|
| Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab | |
| |
| Sujet: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Mer 18 Juin 2014 - 22:38 | |
| L'allée des embrumes n'est pas un lieu pour les gens respectables, pourtant paradoxalement ce sont là que se trouve les gens que l'on juge les plus respectables. Sorciers à la recherche de richesses, de gloires, de pouvoirs ou tout simplement de ramener quelqu'un mort à la vie. C'est une idée un peu folle que voilà. Pourtant, il semblerait que ses trolls de l'Ordre du Phoenix ne soient pas si idiots que cela puisqu'ils auraient pu récupérer un ouvrage de nécromancie. Rabastan avait des doutes face à ce plan. Le corps de leur maître était partie en poussière et jusqu'à ce jour le seul sort de nécromancie qui est véritablement maîtriser sont les inferi. Il doute que Lord Voldemort apprécie de renaître en tant qu'inferi. Il garda toutefois ses idées pour lui, refusant qu'on le considère comme un traitre simplement parce qu'il émet des doutes vis à vis du plan de cette Wright. Il n'arrive pas à la considérer comme la nouvelle dirigeante, comme bien des mangemorts d'ailleurs, mais ils n'ont pas le choix. Jusqu'à ce qu'un nouveau dirigeant apparaît, ils devront se contenter d'elle, aussi étrange soit-elle.
Lorsqu'il pousse la porte de la petite boutique une cloche rouillée teinte. Il rejette en arrière sa capuche et jette un regard aux alentours. Son frère n'est pas encore là. De son pas claudicant il s'avance lourdement, cherchant un objet qui pourrait capter son regard. La nuit dernière ils s'étaient mis d'accord sur un plan, si les phœnix avaient cet objet ils ne pouvaient pas capturer n'importe quel de leurs membres. Ils étaient bien trop précieux pour que toute l'organisation le sache en sa possession et surtout où il pourrait être caché. Ils devaient retrouver l'ouvrage par des moyens magiques. Il devait bien exister un objet qui lui guiderait tout droit au grimoire et il leur suffirait ensuite de le voler. Tuant au passage quelques sangs-de-bourbes et traites à leur sang pour purger ce monde. Main de la gloire, couteau sacrificiel, filtre en tout genre, rien qui ne l’intéresse. Sa boutique est composée de brique et de broque, trouver ce qu'ils recherchent en son sein risque de se révéler bien plus difficile qu'il ne le pense.
« Vous voulez ? » Rabastan se retourne et fait face au vieil homme édenté. Depuis que Beurk est décédé, Barjow gère seul la boutique. Le sorcier s'est toujours demandé si ce dernier était mort d'une mort naturel ou bien poussée vers le sommeil éternel par son camarade. « Monsieur Beurk ! Ravie de vous revoir ! » La face lugubre du vendeur s'éclaircit lorsqu'il comprit qui se tenait devant lui. « Monsieur Lestrange, c'est toujours un plaisir de vous voir dans ma boutique, que cherchez-vous aujourd'hui ? » Rabastan hausse les épaules. « Un objet bien particulier Monsieur Beurk, mais j’attends que mon frère aîné me rejoigne, il m'en voudrait que je choisisse sans lui. » Les yeux du vendeur se mirent à briller de convoitise. Il voit déjà les gallions tomber dans sa main. « Bien, bien. Voulez-vous que je vous montre les derniers arrivages ? Que des produits de qualtiés ! »
|
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Jeu 19 Juin 2014 - 11:17 | |
| La mort du Lord avait plongé tous les mangemorts dans le chaos. Comment leurs projets pourraient –ils se réaliser maintenant que leur seigneur n’était plus ? Rodolphus enrageait. La colère étant une voie tellement plus simple à suivre que le remord ou la remise en question. L’étoile du centaure était responsable, elle devra payer ! Rodolphus ne songe qu’à les détruire ! Mais en bon manipulateur qu’il est, en serviteur dévoué aussi, il sait que la pire des souffrances à infliger à leurs ennemis est d’attaquer par là où ils ne s’y attendent pas. Qui y-aurait-t-il de pire que de ne pas avoir prévu ce qu’on aurait dû prévoir ?
C’est pourquoi quand Circé Wright, leur nouvelle dirigeante par défaut, leur parla de ce livre permettant de ressusciter les morts, Rodolphus se dit que ce serait juste parafait. Si cela fonctionnait, ils y gagnaient tout. Ils prouvaient à leurs ennemis que même la mort n’était pas de taille à affronter Lord Voldemort, sans compter qu’ils marqueraient des points auprès de leur maître. Bien sûr cela pouvait aussi échouer. Si ressusciter les morts était facile, cela se saurait. Mais Rodolphus sait se convaincre d’une fausse réalité. Maintenant, il croit en l’existence de ce livre, il croit en ses pouvoirs. Il croit au retour possible de Voldemort. Quoi que cela nécessite, il le fera.
Et pourtant les informations pour cette mission sont fines. Retrouver un vieux livre, possédé et caché par un groupe ennemi. Ce n’est pas rien, même si cela a le mérite d’être excitant. Mais au-delà de l’adrénaline que cette mission occasionne, il y a des espoirs à ne pas décevoir. Ce n’est pas pour Circé que Rodolphus part en mission. Elle ou un autre il s’en moque bien, homme ou femme cela n’a pas d’importance. Malgré tous ses efforts, elle n’arrivera jamais à la cheville du Lord, mais si elle peut maintenir la cohérence de mangemorts le temps que Rabastan et lui réussissent, alors il est prêt à faire un effort de tolérance et d’obéissance. Pour le moment…
Les frères Lestrange s’étaient mis d’accord pour se retrouver chez Barjow & Beurk. L’emplacement du livre étant tenu secret, il leur fallait un moyen de retrouver sa trace. Demander à Dumbledore étant une situation qui paraissait bien délicate à mettre en œuvre, autant voir s’il n’existait pas une solution alternative. Lorsque la clochette de la porte d’entrée tinta, les deux hommes déjà présents se retournèrent vers lui et Beurk semblait vanter les louanges de ses derniers arrivages au cadet des Lestrange. « Messieurs. » salua simplement Rodolphus. « Bienvenue Monsieur Lestrange. » répondit poliment le vendeur. Il semblait un peu fébrile, sans doute avait-t-il compris qu’il y avait là moyen de faire une excellente affaire. Ce qui serait probablement vrai s’il pouvait fournir aux deux frères un renseignement ou quoi que ce soit d’autres d’utile dans leur mission.
