal à rater ses sursauts d’hilarité. Alors il fallut noyer le poisson et poser une nouvelle question histoire de ne pas passer pour un gros sceptique et donc pour un malotru. Personne ne savait grand chose sur les centaures, mais il avait dans l’idée qu’ils n’étaient pas très très sympathiques avec les inconnus qui commettaient l’affront de se moquer d’eux. Surtout à en juger l’énième regard noir que lui jeta l’homme-cheval. Bref. Raclement de gorge. « Messire, nous vous supplions, donnez-nous plus de précision! » Messire, oui, il se sentait chevaleresque ce soir. Et puis le centaure leva les yeux vers le ciel et déclara avec tout le sérieux du monde: « Les étoiles sont troubles ce soir… ». Mon cul ouais. C’étaient eux qui étaient troubles. Un air de pur désespoir au visage, James se tourna vers Trèfle: « Trèfle, tu crois que les centaures… possèdent une drogue qu’on ne connaît pas encore?! » Ouais, il considérait que dans le doute il fallait parler à Trèfle en rimes aussi. Histoire de rester dans le bain. Et puis il se dit… certes, ils prenaient les centaures pour des illuminés, mais ils étaient les deux abrutis qui parlaient comme un auteur du XVIIIe siècle. « Si on peut en récupérer la composition, tu auras bien plus qu’accompli ta mission! » ajouta-t-il à l’intention de la jeune femme. Il l’avait défiée de parler en rimes pendant tout un soir, mais hé, s’ils découvraient ceux à quoi les centaures tournaient pour passer leur vie à tripper sur les étoiles ils pourraient limite devenir des stars!
Sujet: Re: L'alcool nous fait parfois dire des bêtises, mais des bêtises en vers [PV James] Ven 27 Déc 2013 - 10:39
s'évader dans les vapeurs d'alcool et vivre une expérience incroyable
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Comment ? Comment ne pas éclater de rire face à une telle situation, surtout que le regard des centaures se faisait plus noirs et assassins, les sabots raclaient le sol avec impatience. Mine de rien, Trèfle commençait à être un peu inquiète mais les paroles chevaleresque de son ami lui rendirent le sourire. Quelle noblesse ... Quelle bonne grosse blague. Mais le centaure continua avec ses foutues étoiles troubles.
Sans aucune discrétion, la jeune femme poussa un long et bruyant soupir. Et James semblait tout aussi désespéré qu'elle. « Trèfle, tu crois que les centaures… possèdent une drogue qu’on ne connaît pas encore?! » Son regard s'écarquilla et l'expression qui y brillait était du genre "non mais t'as fumé quoi aujourd'hui" surtout qu'il commençait à s'adresser à elle en rimes aussi. « Si on peut en récupérer la composition, tu auras bien plus qu’accompli ta mission! » Non, pas encore un défi ! « Je suis déjà en pleine mission, c'est à ton tour d'avoir l'air d'un con. » La rime sonnait moins noble, mais elle restait une rime, n'est-ce pas. Bruit de sabot plus intense. Les centiares semblaient vraiment énervés maintenant. « Hum peut être devrions nous nous mettre à courir, au risque de en charpie finir. » La phrase avait moins de sens et elle avait inversé des mots, mais n'oublions pas que son taux d'alcool était relativement élevé. Ses doigts tirèrent sur la manche du sorcier, descendant jusqu'à sa main pour la saisie et la serrer doucement. « Allez viens abruti, oublions ce défi ! » Elle espérait simplement que ce bougre de maraudeur suive son instinct et ne pousse pas le défi trop loin. À Poudlard il était réputé pour ça n'est-ce pas ?