Rodolphus rejoignit les deux hommes et après un regard à son frère comme pour lui demander s’il avait déjà aborder le sujet qui les intéressait avec le vendeur, il reporta son attention sur Monsieur Beurk. « Nous ne venons pas aujourd’hui pour vos produits habituels, mais pour quelque chose de bien particulier. » Beurk écoutait attentivement, pressé sans doute de savoir ce dont il était question. « Nous voudrions un objet, un sort ou n’importe quoi d’autres qui nous permettrait de trouver l’emplacement d’un autre objet. » « Comme pour retrouver un objet perdu ? » « Pas tout à fait, ce serait plus comme une chasse au trésor, nous savons que l’objet existe, mais il nous manque la carte pour le trouver. » « D’accord, d’accord… » Beurk semble réfléchir quelques peu avant de demander à nouveau. « Vous n’auriez pas une partie de l’objet recherché par hasard ou quelque chose qui y serait fortement lié ? Avec un sort et une potion on pousse facilement les deux objets à se réunir. » « Non. » Beurk fait les cents pas réfléchissant à une autre solution. Rodolphus lance un regard à son frère pour voir s’il a une idée pour aiguiller Beurk dans ses recherches. Rabastan est un malin, tout le monde le sait. « Quel type d’objet cherchez vous ? » La dernière des choses que voulait faire Rodolphus c’était donner trop d’informations à Beurk. Il ne lui faisait absolument pas confiance après tout bien souvent les murs ont des oreilles. « Quel type ? C’est-à-dire ? » « Est-ce un objet commun ou véritablement unique ? Avec une description très détaillée on pourrait… » Rodolphus le coupa avant qu’il ne continue. « L’objet est d’apparence très commune, si un simple sort de localisation suffisait nous ne serions pas venus vous voir. Y-a-t-il un moyen, oui ou non, de savoir où a été mis un objet que nous n’avons jamais vu ni touché ? » Au-delà de l’impatience de Rodolphus qui commençait à se sentir, Beurk sembla tiquer sur une partie de la phrase. « Mit ? L’objet aurait-il été déplacé récemment ? » « Oui, durant l’année en cours probablement. » « Et y-a-t-il moyen pour vous d’accéder au lieu d’origine de l’objet ? »
Dernière édition par Rodolphus Lestrange le Sam 21 Mar 2015 - 10:23, édité 1 fois |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Mar 24 Juin 2014 - 11:30 | |
| Il n'eut pas le temps d'attendre, un bref coup d’œil à la boutique et voilà qu'il poussait à son tour la porte. La discussion pu alors s'engager, son frère aiguillait Beurk sans vouloir révéler nos attentions. Bien qu'il ait plusieurs fois eut affaire avec les mangemorts, il n'en fait pas partie. Ils doivent donc rester silencieux à ce sujet, qu'est-ce qui l'empêche de les vendre. Difficile, tout semble bien difficile et Rabastan sent son frère commencer à s'énerver à ses côtés. « Et y-a-t-il moyen pour vous d’accéder au lieu d’origine de l’objet ? » Il hoche de la tête. « Oui. On ne peut savoir où exactement il était dans la pièce, amis nous pouvons retrouver le lieu. » Il jette un bref coup d’œil à son frère, lui faisant comprendre qu'il lui expliquerait tout une fois seul. Cet échange n'échappa au regard avisé du vendeur qui demanda. « Et quel type de lieu est-ce ? Pour trouver un objet des plus à même à vous guider. » Le sorcier lui adressa un sourire carnassier. « Je suis sûre que vous arriverez à trouver cet objet sans cette information. » Sans perdre contenance, l'homme tourne les talons chercher l'objet en question. « Et bien, il a ce dont nous avons besoin. Le tout est maintenant d'arriver au lieu au question. » Lâche-t-il à mi-voix.
Les espions étaient formels, le grimoire avait été récupéré chez une sorcière médiévale. Les moldus avaient dû fermées les visites suites à des perturbations magiques, la résidente n'avait pas apprécié qu'on lui vole son bien. Beurk revient avec un boussole, au centre repose un globe oculaire humain. « L’œil d’Hermès. Il voit tout, passé, présent, futur. Poser la boussole à l'endroit de l'objet, elle vous révélera le passé, il vous suffira alors de désirer l'objet pour le suivre. Elle guidera vos pas. » L'horloge tourne, dehors les forces ennemies complotent déjà pour porter le coup de grâce aux mangemorts. N'ayant pas le temps de tergiverser, Rabastan ne prit pas le temps de réfléchir. « Parfait. Mettez le sur le compte de la famille. » « Bien messieurs. Voulez-vous que je vous l'emballe ? » Comme si cela était un cadeau, ridicule. Le jeune homme s'en saisit et tend l'objet à son frère. « Cela ira, merci. » Rétorque-t-il d'un ton froid. « Bonne journée monsieur Beurk. »
Sur ces mots, il tourne les talons et sort de la boutique, précédent son frère. Une fois dehors, il jette un coup d’œil autours de lui s'assurant qu'il n'y ait aucune oreille indiscrète. « Nous allons devoir faire nos valises et partir en France malheureusement. » Des imbéciles ont fait sauter la tour eiffel, certes ce n'est pas un lieu de toute beauté, mais ils n'auraient pas pu s'en passer ? Pénétrer dans l'état français sera fort difficile maintenant. « Le livre était dans le château de Carcassonne, je pense qu'on devrait passer par l'Espagne ou l'Italie. On traversera moins de territoire pour arriver à destination. » Il pousse un soupire. « Maintenant que nous avons l’œil d’Hermès le tout va être de trouver comment pénétrer dans les lieux. »
|
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Dim 6 Juil 2014 - 17:08 | |
| Finalement Rabastan et Rodolphus était ressortit de la boutique avec l’œil d’Hermès. C’est tout sourire que l’aîné des frères Lestrange observait l’objet, en soi hideux, mais qui devenait superbe au vu de son potentiel. Passé, présent, futur. Avec ça, ils retrouveraient le livre, c’était certain. Il ne restait plus qu’à trouver un moyen d’entrer en France. Quelques heures après Organiser cette petite escapade allait tout de même nécessiter quelques jours, il allait falloir être discret. Faire les choses légalement avait vite était écarté des possibilités. Trop de questions, de paperasses et de traces. D’autant plus que l’œil d’Hermès dans leur bagage aurait pu attirer l’attention d’une quelconque autorité. Alors ils avaient finalement décidés de recourir aux systèmes parallèles. Avec de l’argent et des relations dans les milieux dits « illégaux », trouver un passeur pour utiliser un portoloin à destination de l’Espagne, n’avait pas été ce qu’il y avait de plus compliqué. Par contre il fallait ensuite aller jusqu’à Carcassonne et si cette ville ne serait sans doute pas la ville la plus surveillée de France, il en serait très différemment pour la frontière. Et bien que Rodolphus rechignait à utiliser les moyens de transports moldus, cela était sans doute ce qu’il y avait de plus efficace. C’était sincèrement la partie qui l’avait le plus agacé. Après avoir vaguement entendu parler de transports publics impliquant la présence de moldu, il s’était levé tout en s’écriant : « Prends ce que tu veux je m’en fous, mais s’il faut supporter la présence de moldus, je te préviens faudra me changer en plante verte ou je les exécuterai tous. »Puis sur ces belles paroles, il avait purement et simplement abandonné son frère là, lui laissant le soin de travailler leur itinéraire prochain et régler l’épineux problème du moyen de locomotion. Durant ce temps Rodolphus s’était rendus au manoir familial non pas pour une visite de courtoisie mais pour aller fouiller la cave. La cave des vieilles familles comme celle des Lestrange recèle toujours plein de trésor, mais aussi deux trois trucs bon à jeter. Du moins c’est ce que pensa Rodolphus quand dans un vieux coffre, il tomba sur ses vieux gants et chaussettes en laine de qui dataient de l’époque où il avait eu la maladie verte. Autant dire que cela remontait à un bon moment… Il trouva finalement ce qu’il cherchait bien rangé sur une étagère. Il ouvrit le coffret et en sortit une montre. Un translang en fait. C’était un objet en argent, magnifiquement ouvragé. Un peu ancien certes, Victor Lestrange avait dû le faire faire longtemps auparavant. Pas sûr qu’il soit déclaré d’ailleurs. Rodolphus observa rapidement les motifs ciselés, le hibou symbole de sorcellerie et un serpent, probablement une vipère se mordant la queue, symbole d’éternité. Rodolphus esquissa un sourire satisfait et plaça l’objet dans sa poche. 3 jours après L’ attente était longue à la frontière. Les voitures défilaient les unes après les autres…péniblement. Rodolphus faisait un effort pour ne pas matérialiser oralement son agacement. Il y avait trop de moldus partout autour. Il aimerait bien en envoyer quelques-uns à l’ hôpital, enfin non à la morgue plutôt, voire même directement au cimetière, au fin fond d’un trou de terre sale et humide, surpeuplé d’insectes rampants et hideux. Mais bon, il faudrait qu’il prenne son mal en patience. Mais il n’y avait rien pour s’occuper. Sur la route ils n’avaient croisés que des villes moldus, cela signifiait que des boutiques moldus et que des objets moldus. Même les magazines n’avaient aucuns intérêts, il se fichait pas mal de savoir que le musée machin chose, préparait une exposition sur Vangogh, sérieusement il avait des choses plus importantes à penser. Alors perdre son temps ainsi, alors qu’ils n’avaient pas encore accomplit la moitié de leur quête, c’était agaçant. Il fallait vraiment ramener le maître ! Qu’enfin la pureté des familles de sorcier soit rétablie et les moldus exterminés. « J’ai hâte qu’on en est fini avec cette étape. »C’était bientôt leur tour, il ne restait plus qu’à savoir maintenant, si le passage à la frontière se ferait sans ennuis ou pas. S’ils étaient seulement moldus, ce ne serait pas très compliqué, un simple sortilège ferait l’affaire s'ils venaient à poser trop de questions. Dans le cas contraire, il risquait d’y avoir un peu d’animation. - Lancé de dès:
Résultats : Oui : Au moins un sorcier est présent au poste de frontière. Non : Uniquement des moldus sont présents.
Dernière édition par Rodolphus Lestrange le Sam 21 Mar 2015 - 10:24, édité 2 fois |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Dim 6 Juil 2014 - 17:08 | |
| Le membre ' Rodolphus Lestrange' a effectué l'action suivante : Lancé de sortilège'Dé du destin' : |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Ven 11 Juil 2014 - 13:16 | |
| Est-ce les moldus sont méfiants ? Oui, ils demandent à fouiller les affaires des deux frères. Non, ils les laissent passer sans la moindre question. Si oui, leur sortilège sont-ils remarqués par le ministère français ? Oui, ils vont devoir cesser de faire usage de la magie, car la zone va attirer le regard. Non, il est supposé que c'est un sorcier français. Voilà maintenant trois jours qu'ils étaient allés dans cette boutique, trois jours qu'ils avaient récupéré l'œil d'Hermes. Dés deux, ce fut l'aîné qui posa étrangement le plus de problèmes poussant plusieurs fois à bout Rabastan qui se retient de le traiter de gamins pourris gâter. Cela ne le réjouissait guère de devoir se fondre parmi les moldus, de devoir prendre un bus de la frontière jusqu'à Carcassonne, mais il avait l'habitude de vivre dans l'ombre, de devoir supporter cette vermine... « J'ai hâte qu'on en ait fini avec cette étape. » Rabastan pousse un grognement. « Je t'en prie mon frère, cesse de geindre comme un enfant. » Il lui jette un regard sombre. « Et n'oublie pas qu'ensuite nous allons devoir supporter le bus en compagnie de ces infâmes créatures, alors contiens-toi. » Envisager de prendre les transports moldus avaient été au début une déchéance pour les fiers fils Lestrange. Mais rapidement, cela s'était révélé être une nécessité. Si le translang permettait de tromper les moldus, un sorcier expérimentait se douterait qu'ils sont étrangers.
La file avance lentement, bien trop lentement au goût de Rabastan qui se retrouve à admirer le papier peint grisâtre qui se décolle des murs. Un pas après l'autre, ils avancent. Il fait chaud, trop chaud, en guise de sortilège de fraîcheur, ils semblent avoir une vieille machine blanche qui fait plus de bruit que de fraîcheur. Il pousse un lourd et sursaute lorsqu'il sent une peau moite et suante le frôler. Un frisson de dégoût le parcourt. Malgré la chaleur il avait tenu à s'habiller avec une certaine dignité et avait refusé de porter ce que les moldus nomme des bermudas ou encore des shorts. Il souffrait donc de la chaleur, mais faisait avec. Finalement, ils arrivèrent devant la vitre tant attendue. Derrière une femme lasse, même pas belle, en même temps qu'attendre d'une moldue ? « Vos passeports. » Pas de politesse, rien du tout. Elle était lasse, frustrée et probablement agacée par tous ces touristes qui venaient dans son pauvre pays. Sans un mot, sans la moindre once de charme, il tendit les faux papiers qu'il gardait sur lui. « Posez-les sur le comptoir. » Encore un abruti, voilà ce que traduisait son ton. Quelle chance elle avait de vivre dans cette ignorance ! Si seulement elle savait qu'il avait tué pour moins que cela.
Elle s'en saisit, les regarde et les rend aux deux sorciers. « C'est bon, vous pouvez y aller. » Il attrape les papiers et s'en va sans un mot. Elle a dû de la chance, beaucoup de chance. « Que merlin nous protège... » Il devint pâle comme la mort quand il comprit que le bus qui attendait était le leur. Il déglutit. L'idée de devoir monter dans cette chose le répugnait, mais il n'avait pas le choix. « On pourra toujours provoquer un accident et les tuer avant de sortir de ce... Ce bus. » Il avait lâché le dernier mot avec dégoût. Il aurait préféré prendre le train, mais on leur avait assuré que c'était impossible, trop prévisible, trop surveiller. D'un pas lourd, il se dirigea, bagage en main, vers ce petit homme qui semblait être celui qui récupérer les billets. « Vous foutez vos bagages sur le tas et vous montez. » À chacun de ses mots sa moustache frémissait, ce qui donnait l'impression qu'elle était habitée par des petites créatures. Sans un mot, il déposa leur bagage avec précaution sur les autres valises et monta pour l'enfer.
Dernière édition par Rabastan Lestrange le Ven 11 Juil 2014 - 13:54, édité 1 fois |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Ven 11 Juil 2014 - 13:16 | |
| Le membre ' Rabastan Lestrange' a effectué l'action suivante : Lancé de sortilège#1 'Dé du destin' : -------------------------------- #2 'Dé du destin' : |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Dim 24 Aoû 2014 - 13:00 | |
| - Lancés de dés:
Y-a-t-il un sorcier dans le bus ? Oui : Il y en a un. Non : Uniquement des moldus.
Y-a-t-il un contrôle du bus sur la route ? Oui : Il y a un contrôle moldu. Non : Il n’y a rien.
Cette mission avait tout pour mettre à rude épreuve les frères Lestrange. Rodolphus devait bien avouer que jamais il ne se serait plié à ce cinéma si ce n’avait été pour le maître. S’il y avait un espoir, même infime de le ramener, il devait absolument le saisir. C’est ce qu’il se répétait encore et encore, depuis que son frère lui avait rappelé qu’ils allaient devoir prendre un…bus. Comme si les Moldus n’en n’avaient pas assez de leurs voitures, à la fois lentes et bruyantes, voilà qu’en plus ils avaient inventés le bus, encore plus lent et réunissant ensemble jusqu’à une cinquantaine de sang de bourbe. Mais avant le bus, il fallait déjà supporter les files d’attentes, le regard méprisant de la femme aussi sympathique que les gobelins de Gringotts et un conducteur sans doute aussi aimable que la chadrine qu’il avait rencontré quelques mois auparavant.
Quand Rabastan émit l’hypothèse de causer un accident avant la fin du voyage et de tous les tuer, Rodolphus eut son premier sourire satisfait de la journée et trouva dans ces mots de quoi supporter le voyage. S’assurant que personne ne pouvait les entendre, il dit à son frère :
« Voilà ce que je te propose. On monte dans ce bus, non loin de la fin du voyage, on jette un sort de sommeil sur tout le monde sauf le chauffeur qu’on met sous impérium. Une fois descendu du bus on lui demande de repartir et de se jeter dans le premier recoin mortel qu’il trouvera. »
Ils ne les tueraient pas personnellement et il y avait toujours un risque que quelque uns survivent, mais c’était déjà mieux que rien. Rodolphus n’avait pas le goût de Bellatrix pour ce qui touche à la transformation de meurtres en œuvre d’arts. De plus pour lui il ne s’agissait que de se faire plaisir et d’évacuer ainsi un peu de frustration. C’est donc presque guilleret qu’il monta dans le bus. Mais le simple fait d’observer les deux allées de sièges suffit à le faire redescendre de son nuage. Il y avait beaucoup de monde mine de rien. Pourquoi est-ce qu’autant de gens se rendaient à Carcassonne ? Cité médiévale s’il se souvenait bien, ou quelque chose dans le genre. Il finit par prendre place. Il n’y avait personne sur la rangée de sièges derrière et une personne devant. Il aurait voulu que son périmètre d’air respirable soit plus large mais il n’avait pas eu le choix.