Sujet: Re: L'alcool nous fait parfois dire des bêtises, mais des bêtises en vers [PV James] Lun 30 Déc 2013 - 0:07
- Trèfle & James -
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C’était tout à fait le genre de soirée après laquelle on se réveillait la tête dans le cul et la tête pleine de « pourquoi?! », le genre de soirée qu’on déchiffrait des heures durant, comme les tasses en cours de divination, dans l’espoir de trouver un sens aux choses que l’on avait bien pu faire sous l’emprise de l’alcool. Problème: James craignait bien que le concept du « parler en vers à des centaures dans la forêt de Septenaigue » lui échappe totalement une fois les brumes du whisky pur-feu évaporées. Bah. Ca ferait au moins un bon souvenir. Parce que Trèfle le suivait totalement. Il lui avait parlé en rime à elle aussi alors qu’ils n’avaient jamais stipulé une telle clause dans le défi initial? Elle lui répondait de la même façon. Et elle avait beau lui dire de partir, d’oublier le défi, lui tirer la manche pour qu’ils quittent la forêt fissa, il avait l’impression qu’elle le poussait au contraire à continuer la provocation. A moins qu’elle n’ait vraiment peur de l’air menaçant du centaure? Bah. Son honneur lui interdisait d’avorter si vite une mission. Alors il brandit le poing, histoire de rajouter à tout le côté théâtral de la scène qui était en train de se jouer: « Trèfle, voyons! Je ne partirai pas sans avoir au moins posé la question! ». Il se tourna vers le centaure, fermement campé sur ses deux pieds. Au pire, si les choses tournaient mal il pourrait toujours se transformer en cerf et détaler avec la jeune femme sur son dos. Même si merde, elle était pas au courant. Hé mais Trèfle sur un cerf… trèfle… herbivore… niahaha, la blague serait trop bonne pour l’ignorer. Bref. « Centaures, je vous en supplie! Dites-moi ce qui vous fait ainsi lire dans la nuit! ». Chose inquiétante dans cette histoire: les phrases en rimes commençaient à venir un peu trop facilement, et il se sentait capable de tenir une conversation entière à ce rythme là, chose qui n’avait réellement pas lieu d’être. Il jeta un regard vers Trèfle - qui à vrai dire avait vraiment l’air de vouloir décamper. Pendant ce temps, les centaures tapaient du pied d’un air fort peu aimable. Et James… bah James, ça lui donnait envie de faire du poney. Il fut coupé dans son rêve équestre par le chef de file qui grogna plus qu’il ne dit: « Notre sagesse supérieuse, humain ». Ha, tiens, il avait l’impression que ce n’était pas vraiment un compliment. Penaud, il se tourna vers Trèfle: « Je crois qu’ils ne nous aiment pas… Mon coeur se brise, là… » Un temps de réflexion: « Tu avais peut-être raison, le temps serait venu de rentrer à la maison? »
Sujet: Re: L'alcool nous fait parfois dire des bêtises, mais des bêtises en vers [PV James] Sam 4 Jan 2014 - 22:12
s'évader dans les vapeurs d'alcool et vivre une expérience incroyable
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Trèfle faillit se taper le front lorsqu'elle vit son compagnon de beuverie brandir le poing tel un révolutionnaire sur les murs de la Bastille. Il ne partira pas sans avoir posé une question ... il ne sortira que par la force des baïonnettes aussi tant qu'on y est ! L'insistance de James n'était pas sans déplaire aux centaures et la jeune femme tenta d'attirer son attention en lui faisant les gros yeux, d'un air de dire, "qu'est-ce que tu fous encore toi, t'es vraiment trop con".
Cependant, la réplique du quadrupède sur sa pseudo intelligence supérieure la fit sortir de son état d'inquiétude. « He ho, on n'est pas des ignares ... mon gaillard ! » L'hésitation s'est fait sentir dans sa voix lorsque Trèfle annonça sa rime. Ce n'était pas des plus poli, mais son imagination commençait à partir en fumée. « Je crois qu’ils ne nous aiment pas… Mon cœur se brise, là…». Le regard de Trèfle se retourna vers son ami. Cœur brisé ? Ne l'était-il pas déjà ? Il est étonnant de voir cet éclair de lucidité dans un esprit aussi embrumé par les vapeur d’alcool. Rentrer à la maison ? Non ... Trèfle avait encore une question à poser.