Le voyage n’avait en soi rien d’agréable. Le chauffeur conduisait de façon abrupte par conséquent le moindre trou était parfaitement ressentit. Avec la chaleur extérieure, la température intérieure était insupportable et ce n’était ces petits trucs là, au-dessus de leur tête qui allait les rafraîchir.
« Foutu inventions moldus. »râla dans un souffle Rodolphus.
Il n’avait pas parlé bien fort, mais de toute façon il ne craignait pas vraiment que quiconque fasse attention à ses paroles. La plupart des voyageurs dormaient, d’autres parlaient entre eux avec animation et d’autres encore semblaient perdus dans la contemplation des paysages, très banals que le bus traversait. C’est bien pour cela, qu’il ne s’attendait guère à ce qui suivit.
« Oui c’est vrai que ça n’a rien à voir avec notre magicobus, c’est plus reposant. »
La personne installée devant eux s’était retournée et le regardait avec un grand sourire. Rodolphus lui était abasourdit. « Pardon ? »
L’autre voyageur visiblement guilleret eut un rire amusé.
« Je trouve qu’on est de plus en plus nombreux ces derniers temps à prendre le bus. Faut-dire que la paranoïa Française de ces derniers temps n’aide pas. »
Rodolphus ne fit pas de commentaires. Un sorcier. L’aîné des Lestrange n’en revenait pas. Si son expression s’était fermée, c’était uniquement pour cacher sa frustration qui était revenu au galop. Il entendait encore le sorcier parler sans y faire attention. Sa seule présence risquait fortement d’aller à l’encontre de leurs projets d’attentat sur le bus. Ils ne pouvaient pas prendre le risque de débuter un combat entre sorciers, même si Rodolphus n’envisageait pas que ce type puisse être une menace. Histoire de pouvoir étouffer en paix son agacement et aussi se reconcentrer sur leur mission première, Rodolphus ferma les yeux et se contenta de dire qu’il allait dormir. C’était faux, mais au moins ça le dispensait de continuer à converser avec l’inconnu. Il ne préférait même pas se demander qui était ce type, parce qu’il doutait fortement que ce soit quelqu’un de respectable.
Cependant, il dût bien vite rouvrir les yeux, lorsqu’il entendit des soupirs de contestation à l’avant du bus. Il sentit le bus ralentir, puis se déporter sur le bas-côté et enfin s’arrêter.
« Ah un contrôle routier. » L’inconnu indésirable disait ça si naturellement…sans même se douter de l’envie meurtrière qui s’était emparé de lui au mot contrôle. C’est pourquoi il prit sur lui pour dire :
« Un contrôle de quoi ? » Le sorcier le regarda un instant avant de dire.
« Vous n’êtes pas un habitué de ce type de transports vous ? » La seule expression de Rodolphus suffisait à répondre Non pas vraiment.
« La police contrôle parfois les véhicules venant des frontières pour s’assurer que ce n’est pas un moyen d’alimenter un réseau de trafiquant. Et parfois ils jettent un œil aux bus de touristes. Enfin, vu le nombre de passagers, je ne pense pas qu’ils vérifieront tous les bagages un à un, ce serait trop long… »
Rodolphus intérieurement maudissait tout ce qu’il pouvait maudire. L’étoile du centaure en premier d’ailleurs. C’était sûrement leur faute tiens. Oui ! C’était sûr ! Ceux qui avaient fait sauter la tour Eiffel devaient appartenir à l’étoile du centaure… Rodolphus jeta un œil entendu à son frère. Où était l’œil d’Hermès déjà ? Les contrôleurs vérifièrent les papiers du chauffeur et ceux des passagers. Rodolphus se demanda bien à quoi ça pouvait servir, ça avait déjà été fait à la frontière non ? Imbécile de moldus. Ils ouvrirent les soutes, mais ne demandèrent pas à ce que les bagages soient ouverts. Et finalement le bus repartit.
« Je pense que je n’ai jamais été aussi pressé d’arriver à destination. »
Le prochain arrêt serait Carcassonne.
Dernière édition par Rodolphus Lestrange le Sam 21 Mar 2015 - 10:27, édité 8 fois |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Dim 24 Aoû 2014 - 13:00 | |
| Le membre ' Rodolphus Lestrange' a effectué l'action suivante : Lancé de sortilège'Dé du destin' : |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Mer 10 Sep 2014 - 15:44 | |
| Arrivent-ils à mettre leur meurtre à exécution ? Oui, le sorcier pas très doué s'endors avec les moldus. Non, la cohue les empêche.
Accèdent-ils aisément au château ? Oui, un imerium est le tour est joué. Non, faire une visite moldu est leur seul choix.
|
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Mer 10 Sep 2014 - 15:44 | |
| Le membre ' Rabastan Lestrange' a effectué l'action suivante : Lancé de sortilège#1 'Dé du destin' : -------------------------------- #2 'Dé du destin' : |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Ven 12 Sep 2014 - 10:42 | |
| L'humiliation était la plus totale. Personne ne devrait savoir un mot de cette mascarade. Personne. Grinçant des dents, il monte dans le bus à la suite de son frère. Il s'accroche à l'idée qu'ils finiront tous par mourir. Mais il avance entre deux rangées de moldus puants, grossiers, laids et sans aucun doute idiot. Il retrousse son nez de dégoût devant l'odeur acre de tout ces corps assemblée dans cette grosse boîte de métal inconfortable. Le magicobus a des allures d’hôtel cinq étoiles à coté de cette... cette chose ! D'un pas lourd il avance, suffoquant dans son humiliation de devoir user d'un tel transport en commun. Il finit par s'installer du côté de la fenêtre, muet et boudeur, sachant fort bien que ce n'était pas son frère la cause de tout cela, mais il ne pouvait parler. Il était là, assis avec des moldus, respirant le même air, partageant cette... cette chose avec eux. Il laisse tomber sa tête contre la vitre et ferme les yeux tendit que le bus part. Rapidement un sentiment nauséeux le prix. Il était ici pour le maître, il allait le ramener à la vie, quoi qu'il en coûte et pour le moment le prix à payer est fort cher. Il ferme les yeux dans l'espoir de s'endormir et que ce moment ne soit qu'un lointain souvenir, mais il n'y arrive pas. Le chauffeur ne sait pas conduire et la chaussée ne se dégage pas pour lui.
Bien que faisant mine de dormir, il entend toute la conversation tout à fait honteuse que même son frère. Un sorcier qui a l'habitude des bus moldus ! Et puis quoi encore ! Il ouvre les yeux à moitié faisant signe à son ainé que le plan tient toujours, sorcier ou non, cet homme doit mourir. Tout comme ces moldus abjectes et puis il y a un arrêt... Il pousse un lourd soupire, mais le contrôle routier n'est que bref. Enfin bref, cela semble durer des heures pour lui et il se retient de pousser de lourd soupirs. Heureux d'avoir fait la connaissance de sorciers, l'homme est partie dans une discussion tout à fait exaltante sur sa personne et qui concerne lui, lui, ses lamas et lui. Il évoque la difficulté d'être un sorcier de second ordre et les soucis que cela entraîne la guerre avec la France. Il tient aussi à raconter la vie de ses lamas. De chacun de ses lamas. Il a envie de pleurer. Vraiment. Même sa fiancée Zoé est intéressante à côté de cet homme. Et le temps... le temps qui s'écoule lentement, bien trop lentement. Les heures ne semblent pas passer, le temps semble venir tout droit des montres molles. Il n'en peut plus.
Et enfin... ENFIN ! Le transport s'arrête. Après divers arrêts fort agaçants, n'en pouvant plus il bondit de son siège, baguette levée en l'air et rugit « Somnus ! » Lui qui avait tout à l'heure appeler son frère au calme n'en peut plus, ne tiens plus. Tous excepté son aîné, lui-même et le chauffeur de bus qui ne semblent pas faire attention à ce qui se trame sont endormis. « Je vais chercher les bagages, je te laisse faire la suite. » Il s'en va d'un pas rageur hors du bus jurant qu'il tuera quelqu'un si on ose le faire monter une nouvelle fois dans une telle chose ! Manque de chance, récupérer leurs affaires fut moins aisée qu'il le pensa. Il se battit tout d'abord avec l'ouverture du coffre et ce n'est qu'avec force de juron et de coups de pieds qu'il finit par réussir à ouvrir le coffre. Eut ensuite le soucis de devoir sortir leur bagage qui se révélèrent être tout au fond de la soute. Il jetât sans aucun remord au sol les autres valises jusqu'à tomber sur la leur qu'il réduisit d'un sort pour la glisser dans sa poche.
Ils étaient enfin arrivés à Carcassonne ! Le bus démarra, le coffre encore ouvert telle un cadavre qui recrache ses organes, les bagages tombent à sa suite dans un bruit sourd. Les rares passants jettent des coups d’œil curieux à ce corbillards qui file tout droit vers un monde bien meilleur pour des gens de cette espèce. Ils cherchèrent sans un mot le château, se contentant de suivre les indications donnés par les panneaux. Rabastan se drapant dans un mutisme furieux, bien décidé à mettre à feu et à sang la France une fois sa mission menée à bien pour leur faire payer les impudences qui leur a fait subir. Maintenant qu'ils sont au château, tout devra se faire plus vite. « Ah non messieurs ! Si vous voulez rentrer il faut faire la visite. » Une jeune femme aux allures tout à fait charmante, mais dégoûtantes au vue de ses origines leur montre un petit groupe de touriste. « Le groupe va bientôt partir ! Il est encore temps pour vous d'acheter vos billets ! » Pour le maître. Il fait cela pour le maître. Il veut pleurer.
|
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Ven 12 Sep 2014 - 22:14 | |
| - Spoiler:
Lancé 1 : - Oui : En restant au fond du groupe, ils arrivent à s’esquiver discrètement. - Non : Ils sont coincés jusqu’à la fin de la visite.
Lancé 2 : - Oui : Ils sont obligés d’attendre la fermeture pour entrer dans le château. - Non : Ils réussissent à entrer par un autre côté.
Le sorcier parlait encore et encore, il ne s’arrêtait jamais… Et visiblement, que la conversation soit à sens unique ne semblait pas le déranger. Au départ, Rodolphus espéra que son apparent désintérêt, fondamentalement méprisant le fasse taire, mais ce ne fût malheureusement pas le cas. Ce voyage était absolument infernal. Le trajet interminable et l’air de plus en plus irrespirable. Trop de moldu partout. Assis du côté de l’allée, il observait le sol, concentrant ses pensées sur toutes les façons possible et imaginable de tuer ce sorcier trop bavard. Serait-il possible de l’étouffer avec ses lamas ? Finalement le bus s’arrêta. Rodolphus réalisa alors à quel point il était crispé jusqu’à présent. Mais avant même qu’il ne finisse cette constatation son frère avait bondit et endormis tous les passagers. Le chauffeur qui terminait sa manœuvre ne remarqua pas immédiatement que tous ses passagers s’étaient assoupis, plongés de force dans les bras de Morphée. Rabastan sortit cherchait les bagages, laissant à Rodolphus le soin de terminer leur projet de mise à mort.
« On est arrivé, tout le monde descend ! » Les portes ouvertes depuis l’arrêt avaient déjà permis à Rabastan de sortir et Rodolphus arrivait aux côtés du chauffeur quand ce dernier émit cette phrase sur un ton aussi aimable que celui utilisé lors du départ. « Non je ne crois pas. » Se contenta de répondre Rodolphus, un sourire aux coins des lèvres. Si le chauffeur se demanda ce qu’était cette tige de bois pointé vers lui, il n’eut pas le temps de le formuler. « Impéro. » Ce sortilège était des trois inviolables le favori de Rodolphus. Il permettait de soumettre totalement toutes personnes qui le subissaient et Rodolphus adorait ça. Voir ces yeux vides et ces corps incapable de penser ou d’agir par eux même. Parfaits petits esclaves. Après lui avoir imposé le silence, il lui ordonna d’aller jeter ce bus dans un des quelconques recoins mortels des environs. Le chauffeur n’avait pas le droit d’échouer, tout le monde devait mourir. Rodolphus quitta le bus et c’est avec plaisir qu’il regarda les portes se fermer et le bus démarrer. Il avait toujours l’impression d’avoir traîné dans un bourbier et qu’une douche au désinfectant ne serait pas suffisante, mais il se sentait un peu moins frustré.
Heureusement, leur mission se déroule dans un lieu très visité, le chemin pour s’y rendre est donc très bien indiqué, ce qui leur permet d’éviter de nouveaux contacts avec des moldus. Pas de raisons cependant de se réjouir. Repérés immédiatement par ce qui doit être un guide, ils sont conviés à s’inscrire à la visite guidée. Bien que très peu tentés par l’idée, ils n’ont pas le choix. Sourire blasé à l’appui, Rodolphus se contenta de dire qu’il s’occupait d’aller les inscrire. S’il devait répondre à la moldu, il risquerait d’être désagréable. Cette mission avait sincèrement intérêt à mieux tourner par la suite, car pour le moment on peut dire que la chance n’était pas vraiment de leur côté. Bon sang, se rendre au château ne devrait pas être la partie la plus compliquée de la mission ! Rodolphus trouva rapidement la caisse, même elle était fléchée. Bref, après avoir patienté pour qu’un guichetier rondouillard mais enthousiaste lui vende deux places, il retourna auprès de son frère et du petit groupe qui s’était formé autour de la guide. Malheureusement, le dit groupe était peu important. Sept personnes eux compris, c’était trop peu pour qu’ils puissent s’éclipser en douce. Ils étaient coincés. Il glissa alors à son frère :
« La visite dure environ 1 heure… » Information précieuse que le guichetier lui avait fourni avec plaisir sans même qu’il ne pose la question. « Au moins nous ferons le tour du propriétaire. »
La guide débuta la visite. Les deux frères suivirent donc le groupe à travers les remparts et les couloirs ouverts aux visiteurs. Leurs pas étaient rythmés par la voix de la professionnelle qui dispensait quelques anecdotes et par le son des flash des appareils photos des touristes. Quelques questions étaient parfois échangées, mais Rodolphus n’y prêtait aucunes attentions. Faisant mine d’observer les vues, bibelots et autres objets soit disant digne d’intérêt, il essayait de trouver leur véritable destination. La partie effondrée du château était facilement repérable et bien que l’accès y était interdit par divers rubans et pancartes, il ne semblait pas y avoir de sécurité particulière. La visite, bien que contraignante, ne fût pas aussi pénible que le voyage en bus, du moins au goût de Rodolphus.
« Bien nous avons terminés, pour ceux qui le souhaitent, je vais vous conduire à la boutique de souvenirs. Pour les autres la sortie est juste derrière. Je vous souhaite une bonne fin de journée. »
Peu intéressé par les souvenirs, les deux frères firent mine de prendre le chemin de la sortie. Mais dès qu’ils ne furent plus dans le champ de vision de la guide, Rodolphus demanda à son frère.
« Bien passons aux choses sérieuses. Entrer dans la zone effondrée ne devrait pas être difficile, il va juste falloir éviter de se faire voir. Où faut-il amener l’œil d’Hermès exactement ? » Après quelques secondes, il ajouta : « Au fait combien de chance y a-t-il pour que la sorcière du château soit encore là ? et qu’elle nous accueille aimablement ? »
Dernière édition par Rodolphus Lestrange le Sam 21 Mar 2015 - 10:17, édité 4 fois |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Ven 12 Sep 2014 - 22:14 | |
| Le membre ' Rodolphus Lestrange' a effectué l'action suivante : Lancé de sortilège'Dé du destin' : |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Mar 7 Oct 2014 - 20:18 | |
| Trouve-t-il une entrée facilement ? Oui, la sorcière les attire. Non, le guide tente de les chasser. Comment est la sorcière ? Oui, charmante, elle veut avant tout se venger et compte utiliser les deux frères pour ça. Non, elle veut les tuer. La visite est longue. Coincé entre un touriste allemand et une bande d'asiatiques, Rabastan souffre en silence, la tête digne, chacun de ses pas et celui d'un condamné à mort. Son seul plaisir est de gâcher les photos de ces stupides moldus en passant devant leur appareil au moment critique où le doigt appuie pour prendre la précieuse photo. Il n'écoute que d'une oreille distraite les propos du guide, la plupart du temps c'est aussi intéressant que ses cours d'histoire de la magie, c'est-à-dire aucunement. Il éprouva quelques minutes un vague intérêt pour la légende de la sorcière, mais rapidement il comprit que l'histoire avait été romancée et surtout ridiculisée pour satisfaire les moldus. Ils devraient mourir, un beau feu de joie comme ils savent si bien les faire. Leurs cris de douleurs serait la plus douce des musiques à ses oreilles.