La question qui tue:
"Est-ce que le cœur de mon ami pourra un jour être réparé?". Est-ce qu'ils répondent ? Oui : Ils assurent une guérison prochainement Non : Ils ne veulent pas répondre à cause de son insolence.
Bien qu'elle ne se sente pas très fraiche ni très stable, le pas qu'elle fit un avant des centaure sembla plus assuré, ferme et résolu. « Permettez-moi d'insister ... Est-ce que le coeur de mon ami pourra être réparé ? » Réellement énervé, l'alfa se cabra presque sous son nez et partit avec le reste du troupeau sans un mot de plus. De surprise, Trèfle avait basculé en arrière et se trouvait à présent sur les fesses. Et alors, de chaudes larmes se mirent à couler le long de ses joues et elle ne put retenir un sanglot. Ha, l'alcool ... il rendait parfois misérable. On aurait presque dit une enfant. Tout ce qu'elle voulait savoir, c'est si tout ce qu'elle faisait était bénéfique, si ces soirées ensemble lui faisaient du bien et réparaient peu à peu les dégâts.
made by pandora.
Dernière édition par Trèfle Greengrass le Sam 4 Jan 2014 - 22:18, édité 1 fois
Sujet: Re: L'alcool nous fait parfois dire des bêtises, mais des bêtises en vers [PV James] Ven 30 Mai 2014 - 14:56
L’alcool pour sombrer dans la folie, la noirceur et enfin revenir à la réalité.
Bourrée
James était là, frottant son dos pour tenter de calmer ses larmes mais tout aussi bien rempli qu’elle il finit par tomber lui aussi par terre. Il me proposa de rentrer. Je me souviens d’avoir hoché la tête tout en essayant d’arrêter ces larmes qui s’apparentaient de plus en plus aux chutes du Niagara. Il a essayé de se relever en se tenant au chêne le plus proche, mais sa tentative fut vaine et il se retrouva bien vite les fesses à terre. Une fois, deux fois, trois fois. Un rire éclata soudainement dans la forêt. L’alcool avait également ce don de vous faire passer par tous les états : Trèfle était désormais en train de rire en se tenant le ventre, pointant un doigt moqueur en direction de son ami. Lui aussi finit par se joindre à elle. ----------- Un mal de tête carabiné. Trèfle gémit dans sa phase de réveil, un moment qu’elle détestait après une bonne soirée de beuverie. Sa main tentait de masser ses tempes pour en calmer le martellement intense, mais rien n’y faisait. Ce qu’il lui fallait ? Une bonne potion anti gueule de bois. Elle resta au moins une bonne demi-heure dans son lit, les yeux fermés, respirant le plus doucement possible pour ne pas intensifier ce mal de crane. La matinée commençait à défiler à vitesse grand nimbus et ce que Trèfle détestait le plus au monde : perdre son temps. Prenant son courage à deux mains, la jeune femme repoussa la couverture et se leva avec une lenteur calculée. Bien. Elle n’allait pas tomber cette fois, ses jambes ne tremblaient pas, elle ne voyait pas flou. Elle avait déjà cuvé une bonne partie de sa consommation d’hier soir.
Soulagée et retrouvant une partie de son assurance, la blonde prit le chemin de son salon et c’est à cet instant qu’elle découvrit le maraudeur affalés dans son canapé, une couverture couvrant à peine la moitié de son corps. Trèfle haussa un sourcil moqueur mais décida de le laisser encore dormir quelques minutes, le temps pour elle de préparer le petit déjeuné et une bonne dose de café. Elle ne se souvenait pas de la dernière partie de soirée. Comment étaient-ils rentrés chez elle ? Par quel moyen ? Qu’avaient-ils fait ensuite ? Cela n’avait pas vraiment d’importance. Ils étaient bons amis, tout simplement. Pas de sexe ni de baiser. Elle en était certaine… parce qu’il y avait une certaine harpie hantant toujours et éternellement ses pensées.