La visite se termine enfin ! Délivrance suprême, il pousse un soupire de soulagement et ne cherche pas à cacher la profonde satisfaction de voir tout ceci se terminer. Il se laisse aller contre un mur tendit que le guide s'en va, les oubliant et les laissant seul prit en grande discussion avec un des moldus. Il faut avouer que son sortilège de confusion est probablement en grande partie la cause de ce soudain désintérêt pour les deux frères. « Bien passons aux choses sérieuses. Entrer dans la zone effondrée ne devrait pas être difficile, il va juste falloir éviter de se faire voir. Où faut-il amener l’œil d’Hermès exactement ? » Rabastan hausse nonchalamment des épaules. « Au fait combien de chance y a-t-il pour que la sorcière du château soit encore là ? Et qu’elle nous accueille aimablement ? » « Nous sommes deux séduisants sangs-purs, ils étaient deux sangs de bourbes, je dirais que nous avons tout de même un peu plus de chance.»Quelques de notes de musiques attirent son oreille, il se détache du mur, mais n'y fait pas attention. « L’œil doit être mis à l'emplacement où était le livre, je pense qu'on devrait trouver son repère.»
Tout en parlant, il avait tiré une tapisserie et tapoter de sa baguette différentes briques. Le regard dans le vague, inconscient de ses gestes. Il ne s'étonne pas des briques qui se retirent les uns après les autres pour former une arche. Il ne cherche pas à avoir si c'est un piège, il pénètre. Son esprit est comme ailleurs, il se laisse simplement guider. Un frisson lui parcourt l'échine, du regard il darde l'obscurité, mais il ne comprend pas quelle est la cause de ce malaise qui s'insinue en lui. Il continue sa route, oubliant presque son frère. Il doit aller là bas, dans ce lieux mystique, il doit y aller, parce qu'elle lui a ordonné tout simplement et il n'a pas d'autre choix que de le faire. Si quelqu'un peut ramener son maître à la vie c'est bien elle. Au fond de son esprit elle lui assure qu'elle va y arriver, qu'il a besoin d'elle et il l'écoute. Il sait que ce n'est pas bien, il sait qu'elle n'est qu'une femme, mais pourtant il l'écoute, parce qu'il n'a pas le choix, parce qu'il a perdu toute forme de conscience, parce que dès que les premières notes de musiques se sont égrenées, il est tout simplement tombé dans son piège.
Dernière édition par Rabastan Lestrange le Mar 7 Oct 2014 - 22:12, édité 1 fois |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Mar 7 Oct 2014 - 20:18 | |
| Le membre ' Rabastan Lestrange' a effectué l'action suivante : Lancé de sortilège#1 'Dé du destin' : -------------------------------- #2 'Dé du destin' : |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Sam 11 Oct 2014 - 8:48 | |
| - Spoiler:
Lancé 1 : Rodolphus réussit-il à se défaire du charme à temps ? Oui => Il réussit, Non => Les deux frères se retrouvent enfermés avec la sorcière.
Lancé 2, Uniquement si oui au lancé un. Le sort d’Ariane leur indique un chemin : Oui => La sorcière toujours décidé à les tuer, modifie le tracé du sort sans qu’ils s’en apperçoivent, Non => Ils arrivent aux abords de son repère, la sorcière leur barre la route
Rabastan n’a aucunes difficultés à révéler le chemin devant permettre aux deux frères d’accomplir leur mission. Cela se fait naturellement sans surprendre aucun des Lestranges qui, inconsciemment, cherchent à rejoindre le point d’origine de la musique qui parvient jusqu’à leur oreille. Ils avancent le long d’un couloir en vieille pierre où il fait bien plus frais, presque froid quand on se rappelle la chaleur qu’ils ont subis jusqu’à maintenant. Mais cela aussi ne les dérange pas. Ils passent devant quelques portes parfois entrouvertes sans même s’arrêter, obstinément attirés par les douces promesses de la sorcière. Elle allait ressusciter le maître. Elle en avait le pouvoir. Il ne fallait pas en douter. Il fallait juste suivre le son de la musique et le ton de sa voix. Elle pouvait exaucer leur souhait. Rodolphus n’avait aucun mal à imaginer ce que la sorcière lui soufflait à l’oreille, car c’était la réalisation de son plus grand désir.
C’est sur cette constatation que quelque chose s’éveilla dans la conscience de Rodolphus. Il ne saurait dire quoi, mais cela le tracassait, comme lorsqu’on a quelque chose sur le bout de la langue mais que ça ne vient pas. Cette sensation frustrante d’être à deux doigts de trouver sans pourtant y arriver. Il continue d’avancer, tandis que la sorcière se fait plus insistante. Ils y sont presque, il ne faut pas s’arrêter maintenant. Puis soudain il trouve, une impression de déjà-vu. Cette sensation il l’a déjà eu. L’impression que ses plus profonds secrets sont révélés, qu’ils deviennent réels et se réaliseront sous peu.
Il avait déjà vécu ça. Dans un registre bien moins agréable certes, mais c’était plus ou moins la même chose qu’avec le Chadrine. La bête d’Artoris lui avait fait prendre conscience de sa plus grande peur et l’avait rendue concrète par des sons. Il avait piégé Rodolphus dans cette crainte et avait failli le tuer. Et aujourd’hui, la sorcière lui faisait miroiter son plus grand désir. Elle leur faisait une belle promesse, mais celle-ci n’était pas plus concrète que les illusions du Chadrine. Que se passait-il ?
« Attends ! »
Il s’était arrêté et avait saisi son frère par le bras pour le forcer d’en faire de même. Sans même le réaliser, il avait la sensation d’avoir entendu une fausse note au loin. Rodolphus était perdu, un peu hagard. Il avait un mal fou à se concentrer. Il ne put que demander à son frère :
« Où-est-ce qu’on va ? »
Sans même attendre la réponse, il regarda autour de lui. Ils étaient à une intersection, il y avait plusieurs couloirs et Rodolphus serait bien incapable de dire duquel ils venaient. Il luttait contre l’envie de reprendre sa route. Quelque chose n’allait pas. Il entendait la sorcière continuait de lui parler, la musique au loin dont le rythme semblait incohérent. Il ne voulait plus l’entendre, ni la sorcière, ni la musique.
« CA SUFFIT SILENCE ! » et le silence fût. Plus rien, si ce n’est l’écho de sa voix dans les couloirs de pierre. Plus de voix, plus de musique, et l’impression désagréable de reprendre enfin conscience de sa propre personne. Rodolphus se tourna vers son frère et lui dit, sur un ton presque agressif :
« On est où là ? Qu’est-ce qui s’est passé ? » Il n’était même pas sûr de vouloir connaître la réponse. Puis il s’adressa au vide : « Assez joué ! Montrez-vous maintenant ! » Mais seul le néant lui répondit. Toute la plénitude et la tranquillité qui l’avait envahi lorsqu’il recherchait la source de la musique avait disparues. Il ne lui restait maintenant que la sensation qu’on s’était joué de lui, et cela l’irritait. « Bon on va pas y passer la journée. »
Rodolphus sortit sa baguette et lança un sort d’Ariane, il ne savait pas vraiment où cela allait le mener, mais ce serait toujours mieux que de rester planté là. Ce que lui cherchait, c’était l’endroit où le livre avait été entreposé par le passé. Mais l’endroit où ils arrivèrent ne semblait pas indiquer la présence d’un présentoir ou de quoique ce soit s’en rapprochant. La pièce était vaste et comportaient quelques ruines, mais il ne put s’intéresser d’avantage à la disposition de la pièce, que la porte se referma derrière eux dans un claquement sec. Un grand courant d’air se fit sentir et enfin la sorcière apparue.
« Etrangers, Voleurs, tous les mêmes ! »
Rodolphus n’hésita pas à pointer sa baguette sur le fantôme. Il en avait plus qu’assez assez des désagréments à répétition de cette mission. Au premier geste de la sorcière il ferait tout ce qu’il pourrait pour se débarrasser d’elle .
Dernière édition par Rodolphus Lestrange le Sam 21 Mar 2015 - 10:18, édité 2 fois |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Sam 11 Oct 2014 - 8:48 | |
| Le membre ' Rodolphus Lestrange' a effectué l'action suivante : Lancé de sortilège'Dé du destin' : |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Dim 19 Oct 2014 - 22:28 | |
| Arrive-t-il à soumettre l'esprit à son désir ? Oui, il arrive avec un sort de magie noir Non, il n'arrive pas, toujours hagard La musique. Il doit saisir la musique. Il tend ses doigts, il veut l'attraper, l'absorber. « Attends ! » Les mots de son frère sont lointain. Si lointain... Il lui jette un regard sombre, quand Rodolphus l'arrête. De quel droit il ose l'arrêter ainsi ? Il tente de se dégager, sans grande conviction pourtant, quelque chose en lui l'alerte. « Où-est-ce qu’on va ? » Il ouvrit la bouche, mais garde le silence, incapable de dire quoi que ce soit. La musique. Il doit la saisir, il doit la rejoindre. « CA SUFFIT SILENCE ! »Il sursaute. Son esprit embrouillé retrouve un peu de clareté. « On est où là ? Qu’est-ce qui s’est passé ? » Il regarde autours de lui perdu. « Je... Je ne sais pas. »Il bredouille maladroitement, ne savant pas vraiment quoi dire. Ni même quoi faire. Il veut retrouver la musique et en même temps... En même temps il est rassuré qu'elle ait enfin cessé. « Assez joué ! Montrez-vous maintenant ! » Il hoche frénétiquement de la tête. Son frère a raison, absolument, mais la musique... Pourquoi ne revient-elle pas ? Il fronce les sourcils. Elle pourra lui redonner force et vigueur. Il ne sera plus un infirme grâce à cette musique. Elle le lui a dit. Elle le lui a assuré. Son frère s'en va. Il le suit d'un pas lourd parce qu'il n'a pas le choix, mais il tend l'oreille, toujours pris sous son charme discret, il en reste soumis.
Quand elle apparut brusquement il ne fut pas surprit. Il l'attendait en réalité. « Etrangers, Voleurs, tous les mêmes ! »D'instinct, il lève sa baguette pour soumettre l'esprit. Le corps réagit dans un vieux réflexe, indépendamment de l'esprit. L'esprit tourne vers lui un regard ardant. La musique résonne de nouveau dans ses oreilles. Sa voix siffle à ses oreilles. « Tue ton frère. »La musique lui ordonne. La musique lui promet tant de choses s'il se soumet. Lentement il se tourne vers son frère, baguette levée. Il n'a jamais rien tenté contre lui. Après tout il n'est que le second. Il est le fils de l'ombre, mais s'il le tue et bien... Sa main tremble sur sa baguette. Il pourrait tant tirer de la mort de son frère. Une lutte intérieur résonne en lui. Que doit-il faire ? Écouter cette voix ? Écouter ses désirs ? Ou bien...
Non. Il est un être de l'ombre. Qu'un être de l'ombre. Et s'il tue son frère. On ne lui pardonnera pas. On ne lui pardonnera jamais. Il ne sera que le fratricide.
Dernière édition par Rabastan Lestrange le Dim 19 Oct 2014 - 23:29, édité 2 fois |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Dim 19 Oct 2014 - 22:28 | |
| Le membre ' Rabastan Lestrange' a effectué l'action suivante : Lancé de sortilège'Dé du destin' : |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Jeu 8 Jan 2015 - 20:45 | |
| Comment en étaient-ils arrivés là ? Cette sorcière était vicieuse et puissante. Rabastan n’était pas un esprit faible, ça Rodolphus le savait. Il pouvait se défaire de cette emprise. Il fallait qu’il le fasse. Parce que sinon…Cela finirait mal, très mal. Rabastan avait levé sa baguette vers Rodolphus. La sorcière avait donné l’ordre au frère cadet de tuer l’aîné. Rodolphus se jura que cette sorcière, esprit ou non, irait bruler en enfer. Lui-même avait levé sa baguette face à son frère. Pour se protéger. Mais Rodolphus savait qu’aucun sortilège ne pourrait le protéger du sortilège de mort, car c’est forcément celui-ci que Rabastan utiliserait. Alors depuis quelques secondes interminables, Rodolphus se demandait si lui, pourrait utiliser ce même sortilège sur son cadet.
Il ne pouvait pas mourir. Rodolphus savait qu’il préfèrerait sa vie à celle de son frère. C’était horrible très certainement. Mais il était bien plus proche d’autres personnes. Amber par exemple, Katherina ça c’était certains, pour elles peut-être et on dit bien peut-être qu’il se mettrait en danger. Mais il n’était pas sûr d’en être capable pour son propre frère. Cela avait un côté ahurissant, si invraisemblable en fait que Rodolphus se demanda comment c’était seulement possible. La sorcière, elle jubilait.
Rodolphus lui hésitait, Rabastan aussi. Il n’avait lancé aucuns sorts, tentait-il de résister au pouvoir de la sorcière. Surement car elle commença à l’enjoindre de se dépêcher. De son côté Rodolphus avait fait son choix. Pas d’avada Kedavra, mais quelque chose qui neutraliserait Rab, assez longtemps pour qu’il puisse se débarrasser de la sorcière. Même si affronter son frère et la sorcière était impossible. Mais Rodolphus était borné, il était capable de nier la vérité si nécessaire. Mais il n’en n’eut pas le loisir. Au moment où il songea à passer à l’action, Rabastan le devança. - Spoiler:
Le sortilège de Rabastan : Oui => dissipe l'esprit de la sorcière. Non => téléporte les deux frères dans une autre pièce. Un très court instant Rodolphus envisagea le pire, avant de se rendre compte qu’il se trouvait, avec Rabastan, dans une autre pièce. « Où sommes-nous ? » demanda Rodolphus. « Là où on devait aller, avant que la sorcière ne nous embrouille. » Devant le regard interrogateur de son frère, il ajouta « J’ai étudié les plans avant de venir. Le livre devait se trouver là. » Il indiqua de la main le bout de la pièce où se trouvait une sorte de pupitre en pierre sur lequel rien ne se trouvait. « Dépêchons-nous avant qu’elle ne nous retrouve. Donne-moi l’œil. » Rabastan suivit Rodolphus auprès du pupitre et fit apparaître l’œil d’Hermès qui devait leur indiquait le chemin à suivre pour retrouver le livre. Pas de merci, pas de bravo, ils n'avaient pas le temps. Une fois la boussole posée, l’œil en son centre se ferma un court instant. Puis il se rouvrit, et des images apparurent. Les deux Lestrange purent voir apparaître alors une femme rousse et un homme saisirent le livre et s’en aller avec. C’était eux qui avaient pris le livre. Les deux frères auraient surement pu assister à la suite et voir les deux voleurs d’origine affronter la sorcière, mais Rodolphus préférait se dépêcher. La sorcière rodait dans les environs, ils pouvaient entendre sa voix vociférer des menaces.
Dernière édition par Rodolphus Lestrange le Sam 21 Mar 2015 - 10:21, édité 6 fois |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Jeu 8 Jan 2015 - 20:45 | |
| Le membre ' Rodolphus Lestrange' a effectué l'action suivante : Lancé de sortilège'Dé du destin' : |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Ven 9 Jan 2015 - 11:20 | |
| - Spoiler:
Lancé de dès n°1 : Oui => La sorcière bloque le transplanage, les deux frères vont devoir l'affronter. Non => Ils réussissent à transplaner avant qu'elle ne les trouve.
Lancé de dès n°2 : Si Oui au lancès n°1 : Oui => La sorcière est battue temporairement, les deux frères s'en vont. Non => La lutte va être plus dure que prévue.
Si Non au lancé n°1 : Oui => Leur transplanage a attiré l'attention des forces de l'ordre Non => Leur transplanage est passé innaperçu. Les deux frères avaient rangés l’œil d’Hermès bien décidés à quitter les lieux et de préférence sans avoir à combattre la sorcière. Sincèrement l’activité affronter à une femme très très contrariée et très puissante, âgée de quelques centaines d’années n’était pas vraiment inscrite dans la liste des occupations favorites de Rodolphus. Par chance, les deux frères purent s’éclipser avant qu’elle ne les retrouve. La première étape de leur mission était réussie et malgré les quelques difficultés rencontrées en route, tous deux s’en sortaient indemnes.
Ils avaient transplanés à l’extérieur du château, juste là où ils avaient quittés le groupe de visiteurs un peu plus tôt. Les alentours étaient déserts. « Nous devrions y aller, depuis l’incident de la tour eiffel, les transplanages doivent être surveillés. » pressa Rabastan. « Tu crois que cet endroit est sous surveillance ? » répondit Rodolphus. « Ce serait mieux de ne pas avoir à le savoir. » « Pas faux. Allons retrouvez notre contact. »
Les deux voulaient quitter les lieux sans se faire prier. Rabastan n’avait pas tout à fait tort. La sécurité en France avait dû être doublée, si ce n’est plus, depuis la destruction de la tour eiffel. De plus, Carcassonne avait déjà été visité par le passé. Rodolphus ne savait pas si les autorités françaises le savaient, mais si la réponse était positive alors il était tout à fait possible que l’endroit soit surveillé. Or les deux frères avaient transplanés deux fois en moins de cinq minutes.
En s’approchant de la sortie ils virent un certains nombres de personnes attroupées attendant plus ou moins impatiemment. Ils reconnurent les membres de leur groupe de visite, celui qu’ils avaient délaissés dans la boutique de souvenir, une petite demi-heure plus tôt. « Que se passe-t-il ? » demanda Rodolphus, au premier moldu qu’ils rencontrèrent, prenant bien soin de rester à plus d’un mètre de lui. « J’en sais trop rien. Apparemment la police veut fouiller nos affaires. Ils doivent chercher quelque chose… »
Les deux frères échangèrent un regard lourd de sens. La coïncidence était trop parfaite pour que ce soit un hasard. Ils s'éloignèrent de quelques pas, faisant mine d'attendre sagement leur tour. « On aurait déjà du mal à ne pas éveiller les soupçons en étant seulement étranger, mais si ils fouillent nos affaires ça va être pire. » chuchota peu après Rabastan avec raison. Entre l’œil d’hermès, le translang et leur baguettes, même le plus demeuré des sorciers allaient se poser des questions. Et il était évident qu’ils allaient avoir à faire à des sorciers. De plus s’ils n’étaient pas les seuls étrangers du groupe, ils allaient probablement s’avérer être les seuls sorciers, comme en témoignerait les objets précédemment nommés. Il était hors de questions qu’ils se fassent arrêté par la police magique française ou même que quiconque sache que les frères Lestrange étaient en France. Ce qui arriverait probablement si on leur demander des explications sur leur présence ici. Rien que la disparition du bas allait leur faire du tort. « On file à l’anglaise. » ajoutat Rodolphus. Ils n'avaient pas le choix de toutes façons. « Il doit bien y avoir une autre sortie quelque part. »
Dernière édition par Rodolphus Lestrange le Dim 22 Fév 2015 - 23:15, édité 4 fois |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Ven 9 Jan 2015 - 11:20 | |
| Le membre ' Rodolphus Lestrange' a effectué l'action suivante : Lancé de sortilège'Dé du destin' : |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab Dim 22 Fév 2015 - 23:10 | |
| - Spoiler:
Les deux frères arrivent à filer en douce ? Oui : Ils se sauvent sans se faire repérer. Non : Quelqu'un remarque qu'ils s'en vont.
Si non au lancé 1 : Oui : C'est un visiteur qui remarque leur départ. Non : C'est un policier qui remarque leur départ.
Rodolphus et Rabastan était en queue de file et leur arrivée discrète leur avait permis de ne pas attirer l’attention sur eux. Ils décidèrent de se dirigeait vers la boutique de souvenir faisant mine de vouloir y attendre que ce soit leur tour d’être fouiller. Ils ne virent pas les policiers, sans doute n’étaient-ils pas nombreux. Un ou deux sans doute. Au fond cela était assez normal. Même si leur transplanage pouvait avoir attiré l’attention des autorités, de là à penser qu’il y avait un lien avec les évènements survenus à Paris, c’était tout un monde. Si la police magique ne trouvait personne, ils penseraient sans doute que c’était des adolescents qui s’amusaient à enfreindre les règles. Un premier transplanage pour entrer dans un monument historique, un second pour le quitter. C’était tout à fait possible au fond non. Faisant attention de ne se faire voir par personne, ils traversèrent le château. Ils durent y passer un bon moment, mais ils finirent par trouver une autre sortie. Dehors, ils se contentèrent de marcher. Utiliser la magie n’était peut-être pas ce qu’il y avait de plus prudent. Maintenant ils ne leur restaient plus qu’à quitter la France. Heureusement ils avaient prévus leur départ avant de venir. Ils devaient récupérer un portoloin illégale qu’ils s’étaient fait livré à un hôtel faisant consigne non loin de là, sous un faux nom évidemment. L’objet avait coûté cher, mais il les ramènerait directement en Angleterre ni vu ni connu. Ensuite ils n’auraient plus qu’à attaquer la seconde et plus importante partie de leur mission : récupérer le livre. L’un des deux frères se présenta à l’hôtel et récupéra leur colis. Ensuite ils marchèrent encore un peu dans la ville dans le seul but de trouver un endroit isolé. Cela leur prit un petit moment en raison des nombreux touristes qui flânaient partout. Lorsque ce fut fait, ils activèrent le portoloin qui ressemblait à s’y méprendre à un étui à lunette. Ils furent téléportés en pleine campagne anglaise où ils ne dérangèrent que quelques mulots en vadrouille au moment de leur arrivée. Les portoloins n’étaient pas vraiment le mode de déplacement préféré de Rodolphus. C’était trop inconfortable à son goût. D’un incendio maîtrisé, il détruisit le portoloin et les deux frères transplanèrent chez Rabastan. ¤¤¤¤¤ Appartement de Rabastan, 18 heures« On y va ce soir ou on attends demain ? »« Demain ? Les rumeurs disent que seul Albus Dumbledore sait où se trouve le livre. Si on active par inadvertance une alarme il y a de fortes chances qu’il se montre. Je me dis qu’il sera peut-être plus occupé par Poudlard en journée qu’au beau milieu de la nuit. » « Je suis pas convaincu…Tu crois que personnes d’autres ne surveillera le livre ? »« J’en sais rien. On verra bien. » Un léger silence. « A demain alors. » Rodolphus se leva alors que son frère le saluait d’un signe de tête. Il rentra chez lui. Il comptait bien prendre une douche et une bonne nuit de sommeil. Il ne savait pas ce qui les attendraient demain alors mieux valait y arriver reposé. Aussitôt revenu de France, les deux frères avaient utilisé l’œil d’Hermès pour localiser le livre. L’œil leur avait révélé une maisonnette apparemment déserte quelque part en Ecosse. Voilà donc où se déterminerait l’échec ou la réussite de leur mission.
Dernière édition par Rodolphus Lestrange le Sam 21 Mar 2015 - 10:15, édité 3 fois |
| | |
| Sujet: Re: Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab | |
| |
| | | | Le dernier ennemi à vaincre est la mort. •• Mission Rodo & Rab | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |