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 Il fut un temps...

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MessageSujet: Il fut un temps...    Il fut un temps...  Icon_minitime1Mer 1 Mai 2013 - 11:44

Le temps passe et s’efface. On ne peut le saisir, il vous file entre les doigts et cela vous éloigne de certains. Même année, deux maisons différentes, mais Lily aurait pu finir à Serdaigle. Leur caractère studieux les avait rapprochés, mais une fois Poudlard finit voilà que les deux jeunes femmes se sont oubliés. L’une finissant policière, l’autre étudiante à l’université du lac. Elles n’ont plus eut le temps de se voir, peut être n’ont-elles pas eut l’envie non plus. Et puis Lily a entendu cette fille parlait de James. Disant qu’il est trop sexy, parfait, mais peut-être en couple. Elle a essayé de ne pas prêter attention aux propos, mais elle ne pouvait s’empêcher d’écouter la fille qui avait de toute évidence « des sources sûres » et pas du genre « l’amie de ma cousine au second degré hein ? Je connais parfaitement la fille qui me l’a racontée et je sais qu’elle ne m’en aurait jamais parlé si elle n’était pas sûre d’elle. » Cela ne pouvait donc qu’être vrai. La rouquine se voyait mal aborder James et lui dire « Hey Potter, alors comme ça on a une copine, tu m’as oubliée finalement ? » Alors elle a envoyé à hiboux à Zoé pour lui proposer de se revoir, parce que cela faisait tellement longtemps et tout ça. Elle ressentie une pointe de culpabilité après avoir envoyé l’hibou, mais il est trop tard maintenant. Elle n’aura qu’à pas parler de James et puis Zoé ne viendra peut-être pas. Sauf qu’elle a répondu, elle était ravie et toutes les politesses habituelles. Elle était heureuse. Non pas pour parler de James, mais de la revoir, sincèrement. Ce fut à l’instant qu’elle se rendit compte du temps qui était passé, de ses souvenirs de Poudlard, de cette vie d’avant qui lui manquait l’air de rien. Tout n’était pas plus beau, plus simple, simplement différent. Elle avait cependant la nostalgie de ses anciens amis. Après Poudlard, ils s’étaient perdus de vus, déjà qu’elle avait peu de véritables amis.

Le grand jour était finalement arrivé. Un samedi après-midi, un des rares jours où les deux jeunes femmes étaient libres. Rare étaient les fois où Lily se permettait un écart à son exigence scolaire. Etude, étude, étude, le meilleur moyen pour réussir dans la vie et faire des économies comme elle le disaient si bien. Cela faisait rire Marly. La rouquine se transplana à l’entrée du village de Pré-au-Lard, elle avait donné rendez-vous à Zoé aux trois balais « comme quand on était à Poudlard » comme elle avait si bien écrit dans sa lettre. Dans sa précipitation, la demoiselle était partie deux bonnes heures en avance. Cela ne faisait pas avancer l’heure plus tôt, mais rester enfermée dans son appartement et tourner comme un lion en cage l’agacer. Cela devait être une sortie ce jour là, les élèves envahissaient les rues dans un joyeux brouhaha. L’année dernière elle était parmi ses élèves. Au loin, elle aperçue le château. Elle aimerait bien y retourner un jour, elle adorait le plafond magique et puis les escaliers qui n’en faisaient qu’à sa tête.

Quand elle poussa la porte des trois balais, elle vit avec désespoir que s’il y avait bien une chose qui n’avait pas changé, c’était que le lieu était pris d’assaut. Elle poussa un soupir avant de se glisser entre les différentes tables à la recherche de deux chaises libres. A peine fut-elle assise qu’une serveuse toute jeune et un peu timide lui sauta dessus. Tant et si bien que Lily sursauta surprise par cette arrivée aussi prompte. Rosmerta se cofonda en excuse, mais d’un simple sourire la sorcière la rassura et commanda dans la foulée une bière au beurre qu’elle allait devoir faire durer pour les deux prochaines heures. Sortant ses derniers cours de magie avancée, il n’y avait plus qu’à se plonger dedans. Se perdant dans sa petite bulle, elle oublia tous les élèves, Poudlard, Pré-au-lard, seul la magie comptait.

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MessageSujet: Re: Il fut un temps...    Il fut un temps...  Icon_minitime1Mer 8 Mai 2013 - 12:50

Il fut un temps...
Lily Evans & Zoé Peverell


Tout passait tellement vite, le temps, les pertes de contacte. Et ça se voyait encore plus quand on recevait un parchemin d’une vieille connaissance de Poudlard. Ce parchemin venait de Miss Evans. Une ancienne Gryffondor. Une fille que je côtoyais parfois et qui était vraiment sympathique. Elle me demandait si on pouvait se voir, pourquoi aurais-je dis non ? Aucune raison, aussi lui ais-je retourné une réponse positive.

La semaine s’était écoulée et j’étais vraiment curieuse de savoir comment cette année s’était passée pour elle. J’avais passé une semaine globalement tranquille, à me faire tout de même du souci sur ce qui se passait ces temps dans le monde magique. L’heure arrivait bientôt, je guettais l’heure de l’horloge de la cuisine. « Zoé !!! » Ma douce mère à qui je ne parlais plus depuis l’annonce de mes fiançailles. Elle appelait encore, je ne répondais toujours pas. J’étais assise à la table de la cuisine, entrain de lire Sorcière Hebdo tranquillement. « Tu pourrais répondre quand on t’appel ! » Elle se tenait dans l’encadrement de la porte, mains sur les hanches. « Pardon ? Tu m’as parlé ? » Relevant doucement les yeux de mon magasine, je feignais de ne pas l’avoir entendue. « Tu es horripilante quand tu es ainsi ma fille. » Je me suis levée, j’ai fermé ce que je lisais « Et toi tu es détestable à te mêlé de ma vie privée ! » Sur ce, je suis sortie de la cuisine. J’étais terriblement rancunière et même si j’avais peur qu’il ait pu arriver quelque chose à ma famille au chemin de traverse, je n’étais absolument pas prête à pardonner.

Remontant dans ma chambre, j’ai pris mes affaires, sac, baguette, cape, délaissant dans un coin de ma chambre mes affaires du ministère. Je mourrais d’envie d’avoir mon propre appartement, mais pour le moment c’était assez compliqué. Finalement je suis sortie de la maison et j’ai transplané à pré-au-lard. J’étais dans les heures, j’espérais simplement qu’elle ne m’aurait pas attendu trop longtemps. Poussant la porte des trois balais, je fus un instant surprise du bruit ambiant et de la foule. Décidément il n’avait pas perdu sa réputation Pénétrant à l’intérieur de quelques pas, une serveuse passait devant moi. « Excusez-moi ? » Elle tournait la tête. « Oui ? » « Je cherche une jeune femme d’environs ma taille et rousse, est-elle déjà arrivée ? » Elle réfléchit un instant « Ah oui ! La table par là-bas au fond, elle est plongée dans un livre. » « Je vous remercie. » Je la gratifiais d’un sourire et je me dirigeais dans cette direction.

Je me suis assise en face d’elle, elle leva les yeux de son livre. « Hello Lily ! Comment vas- tu ? » A peine ais-je eu les fesses posées sur la chaise qu’on me sauta limite dessus pour prendre ma commande, je choisi une bierraubeurre. « Ça m’a fait rudement plaisir d’avoir de tes nouvelles après tout ce temps. » Je commençais un peu à cerner cette fille impulsive, je me doutais que ce n’était pas pour rien qu’elle m’avait demandé de la voir. « Une raison particulière ? » Ma boisson arriva, aussi rapide que l’éclaire. Sourire aux lèvres, je sentais que ça allait être une bien bonne après-midi.
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MessageSujet: Re: Il fut un temps...    Il fut un temps...  Icon_minitime1Mer 8 Mai 2013 - 19:54

Avec langueur la demoiselle rousse fait tranquillement durer sa bierraubeurre. Les heures s’égrenaient lentement, du bout des lèvres elle lâchait parfois quelques paroles silencieuse dont elle seul connaissait le sens profond et mystérieux. Les recherches de Léonard Da Vinci étaient sans conteste passionnantes, pourtant son regard ne cessait de se lever vers cette aiguille qui avançait bien trop lentement. Le temps s’égrenait et cette envie de fuir lui prenait le ventre. Pourtant elle restait assise sur cette chaise, répondant avec un charmant sourire aux assauts de la serveuse en assurant qu’elle n’avait toujours pas finit sa boisson et qu’elle n’en désirait pas d’autre pour le moment. Trois fois, c’est le nombre de fois qu’elle a relus la page. Les mots sont là, elle les saisit, mais les oublie aussitôt qu’elle les a lu. Elle ne comprend pas, elle n’arrive pas à se concentrer. Elle se demande si proposer à Zoé de se revoir était vraiment une si bonne idée. Elle avait un peu honte, il faut bien l’avouer, à avoir invité Zoé sous un faut prétexte. Maintenant la voilà, non, elle ne devait pas fuir. Rester, faire face et essayer d’avoir des informations sur James l’air de rien. En attendant elle essaie toujours de se plonger dans son livre, sans grand succès. Puis une voix joyeuse lui fait lever la tête. Bien. Maintenant elle ne pouvait plus échapper. Un sourire illumina sa petite frimousse, elle fut surprise par sa sincérité, elle était vraiment heureuse de la revoir mine de rien. Pas le temps de répondre que tout s’enchaina. Zoé qui s’assoit, la serveuse qui lui saute dessus. L’ancienne gryffondor range tranquillement son livre tendit que de suite Zoé la met devant le pied du mur. Cela eut pour effet de faire sourire Lily avec amusement. Ce n’est pas pour rien qu’elle est devenue policière après tout. La serveuse apporta la boisson de Zoé.
    « - Revoir une vieille camarade n’est-ce pas une raison suffisante ? »

Elle avait essayé de dire cela sur le ton de l’humour. Elle attrapa sa choppe et but pour cacher sa gêne. Bien entendu, si elle voulait la revoir elle n’aurait pas attendu un an. Elle lui aurait aussi donné plus souvent des nouvelles. Seulement voilà, Poudlard est tout petit, le monde magique est grand, elles se sont perdues de vues. Ses mains serraient la chope, elle la faisait tourner d’un air nerveux, incapable de regarder Zoé dans les yeux. Finalement elle leva ses yeux émeraude et plongea son regard dans ceux de Zoé. Ils étaient à la recherche d’une vérité. De but en blanc elle sortit.
    « - En fait je voulais savoir si ton cousin avait une copine, tu sais comment sont les mecs, ils oublient les filles dés qu’elles ne sont plus dans les parages. » Elle lâcha un petit rire. « Non je déconne, je m’inquiétais pour toi. Une rumeur courre comme quoi tu serais fiancée à Lestrange et sans vouloir te vexer, il n’a pas l’air d’être ton genre de garçon… »

Ce n’est pas faux. Quand on lui dit que la jolie héritière Peverell allait épouser Lestrange Lily avait explosé de rire. Puis quand elle compris que son interlocuteur était on ne peut plus sérieux, elle ria moins. Cela l’inquiéta même. Sans pour autant être très proches l’une de l’autre, la sorcière savait très bien que son ancienne camarade n’était pas du genre à tomber amoureuse à un Lestrange. Elle avait des principes. Des principes cela se perd, mais quand on est dans une famille de sang pur on peut se retrouver à être obligé de les oublier pour un soit disant intérêt commun. Les mariages arrangés cela ne devrait exister que dans les romans.
    « - Je m’inquiète pour toi. Et je ne voulais pas que l’on parle de ça par lettre. J’me méfie des sangs purs, j’suis sûr que votre courrier est ouvert ou un truc du genre. »

Lily n’a jamais été à l’aise avec les principes des sangs purs faut le dire. Alors elle a cette tendance un peu vexante à les tourner en dérision pour cacher son malaise. Cela n’est pas la meilleure chose à faire, mais elle déteste ne pas comprendre quelque chose. Et devant tous ces statuts de sangs et compagnie elle ne sait jamais sur quel pied danser.
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MessageSujet: Re: Il fut un temps...    Il fut un temps...  Icon_minitime1Jeu 9 Mai 2013 - 15:37

Installée confortablement, la joie peinte sur le visage, j’aimais sortir et revoir de vieux amis. J’aimais aussi beaucoup côtoyer Evans. Je savais qu’elle voulait des choses, mais qu’elle mettait parfois du temps à avouer la vérité, mais je ne m’en formalisais pas. Après tout ça faisait bien trois ans que j’étais folle amoureuse de mon meilleur ami et que je ne lui avais toujours rien dit. « Revoir une vieille camarade n’est-ce pas une raison suffisante ? » J’hochais la tête, il était vrai que c’était une très bonne raison, mais après tout ce temps…peut-être pas assez bonne. J’avais bien entendu son ton plaisantin et je voyais bien sa gêne. Après tout, j’étais payée pour observer les autres et déduire certaines choses assez rapidement. Je trempais mes lèvres dans ma chope et je me régalais de ce gout fort sympathique qui m’avait manqué. Elles n’étaient pas aussi bonnes ailleurs. « En fait je voulais savoir si ton cousin avait une copine, tu sais comment sont les mecs, ils oublient les filles dés qu’elles ne sont plus dans les parages. » Lily rit. J’en fis de même. Mon cousin ? Qu’est-ce qu’il venait faire là ? Voilà un moment que je n’avais plus de nouvelles.

« Non je déconne, je m’inquiétais pour toi. Une rumeur courre comme quoi tu serais fiancée à Lestrange et sans vouloir te vexer, il n’a pas l’air d’être ton genre de garçon… » Mon rire s’arrêta, net. Mes fiançailles. Tout le monde était donc au courant ? Tout le monde magique savait alors que ma maudite mère m’avait promise à ce crétin, à ce stupide Serpentard, à cet énergumène de sang-pur qui ne pensait qu’à lui ? Que rien qu’en le voyant j’avais fais un malaise ? Ça ne me plaisait pas, elle était où ma vie privée là-dedans ? Non, elle avait raison, ce n’était pas mon genre. Pas assez naturel, pas assez sensible. Trop sur de lui, trop égoïste. Trop tête à claque. « Je m’inquiète pour toi. Et je ne voulais pas que l’on parle de ça par lettre. J’me méfie des sangs purs, j’suis sûr que votre courrier est ouvert ou un truc du genre. » Je savais bien qu’elle n’aimait pas forcément les sangs pur, après tout, elle venait de parents moldu, mais personnellement je m’en fichais pas mal. Il était vrai qu’aux yeux des autres certaines de nos méthodes, tel que fiancé les pauvres enfants depuis leur naissance pouvaient paraître horribles. Et j’étais totalement d’accord avec ça.

« En effet…on t’a bien renseigné je vois. » Je ne la regardais plus. Je fixais ma boisson, voulant me noyer dedans. Pourquoi une journée qui aurait put être aussi belle et joyeuse passait-elle en un instant à quelque chose d’horrible et de bien trop réel à mes yeux ? Après tout, c’était la vie. Elle semblait s’y intéresser, aussi je lui ai raconté…à peu près tout. « On m’a annoncé ça cet été. Sauf que j’ai perdu connaissance et les fiançailles sont officieusement repoussées. » J’étais quand même un peu soulagée de pouvoir dire ça. Après tout, mon destin n’était pas encore complètement scellé. « Je le déteste. Et je déteste encore plus ma mère pour avoir tout manigancé. » Propos véridiques, que je crachais avec tellement de rages que si j’avais eu la force nécessaire, j’aurais broyé ma chope.

Mais il fallait que je me contrôle. J’ai bu quelques gorgées pour tenter de noyer ma colère. « C’est mon pauvre destin ma fois. Celui d’un sang-pur qui ne peut choisir sa voie. » Je fis une pause. « Mais tu me parlais de mon cousin, il me semble que lui n’a pas ce soucis. » Oui, qu’elle parle de Potter m’avait intrigué, je voulais la remettre sur les rails pour en savoir un peu plus.
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MessageSujet: Re: Il fut un temps...    Il fut un temps...  Icon_minitime1Ven 10 Mai 2013 - 11:41


Il y a des discussions que l’on ne doit pas lancer soit même. On lui a dit, on lui a même redit. Cependant Lily se refuse à apprendre la leçon. Elle est ce genre de fille qui met les pieds dans le plat et qui à cette tendance à demander texto les choses. Elle est mal à l’aise maintenant. Zoé ne la regarde pas en face. Lui racontant sa tragique histoire. Les mariages arrangés qui réunis deux êtres fait l’un pour l’autre, on ne les voit que dans les romans d’Austen. Pas dans la vrai vie. D’une main hésitante, Lily se saisit de celle de la blondinette et la serre doucement. Elle ne sait pas quoi dire, que pourrait-elle dire ? Tout cela est bien au-delà de ses capacités, elle l’a très bien compris. Quand on lui parle de ce genre de chose, elle regarde son interlocuteur avec des grands yeux et se demande s’il ne serait pas mieux de retourner dans le monde moldu qui se révèle être bien plus moderne qu’elle ne pouvait le penser. Elle se contente d'hocher lentement de la tête. Elle aimerait lui dire, bha écoute, tire toi du pays, ne l’épouse pas. Sauf qu’elle ne peut pas, elle se dit qu’elle n’a pas le droit. Alors elle se contente de serrer un peu plus la main de son ancienne camarade. Quelle tristesse de ne pouvoir éprouvé que de la haine pour son fiancé.

La conversation retourne sur son propre sujet. Les questions brulent les lèvres de Lily. La plus importante est évidemment : pourquoi ? Pourquoi est-ce que tu ne peux pas refuser ? Pourquoi est-ce que tu dois l’épouser ? Ces questions, elle les a déjà posées. De nombreuses fois même. Parfois on lui refuse de lui répondre, même Arthur a été dans l’incapacité de lui dire quelque chose qui lui permettait de saisir. Cependant tout ce qu’il a réussit à lui répondre c’est qu’il ne savait pas, qu’il en était ainsi et qu’il ne pouvait en être autrement. Chose qui paraissait tout simplement impossible pour Lily qui avait envie de leur dit « mais rebellez vous ! Vous êtes libre ! Vous n’êtes pas des pantins ! » Non. Elle n’a pas le droit, ce n’est pas son monde, elle doit l’accepter et se soumettre aux règles du jeu si elle veut qu’on l’accepte. Elle baisse les yeux sur sa bierraubeurre ne savant pas trop quoi répondre face à cela. Son cœur bondit dans sa poitrine quand elle apprit que ce n’était pas le cas de James. Pourquoi ? Non. Elle ne devrait avoir aucun cœur qui bondit dans sa poitrine. Même s’il est vrai qu’elle n’a jamais vraiment vu James comme un sang pur, il a l’air tout le temps si éloigné de la société des sangs purs. Pourtant son visage semble étrangement soulagé, comme si on venait de lui annoncer une nouvelle rassurante. Elle en rougit un peu honteuse quand elle en prit conscience.
    « - Vraiment ? Cela veut dire qu’il n’a pas de fiancée ? »

Trop d’espoir dans ses mots. Elle soupire et se gratte la tête mal à l’aise. Elle enfonce son visage dans sa boisson, trop de spontanéité, trop de questions. Des questions qu’elle ne devrait pas poser. Elle glisse une mèche de cheveux derrière son oreille.
    « - De toute façon, c’est pas comme s’il avait besoin de ce genre de chose, il a tellement de filles qui courent après lui. Il n’a qu’à se servir. » Saisissant que la conversation ne tournait pas vraiment comme elle le voulait, elle se reprit, et fit mine de balayer le vide. « Mais ne parlons pas des absents. Tu es devenue policière c’est cela ? Tu t’y plais bien ? » Ses doigts dessinent des formes invisibles sur la table. Une nuée d’élèves entre dans la taverne déjà bondée. Le regard de la rouquine devint nostalgique. Bientôt ils devront rentrer dans ce château où probablement jamais elle ne pourra y mettre les pieds. Le regard de Lily revient sur Zoé, toujours ce sourire nostalgique sur ses lèvres. « Poudlard me manque, tout était si simple autrefois. Nos petits soucis étaient la seule chose qui comptait, mais on était dans un petit cocon tellement douillé et on ne s’en rendait même pas compte. On était tous égaux. »

On était. Maintenant on tue des nés moldus – du moins selon l’annonce du ministre les femmes tuées étaient des nés moldus – et on ne les veut pas. On les considère comme inférieur derrière un grand sourire qui veut faire croire qu’on les aime tous.
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MessageSujet: Re: Il fut un temps...    Il fut un temps...  Icon_minitime1Sam 11 Mai 2013 - 19:56

Toute à ma tristesse mêlée de colère, je vidais consciencieusement ma chope. Si bien, qu’il n’en restait plus qu’un petit quart. J’avais bien évidement redirigé la discussion, après tout c’était mon boulot en tant que policière. Mon cher cousin allait devenir le centre de la discussion, oui oui, je sentais qu’elle était bien intéressée par tout ça. « Vraiment ? Cela veut dire qu’il n’a pas de fiancée ? » Mettons à part ce que je venais de lui raconter sur mes déboires personnels. Je pris tout cela légèrement et j’émis même un petit rire en secouant la tête. Je voyais que la jolie rouquine était un peu mal à l’aise, cela m’intriguait. J’avais bien envie de connaître le fond de sa pensée. « De toute façon, c’est pas comme s’il avait besoin de ce genre de chose, il a tellement de filles qui courent après lui. Il n’a qu’à se servir. » Les yeux fixement posés sur Lily, j’hochais vaguement la tête de droite à gauche. Il était vrai qu’il était populaire. Un sang-pur, qui pouvait faire comme bon lui semblait niveau amourettes, bon joueur de quidditch et bon étudiant, il y avait de quoi attirer les filles en effet.

Je la vis balayer l’air, comme pour chasser une mouche un peu trop enquiquineuse. « Mais ne parlons pas des absents. » Cela me fit sourire. « Tu es devenue policière c’est cela ? Tu t’y plais bien ? » Je n’eus pas vraiment à réfléchir. « Oui, j’aime beaucoup mon boulot. Je trouve que c’est super intéressant de courir après tout le monde et n’importe qui. » C’était un peu de l’humour. Certes c’était intéressant, mais courir encore et toujours…c’était un peu barbant, surtout qu’on n’arrêtait pas grand monde…ou alors ils finissaient à l’asile et on entendait plus parler d’eux. Et c’était peut-être le plus traumatisant…pour moi en tout cas.

Et tout d’un coup il y eut une vague de bruit, de brouhaha et surtout d’élèves de Poudlard. Je les regardais, la tête penchée sur le côté, nostalgique. « Poudlard me manque, tout était si simple autrefois. Nos petits soucis étaient la seule chose qui comptait, mais on était dans un petit cocon tellement douillé et on ne s’en rendait même pas compte. On était tous égaux. » Je soupirais à ses propos tout en regardant les petits jeunes, enfin peut être juste un an plus jeune que nous, s’installer et se faire happer par Rosmerta. « C’était la belle époque, on était jeune et innocent. On a bien été protégés par Dumbledore et les professeurs. Maintenant c’est à nous que tout ce travaille revient. » Je fis une pause et fini ma boisson. « Enfin t’es encore étudiante, peut-être que tu vois les choses différemment. » En parlant d’études, combien de fois mes parents m’avaient-ils harcelée pour que je continue mes études, que je puisse m’offrir un plus bel avenir d’après eux. « Tu as déjà des idées pour ce que tu vas prendre l’année prochaine comme option ? Il me semble qu’en deuxième tu dois choisir non ? » Je mourrais aussi d’envie de lui demander ce qu’elle pensait faire après, je voulais tout savoir. On s’entendait si bien avant, on discutait de tout et de rien, de temps en temps, mais j’aimais tellement ces moments. J’avais tellement peu d’ami, certains m’avaient définitivement tourné le dos et j’essayais de garder et de rester proche de ceux qui me restaient.
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MessageSujet: Re: Il fut un temps...    Il fut un temps...  Icon_minitime1Mer 15 Mai 2013 - 23:44

On parle tous d’un autrefois qui était plus merveilleux. Elle-même en parle avec les yeux rêveurs, mais il suffit de voir les élèves chahuter pour que le doux masque sucré de la nostalgie deviennent écœurant et la dégoûte. L’histoire n’était pas si belle que cela, elle aussi avait ses crises, il y avait James et Sirius, qui s’amusaient à détruire la vie déjà bien triste de Severus. Des insultes, tant d’insultes et puis il y avait aussi sa sœur. Qui la détestait. Maintenant c’est à peine si elle la contacte. Alors était-ce vraiment mieux avant ? Les images qu’elle avait enfoui au fond d’elle, que la rouquine s’était mis en tête d’oublier, voilà qu’elles remontent, qu’elles reviennent. Il est si simple d’oublier. De se dire que ce n’était rien. Sauf que non, ce n’est jamais rien, cela vous blesse, cela écorche votre âme et alors, alors s’en ressouvenir c’est mettre du citron sur les plaies. Pourtant un sourire nostalgique se dessine sur les lèvres de la jolie née moldue quand son amie parle de l’époque. Elle a envie de croire que le monde est heureux et beau. Elle lâche même un petit rire quand Zoé lui dit que maintenant c’est elle qui doit veiller au bien être des autres. Bientôt ca sera son tour. Les choses différemment ? Un aigre sourire apparu sur les lèvres de la demoiselle. Soucis financier, devoir courir après les petits boulots dès qu’elle avait un peu de temps libre et bien entendu travaillait, travaillait et encore travaillait. Parfois elle se surprenait à regretter de ne pas être rentrée dans le monde du travail directement. Sauf qu’elle aurait fait quoi ? Elle n’était pas prête. Alors elle a continué à étudier. Bien entendu elle aime ça, étudier, découvrir toujours plus. Se reposer parfois aussi c’est bien, mais ce mot n’est plus qu’une définition dans le dictionnaire depuis trop longtemps à son goût.
    « - Oui, je pense étudier la magie ancienne. Peut-être pour devenir langue de plombs. Je ne sais pas trop. » Elle lâche un petit soupir. « A vrai dire je ne sais même pas quoi faire. Je ne me sens pas prête pour vivre par moi-même dans le monde magique. J’ai bien des amis, mais que veux-tu, je ne peux pas vivre éternellement avec eux. »

Etre seule. Cela la terrifie. Pour le moment elle a Marly, mais elle ne peut pas vivre éternellement avec elle. Un jour, elle va devoir prendre son indépendance, se lancer seule dans le monde magique. Sans James très probablement. Cette pensée l’attriste, alors elle boit le reste de sa bierraubeurre. Cette chère bierraubeurre qu’elle avait pris tant de plaisir à faire durer. Quand la serveuse reviendra, elle ne pourra plus lui dire : « non merci, c’est bon, je n’ai pas finis ». Alors elle la garde dans les mains, faisant mine qu’elle n’a pas finit.
    « - Tu n’as pas peur toi ? De vivre un jour seul… Sans personne. Dans un grand appartement, vide. »

La demoiselle rougit. Elle se rend compte de sa question est stupide. Zoé vit chez ses parents, comme beaucoup de sangs purs. Comme James. Puis elle va se marier, à un type qu’elle n’aime pas, elle vivra avec lui. Elle ne sera jamais seule. D’un geste de la main elle évince donc la question et reprend mal à l’aise.
    « - M’enfin moi je vivrais probablement dans un petit appartement minuscule. Avec tellement de livres qu’il n’y aura pas de place pour les meubles. J’me demande bien quel mec pourrait me supporter. »

Elle soupire. Elle sait qui. Enfin, il le pense. Elle aussi, elle le pensait. Sauf qu’ils sont deux idiots. Et les idiots ne doivent jamais finir ensemble. C’est bien trop dangereux pour la santé publique.
    « - De toute façon y en a un que j’aime et c’est finit maintenant. »
Okay. La demoiselle en a trop dit. C’est une évidence. Elle attrape sa choppe vide et fait mine de boire pour cacher le trouble sur son visage.
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MessageSujet: Re: Il fut un temps...    Il fut un temps...  Icon_minitime1Jeu 23 Mai 2013 - 15:49

On discutait tout tranquillement, passant limite du rire aux larmes. Je lui avais demandé ce qu’elle pensait faire, l’année prochaine, mais aussi les suivantes. Après tout, elle, ses années étaient décalée des miennes. Elle comptait peut-être en année scolaire, profitant des vacances d’été pour passer le cap de l’année suivante, alors que je n’avais pas de repos du même type, malheureusement. Je donnerais cher, très cher même pour avoir deux jolis mois de vacances et encore pleins un peu partout. « Oui, je pense étudier la magie ancienne. Peut-être pour devenir langue de plombs. Je ne sais pas trop. » Langue de plombs, un métier qui me faisait rêver. J’idéalisais toujours ces sorciers, forts, terriblement doués, qui faisait un boulot qui me faisait rêver. J’aurais aimé en faire partie, mais mon professeur de sortilège m’avait bien fait comprendre qu’ils ne prendraient jamais une jeune femme de 18ans dans leurs rangs, bien trop inexpérimentés. Alors j’étais partie sur la police et au final, même si je me tape une co-équipière pourrie, c’était un boulot qui me plaisait. « A vrai dire je ne sais même pas quoi faire. Je ne me sens pas prête pour vivre par moi-même dans le monde magique. J’ai bien des amis, mais que veux-tu, je ne peux pas vivre éternellement avec eux. » Je la comprenais tout à fait. J’avais aussi terriblement peur de la solitude, mais j’espérais pouvoir malheureusement en profiter encore quelques temps avant de devoir finir ma vie avec Lestrange. « Tu n’as pas peur toi ? De vivre un jour seul… Sans personne. Dans un grand appartement, vide. » Sa question me surpris, certes, elle était logique, mais je ne serais jamais vraiment seule. Et encore, elle ne connaissait pas toute l’histoire. Si elle savait que je pouvais avoir de la compagnie avec les serpents…elle me fuirait sans poser de questions. Elle rougit légèrement, elle dut repenser à notre discussion sur Lestrange et compagnie. Elle balaya la question de la main et enchaina sans que je puisse répondre, même si je le désirais. « M’enfin moi je vivrais probablement dans un petit appartement minuscule. Avec tellement de livres qu’il n’y aura pas de place pour les meubles. J’me demande bien quel mec pourrait me supporter. » Elle soupira, ce qui m’arracha un sourire. « De toute façon y en a un que j’aime et c’est finit maintenant. » Hou terriblement intéressant !! Autant dire que je n’allais pas la lâcher de suite, j’avais tellement de questions à lui poser.

« Fini ? Comment ça ? Tu étais avec qui ? Il s’est passé quoi ? » Oui j’enchainais les questions, au moins, j’étais certaine de ne pas en oublier, vu ma mémoire… « J’oubliais, c’est qui l’heureux élu pour qui ton cœur balance ? Mais dont tu penses qu’il ne pourra pas te supporter et vivre parmi tes livres ? » Je lui avais dit ça avec un petit sourire. Je sentais que la conversation devenait intéressante et elle me plaisait. Voyant le verre de mon amie vide, je fis un signe à la serveuse qui déboula rapidement. Je lui demandais la même chose pour toutes les deux. A l’intention de mon amie qui, je mettrais ma main au feu, aurais refusé, je lui ai simplement annoncé la chose. « C’est moi qui t’invite aujourd’hui » Je lui fis également un petit clin d’œil. Après tout, j’avais un salaire, elle logiquement non, et je la connaissais depuis assez longtemps pour ne pas la faire payer quand on sortait. « Et puis tu sais, vivre seule, ça me fait aussi peur, je serais peut-être jamais vraiment seule à cause de…l’autre…mais quitter mes parents, partir vers l’inconnu, ça me fait peur. » Je fis une pause, la serveuse arriva vers nous et posa nos boissons, elle avait été tellement rapide, c’était vraiment épatant. « Pis les amis, ça se quitte pas vraiment ! » Je lui souris. « Sinon, revenons à nos moutons. Qui est ce prince charmant ? » Je n’allais très certainement pas la lâcher sur ce sujet.
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MessageSujet: Re: Il fut un temps...    Il fut un temps...  Icon_minitime1Sam 25 Mai 2013 - 15:29

Les questions s’enchainent et la rousse ne sait pas comment réagir. Mal à l’aise elle se gratte la joue et regard autours d’elle une issue de secours qui pourrait lui permettre de détourner la conversation. Comment lui dire que l’imbécile en question c’est son cousin qui est bien trop buté pour comprendre la réalité ? Qui parle de mensonge et de trahison alors que si la demoiselle avait agit de cette manière c’était justement pour éviter une telle scène de sa part. La serveuse ne saisit pas ses attentions, car elle se dirigea à toute vitesse vers les deux jeunes femmes. Cette fois-ci Lily n’avait plus d’excuse, son verre était vide. Pourtant quand Zoé commanda, la née moldue ouvrit la bouche pour protester et affirmer avec force qu’elle n’avait plus soif. Deux verres de bierraubeurre c’était bien trop, cela dépassait son budget social et elle devrait piocher sur celui des repas sans Marly, ce qui veut dire qu’elle devrait zapper un repas en semaine et alors tout le monde la regardera étrangement. L’excuse du régime ne marchait plus. On s’inquiétait pour elle et on la forçait à manger. Finalement la blondinette su atténuer les inquiétudes de la rouquine en lui assurant qu’elle l’invite. Cela ne lui plaisait guère, elle avait l’impression qu’on lui faisait la charité, mais elle garda toutefois son éternel sourire et affirma avec conviction.
    « - La prochaine fois c’est moi qui t’invite !»
Faudra jusqu’elle calcule bien son coup. Si mardi elle ne mange pas à midi, elle pourrait inviter Zoé normalement. Il suffira qu’elle se planque à la bibliothèque sous excuse de réviser les examens. Ensuite ils ont études de runes et le professeur ne permet pas le moindre bruit. Suffit qu’elle arrive au dernier moment et personne ne pourra lui faire la moindre remarque. Ensuite elle se bourre d’eau pour éviter le gargouillis du ventre et tous ne verront que du feu. Zoé semble avoir oublié la conversation de ce type et lui parle de ses inquiétudes. La rouquine hoche la tête en signe de compréhension. L’année dernière elle aussi a vécut cette appréhension. Quitter le petit cocon familial, les larmes de papa, les adieux au poisson rouge, les trois cartons qui résument une vie. Tout cela était si dur, si étrange et maintenant tout cela semble être finit. N’être plus qu’un lointain souvenir, si lointain qu’elle se demande si un jour cela a vraiment existé. La serveuse revient, dépose les boissons et s’en va. Avec hésitation, la demoiselle saisit son verre et y trempe les lèvres et manque de s’étouffer face à la question de Zoé.

Parler de James comme un prince charmant serait peut être exagéré. Les princes charmants ce sont des types niais qui pardonnent tout et pas qui vous gueule dessus alors que vous avez essayé d’arranger les histoires. Ce n’est pas un type qui vous pousse à bout et qui fait que vous errer entre la tristesse et la colère, qui vous fait devenir lunatique et désespérée. Elle tousse pour essayer de faire passer le liquide, bois une nouvelle égorgée et baisse les yeux, incapable de lui faire face.
    « - Simplement un français qui est idiot et buté. Je pensais qu’on pourrait être heureux lui et moi, mais je me suis trompée, il est buté et voit dans mes actes que le mal. » Elle lâche un petit soupir. « A ses yeux j’ai l’impression d’être la reine des salopes et pourtant je continue de le poursuivre et d’essayer de me faire pardonner pour quelque chose dont je ne suis pas vraiment responsable au fond. » Elle plonge son regard dans le liquide ambré. « Peut-être que je devrais laisser tomber et me trouver un mec gentil, niais et qui ne poserai pas de question, ni de soucis.»

Elle dit cela, mais elle sait très bien qu’elle n’en est pas capable. Elle donne son cœur à un seul être et c’est pour la vie. Ce n’est pas faute de rêver d’être comme ces filles qui arrivent à avoir des petits amis sans le moindre sentiment. Qui sortent pour être quelqu’un, Lily, elle ne peut pas. Alors elle reste seule, cela ne dérange pas, on dit qu’elle est une fille sage. Cela plait. Elle, cela lui déplait, maintenant elle ne sait plus quoi faire. Elle souffre et elle déteste ça. Elle s’était pourtant fait la promesse de ne plus jamais souffrir pour un garçon après ce que Severus lui a dit. Sauf qu’elle est retombée dans le piège de l’amour comme une idiote.
    « - Je me sens tellement superficielle avec mes petites amourettes comparé à toi. Ce n’est franchement pas à moi de me plaindre. Toi tu as tellement de raisons, ta famille, ton fiancé et ton imbécile de cousin qui n’a toujours pas compris que les peignes existaient. »

Les mots sortent tout seul. Elle n’y fait même plus attention. Elle attrape sa choppe et boit une nouvelle gorgée. Elle, elle et encore elle. Elle devient égocentrique. La conversation tourne autours d’elle. Elle n’aime pas ça. Son investigation est oubliée. De toute façon elle s’en fout. Elle a décidé de l’oublier jusqu’à ce qu’elle change d’avis.
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MessageSujet: Re: Il fut un temps...    Il fut un temps...  Icon_minitime1Jeu 20 Juin 2013 - 0:09

Je passais un bon moment avec Lily et on discutait vraiment bien. Si bien que je ne voyais pas le temps passer, seulement les verres se vider et le pub se remplir et se vider au fil des vagues des étudiants. En une fraction de seconde j’ai posé pleins de questions et je me suis aperçue, tout aussi rapidement que ça la mettait mal à l’aise. « La prochaine fois c’est moi qui t’invite ! » J’hochais la tête, comme pour acquiescer, petit sourire aux lèvres. Elle ne le savait pas, mais je ne la laisserais pas payer. Pourquoi le ferait-elle ? Même si je ne touche pas des milles et des cents, je gagnais tout de même bien ma vie et étant donné que je n’avais pas d’appartement pour le moment, je pouvais bien dépenser mon argent autrement.

Je lui avais demandé qui était le fameux prince charmant. Sa réponse était…vague. « Simplement un français qui est idiot et buté. Je pensais qu’on pourrait être heureux lui et moi, mais je me suis trompée, il est buté et voit dans mes actes que le mal. A ses yeux j’ai l’impression d’être la reine des salopes et pourtant je continue de le poursuivre et d’essayer de me faire pardonner pour quelque chose dont je ne suis pas vraiment responsable au fond. Peut-être que je devrais laisser tomber et me trouver un mec gentil, niais et qui ne poserai pas de question, ni de soucis. » Je la laissais parler. A l’entendre, j’imaginais très bien qu’elle tenait à lui, mais apparemment, soit lui ce n’était pas le cas soit…c’était simplement un mec qui refusait d’avouer ou de montrer ses sentiments. Je n’étais peut être pas la meilleure placée pour l’aider. Mon cœur ne battait pour personne, je n’avais jamais aimé un homme et j’étais fiancée à un homme que j’appréciais fort peu. « Si je peux me permettre, je ne pense pas que prendre une personne lisse soit une bonne idée. Si lui il est aussi explosif que ça, ça peut mettre un peu de piment dans votre quotidien. » Enfin, pour ça, il fallait déjà qu’ils se mettent en couple, mais j’imagine que la chose était implicite. Et puis, je ne doutais absolument pas que le charme d’Evans le ferait tomber un jour où l’autre.

« Je me sens tellement superficielle avec mes petites amourettes comparé à toi. Ce n’est franchement pas à moi de me plaindre. Toi tu as tellement de raisons, ta famille, ton fiancé et ton imbécile de cousin qui n’a toujours pas compris que les peignes existaient. » Alors là, j’étais sur le cul. Je ne voyais pas en quoi mes soucis étaient plus profonds. « Tu sais on a tous des soucis, il n’y en a pas qui sont plus important que d’autres, ça dépend des moments de la vie de chaque personne. » je fis une pause et buvais ma chope. « Il est clair qu’actuellement moi…c’est la merde. Mais de toute manière, je n’ai pas le choix. Alors je m’en plains aujourd’hui, mais je m’y résoudrais forcément un jour. » En prononçant ces paroles, je sentais que c’était la triste vérité. « Et qui sait, un jour j’en tomberais peut-être amoureuse…et on en rira en parlant de cette conversation. » Le sourire aux lèvres, j’essayais de lui redonner un peu le sourire. Allons, on était là pour s’amuser à la base. « En parlant de mon cousin…j’avoue qu’il devrait se peigner un peu plus…la prochaine fois que je le vois je lui proposerais ma brosse, qui sait, il en tombera peut-être fou amoureux, tu ne penses pas ? » J’émis un petit rire. « Ses cheveux sont pire que les miens le matin ! » Et ce n’était pas peu dire ! J’avais de ces nœuds parfois ! Et surtout, je ne ressemblais à rien, mais rien de rien.
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MessageSujet: Re: Il fut un temps...    Il fut un temps...  Icon_minitime1Sam 22 Juin 2013 - 19:55


Zoé a malheureusement raison. Lily s’en veut de le reconnaitre, mais une personne lisse, qui dirait amen à la moindre de ses paroles la rendrait furieuse. Ne pas avoir de résistance face à ses cris de colère, il n’y a rien de pire. Cette impression qu’au fond l’autre s’en fous et tout ce qui compte c’est qu’elle cesse de crier. Avec Potter c’était comme ça. Il continuait encore et encore, mais jamais il ne lui reprochait ses crises. Jusqu’à maintenant. Il l’a fait trop tard, l’imbécile. Maintenant elle a le cœur brisé. Il l’a blessé. Elle s’en veut. Elle lui en veut. Elle ne sait plus quoi faire. Bien. Tout va le plus parfaitement possible dans le meilleur des mondes qui soit comme Voltaire l’a fait si bien dire à Candide. Pas dans ces mots exactement, mais l’idée est bel et bien là. Elle tout bonnement ridicule. A se plaindre de ses petites amourette, d’un type dont elle ne voulait pas pendant des années et qui maintenant à le dos tourné ailleurs le veut à tout prix. Un vrai caprice ! Tandis que Zoé... Difficile de croire qu’elles ont le même âge. Alors qu’elle ne cesse de se plaindre de ses histoires de cœurs, qu’elle se rend compte de son égoïsme, la jolie blondinette, elle, c’est complètement différend. Elle fait preuve d’une sagesse et d’une maturité que Lily lui envie. La rouquine aimerait être un peu plus adulte elle aussi. En apparence elle l’est. Elle a toujours su jouer sur les apparences pour pas que l’on voit qui lui manquait un grain et que dans sa tête c’était aussi bordélique que les paroles de chats de Cheshire. Elle lâche un petit rire sur la remarque des cheveux de James. A croire qu’il avait prit l’habitude de se coiffer avec un scrout à pétard ! C’était asse effrayant.
« - Cela doit être de famille. Je plains la pauvre fille qui devra avoir des enfants avec lui. J’imagine mal James courir après ses gosses pour les coiffer. »
Elle lâche un nouveau rire. Plus aigre cette fois-ci. Cette pauvre fille cela aurait pu être elle. Si seulement elle n’avait pas tout gâché. Cela la tracasse plus qu’elle ne voudrait bien le laisser penser. James, James et encore James. Elle a proposé à Zoé de boire un verre et n’a toujours pas posé la question. Cette question fatidique, si délicate à poser, dont elle ne sait même pas si elle veut vraiment la réponse.
« - Quand ses parents devront lui choisir un partit. Cela devra être la principale qualité de la fille : être capable de coiffer correctement des cheveux qui refusent de l’être. C’est vrai à croire qu’ils sont vivants ! Il va devoir se retrouver avec une coiffeuse. » Elle but une gorgée. « Stupide de préférence je suppose. Pour supporter son sale caractère et ses blagues qui ne sont pas drôles. Je ne sais pas comment il a fait pour dégoter sa copine actuelle. »
Est-ce l’alcool qui lui délie la langue de cette manière si vulgaire ? Ou bien tout simplement le désir profond de savoir enfin si James est avec quelqu’un ou bien s’il l’aime toujours tout simplement. Intérieurement, probablement qu’il y avait cet espoir qu’il l’attendrait toujours. Malgré le temps qui passe, malgré les âges et les saisons qui s’envolent bien trop vites. Lui resterai là pour elle, son amour unique et attendrait qu’elle soit prête à se rendre compte qu’elle aussi est amoureuse. Sauf que les romans de courtoisie étaient écris pour faire rêver les dames du moyen-âge, pas pour mettre des sornettes d’amour dans la tête d’une adolescente qui se dit adulte du vingtième siècle ! Cependant est-ce trop demandé ? Un homme qui soit prêt à attendre et lui dire que malgré toutes les gaffes qu’elle fait. Malgré son sale caractère. Malgré tous ces défauts. Il l’aime, il l’aime non pas malgré tout cela, mais grâce à tout cela, avec tout cela. Non. Probablement est-ce trop demandé.
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MessageSujet: Re: Il fut un temps...    Il fut un temps...  Icon_minitime1Mer 10 Juil 2013 - 15:19

Assise face à mon amie, j’avais l’étrange impression qu’elle avait une sorte de débat intérieur. J’étais quand même curieuse, parce qu’il ne me semblait pas qu’elle était ainsi d’habitude. Elle était plus enjouée, bonne vivante et à dire tout ce qui lui passait par la tête. Et en me disant cela, je me rappelais que sa lettre pour qu’on se voit était tout de même étrange, pressante.

Je la vis rire lorsqu’on parlait des cheveux de James et je fis de même à ses propos. Elle avait totalement raison. James et les enfants…pour le moment c’était fort peu compatible. Mais de là à dire que c’est de famille. D’un geste rapide, je vérifiais que mes cheveux je ressemblais pas trop à rien du tout. Il était vrai que j’avais des épis à certains endroits. Il était aussi vrai que le matin lorsque je me levais j’avais parfois les cheveux qui partaient dans tous les sens, mais en général, la journée ils restaient bien ordrés tels que je les plaçais le matin.

J’entendis le rire de Lily changer. Il y avait bien quelque chose d’étrange dans leur rendez-vous d’aujourd’hui, mais quoi ? Et enfin, elle posa d’autres questions. Enfin à mes oreilles ses propos sonnaient plus comme des interrogations. Je trouvais qu’elle me parlait beaucoup de mon cousin. Le pauvre, il devait avoir les oreilles qui sifflaient.

« Je ne pense pas que mon oncle et ma tante soient du genre à le fiancé de force. Ils sont certes un peu à cheval sur le sang, les familles etc, mais ils ont accepté sans soucis Sirius qui a été renié de sa famille. Je ne les vois pas comme ma mère, à forcer leur fils unique à épouser un bon petit sang pur aux bonnes convenances et qui sauraient s’écraser devant lui et dire amen à tout ce qu’il dit. »
Oui, je savais pas mal de choses, c’était tout de même mon cousin. Mais alors ça…je ne le pensais vraiment pas. Si j’apprenais qu’il était fiancé de force…je crois que je tomberais sincèrement des nues. En revanche un de ces propos m’étonna.

« Tiens ? Il a une copine ? Je ne savais pas. Je n’aurais jamais pensé qu’une personne puisse le supporter H24. »
ça pourrait parraître très méchant comme propos, mais ce n’était pas tout à fait le sens de ce que je voulais dire. C’était un homme très bien, très attentif et attentionné, mais parfois il pouvait être bien con et surtout bien trop tête brûlée pour qu’une fille puisse le supporter. C’était mon avis personnel en tout cas.

« Dis-moi Lily, qu’est-ce qu’il y a ? Tu me parles beaucoup de James je trouve. Il t’a fait…quelque chose ? »
Dans le sens du mal, ce qui était tout à fait possible lorsqu’il prenait son air hautain et envoyait chier tout le monde. Mais aussi dans le sens..taper dans l’oeil après tout, autant parfois elle riais de bon coeur, autant son rire était parfois un peu jaune.
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MessageSujet: Re: Il fut un temps...    Il fut un temps...  Icon_minitime1Sam 13 Juil 2013 - 12:58

ϟ Ce n'est pas ça.

Un prénom. Toujours ce même prénom qu'elle a toujours sur les lèvres. Elle voudrait le chasser, elle ne désire que l'oublier et le bannir au plus profond du Léthé. Cependant, il est là, il reste et s'accroche à elle. Après tout n'était-ce pas pour cela qu'elle était venue ? Pour parler de lui, uniquement de lui. Les vieilles retrouvailles n'étaient qu'un prétexte mesquin pour avoir des informations. Vile créature intéressée qu'elle est. Inconsciemment Zoé la rassure. Cela ne sert à rien d'être rassurée sur ce genre de choses, vu que jamais elle n'épousera James Potter. Jamais. Probablement vivra-t-elle toute sa vie dans le triste réconfort qu'il n'était pas un abrutit, pas fait pour elle. Faux, tout ceci est faux, elle le sait très bien. Ne plus penser à lui, ne pas se laisser emplir de joie en apprenant que le sang n'était pas une chose dont faisait attention les Potter. Après tout ils étaient des sangs purs et elle. Une sang de bourbe. De toute manière à quoi bon se soucier de ce genre de choses ? Comme à quoi bon se soucier qu'elle est peut-être le genre de fille qui pourrait supporter Potter H24 ?

Elle apprécie la surprise de Zoé. Trop à son goût. Se disant que si James avait une copine, il l'aurait au moins dit à sa cousine. Il lui en aurait fait signe. Alors que là, elle est sincèrement surprise. La rouquine cache son trouble joyeux en plongeant de nouveau son visage dans sa choppe. Elle n'a jamais été très douée pour cacher ses sentiments, plutôt le genre de fille qui s'emporte très facilement, dont le caractère explose et son visage est un livre ouvert que même un aveugle peut lire. C'est pour dire. La question fatidique est donc tombée. PAF ! Elle devait bien finir par tomber un moment ou l'autre. Ce fut donc ce moment-là. D'un geste brusque Lily haussa les épaules et lâcha du bout des lèvres.

« - Ce n'est qu'un abrutit qui ne comprend rien à rien et qui se fera un jour étouffé par sa fierté et son orgueil. »

Des mots durs. Des mots qu'elle n'aurait pas voulus dire. Ils se sont échappés de sa bouche comme ça. Tout seul. Elle n'a jamais eu le contrôle de ses mots. Aujourd'hui en particulier. Elle ne voulait pas répondre à la question de Zoé, mais Lily c'est le genre miss-je-sais-tout et qui ne peut s'empêcher de répondre bon à toutes les questions. Faut qu'elle ait toujours raison. C'est sa malédiction. La rouquine lâche un soupire du bout des lèvres et essaie de se reprendre.

« - On a eu une altercation. Et depuis je m'en veux, même si j'ai fait ce qui me semblais être le mieux, lui ne le comprend pas et reste buter. Et j'crois que cela me touche bien plus que je veuille le reconnaître. »

Conneries sur conneries. Voilà ce que fait la demoiselle. Elle si parfaite, elle qu'on ne voit jamais briser les règles. Elle a eu des relations avec un homme marié. Elle a pénétré sur une propriété privée. Elle a fait toutes ces choses interdites et au fond n'en a tiré aucun plaisir. Elle est allée jusqu'à demander à une ancienne camarade de boire un bierraubeurre avec elle sous le prétexte de la revoir simplement pour avoir des informations sur cet imbécile. Elle en devient ridicule. Cela la met mal à l'aise. Alors, soudainement elle se lève. Elle a trop parlé. Cela ne devait pas se passer ainsi.

« - Je dois y aller. J'ai un rendez-vous, urgent. Je suis désolée. »

Mensonge, mensonge, elle ne vit que dans le mensonge. Vaincut par le démon Cupidon.


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MessageSujet: Re: Il fut un temps...    Il fut un temps...  Icon_minitime1Sam 20 Juil 2013 - 12:51





Je n’avais fais que poser des questions. Questions qui me venaient sans vraiment que j’y pense. Peut-être que s’était l’habitude des interrogatoires policier. Il était vrai que j’adorais ça. Je ne l’aurais peut-être pas reconnu, mais j’adorais quand celui d’en fasse me faisait de la résistance et qu’il fallait parfois employer des moyens un peu plus corsé. J’avais découvert que frapper la personne était…relaxant, que ça me détendait. Bon, je n’irais très certainement pas jusqu’à frapper un ami, un copain ou…un fiancé…quoi que ce dernier peut-être que je ferais une exception. Mais ces interrogatoires étaient…palpitants. Contrairement à Macnair qui aimait bien utiliser les sorts pour faire cracher la vérité, je trouvais que c’était trop barbare.

Je vis que Lily était troublée par mes interrogations à propos d’une possible copine à mon cousin. Mais je n’en savais rien. Peut-être étais-ce la réponse qu’elle souhaitait. Je n’irais pas jusqu’à dire que mon cousin me racontait sa vie privée dans les moindres détails, ni quels étaient ses conquêtes, mais lorsque ça devenait sérieux avec une personne, j’étais généralement au courant…et pas forcément par lui directement.
« - Ce n'est qu'un abrutit qui ne comprend rien à rien et qui se fera un jour étouffé par sa fierté et son orgueil. »
Wow ça s’était de la violence. Elle ne s’emblait pas l’apprécier tout compte fait. Peut-être que je m’étais trompée, peut-être qu’elle ne l’appréciait pas tant que ça. Mais lorsque je lui demandais ce qu’il lui avait fait…
« - On a eu une altercation. Et depuis je m'en veux, même si j'ai fait ce qui me semblais être le mieux, lui ne le comprend pas et reste buter. Et j'crois que cela me touche bien plus que je veuille le reconnaître. »
J’ai finalement compris qu’elle tenait à lui. Autrement elle n’aurait pas été blessée par l’attitude de James. Et vu sa remarque précédente, elle lui en voulait énormément de ce qui s’était passé. Je ne savais pas trop quoi faire. Finissant mon verre, je me suis dis que le silence était peut-être la meilleure des solutions.

Mais avant que je réalise, je la vis se lever très soudainement. J’ai écarquillé les yeux. Avait-elle vu un serpent ? Je détestais les serpents, j’en avais une peur bleu. Mais ce n’est pas ce que Lily expliqua.
« - Je dois y aller. J'ai un rendez-vous, urgent. Je suis désolée. »
Un rendez-vous urgent…alors qu’on buvait tranquillement, qu’elle me racontait ses malheurs avec James et qu’elle n’a même pas regardé l’heure ? Elle me prenait pour un botruc ou quoi ? Alors à mon tour je me suis levée. J’ai laissé un peu d’argent sur la table, suffisamment pour payer nos boissons.
« Bien. Sortons alors. Faisons un petit bout de chemin ensemble. Faut que tu me parle. »
Ça sonnait un peu plus comme un ordre qu’autre chose. Le côté policier qui ressortait. Mais je devais savoir, ça concernait mon cousin, elle m’avait demandé de venir, j’étais là et maintenant qu’elle commençait à aborder le sujet, la voilà qui s’en allait. Pas très logique tout ça. Traversant la salle, on est finalement arrivées dehors.
« Bon Lily, je ne suis pas stupide contrairement à ce que tu peux, ou non, penser de moi. Oui je suis blonde et pas forcément toujours très logique et opérationnelle. Mais là…faut être le dernier des idiots pour ne pas comprendre qu’il y a quelque chose de pas logique dans notre rendez-vous. »
Je fis quelques pas. Elle était à mes côtés.
« Tu demande à me voir. Ça m’a fait terriblement plaisir c’est sur. Même si ce n’était à la base pas pour prendre des nouvelles, je m’en fiche. Le fait de travailler m’a fait perdre quasiment tout contacte avec mes amis de Poudlard. Donc je suis heureuse de t’avoir revu et qu’on ait discuté un peu. Mais quand on a commencé à parler de James, j’ai bien vu que ton attitude changeait. Oui, vous vous êtes pris la gueule, ça arrive à tout le monde, quel que soit la relation qu’il y a. Juste, pour les éviter ou réussir à apaiser les choses, faut discuter, dire ce qu’il y a sur le cœur et pouf on passe à autre chose. »
Bon c’était peut-être une vision un peu idéaliste de la chose, je ne savais pas trop ce qui s’était passé entre eux. Mais globalement, c’était ainsi que je faisais et ça se passait globalement bien.
« Lily, qu’est ce que je peux faire pour toi ? Tu veux que je parle à James ? Tu veux que je t’aide pour quelque chose ? T’as besoin de mes lumières ? »
On avançait encore un peu dans les rues de pré-au-lard. J’adorais vraiment ce village, je le trouvais tellement reposant.
« D’après mes souvenirs, on avait plutôt un bon contacte à Poudlard, on s’entendait plutôt bien et on se racontait pas mal de choses. Pourquoi se serait différent maintenant ? »
Certes, je n’étais absolument pas sa meilleure amie. J’étais bien loin de Marlène et compagnie, mais nous étions amies. J’espérais que ça lui délierait un peu la langue.



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MessageSujet: Re: Il fut un temps...    Il fut un temps...  Icon_minitime1Mer 24 Juil 2013 - 14:23

ϟ Un nouveau chapitre

Elle comptait partir. S'en aller au loin et ne pas donner d'explication, mais s'était sans compter sur Zoé qui ne comptait pas laisser Lily partir comme cela. La rouquine lui jetât un regard mi-figue, mi-raisin, elle ne savait trop si elle devait se réjouir de pouvoir ouvrir de nouveau son coeur et espéré que quelqu'un l'aide ou bien si au contraire cela était déplacé. Elle n'avait pas le choix. Le ton de Zoé lui faisait entendre qu'elle devait accepter sa présence qu'elle le veuille ou non. Alors, la jeune femme lui tient la porte pour que la belle blonde puisse sortir. Le vent s'amuse à lui ébouriffer affectueusement les cheveux. Marcher comme ça dans Pré-au-Lard lui donne l'impression d'être revenue des années en arrière. Un voyage dans le temps. Comme si elles étaient deux étudiantes, qui se baladaient dans Pré-au-lard, échappant le temps d'une journée aux merveilles de Poudlard. Les mots de Zoé brise cette belle illusion, la rouquine a au moins la décence de rougir pour reconnaître et bien qu'elle avait utilisé Zoé. Qu'elle avait essayé de la voir uniquement dans son propre intérêt. Elle l'écoute, le regard un peu dans le vague, mais elle l'écoute. Oui, cela arrive à tout le monde de se disputer, mais à ce point-là ? Au fond d'elle, elle a l'impression que plus jamais il ne voudra lui parler. Qu'il a agi comme le dernier des imbéciles et qu'elle aussi. Une histoire de trahison et de mensonge. Voilà ce qu'est devenu leur histoire à eux.

« - Il faudrait déjà qu'il concède à me parler. Je ne sais trop ce que j'ai fait pour mériter cette haine. Enfin si, je sais ce que j'ai fait, mais je ne comprends pas sa haine. »

Est-elle vraiment en faute ? De s'être tue. C'était bien là son seul tord. Se taire, fuir le garçon qui l'a embrassée, simplement pour qu'une amitié soit préservée. Elle pensait que c'était la seule chose à faire, que c'était la meilleure chose à faire. Qui pourrait l'en blâmer ? Lui. La seule personne qui compte, l'en blâme. Du bout du pied, elle donne un coup de pied dans un petit caillou de fureur. Sa ballerine crisse sur le sol.

« - Remus m'a embrassée. Moi je n'y étais pour rien, j'ai levé la tête et voilà que cet imbécile m'embrasse ! Alors, je les ai évités, tous les deux. Je n'arrivais pas à regarder Remus en face et James aurait tout de suite capter. Ils se seraient disputés, imbécile comme il est et peut-être ne lui aurait-il jamais pardonné et moi... » La rouquine lâche un soupir. « Il me manquait. Je lui ai tout raconté. J'aurais dû rester loin de lui et lui aurait dû lâcher l'affaire depuis bien longtemps. »

De Potter elle était passée de nouveau à James. Faut qu'elle se décide. James, Potter. Amour, haine. Ce n'est pas aussi aisée qu'elle le voudrait. Elle lâche un petit rire nerveux. Et voilà, l'histoire est sortie de nouveau toute seule. Lily l'impertinente avec des inconnues devient quelqu'un qui n'arrive plus à cacher ses sentiments dès qu'elle se met à apprécier quelqu'un. Elle déteste cela, à l'impression d'être le genre de fille qui est hyper sensible et raconte toutes ces histoires d'amours au point d'être soûlante. Du bout des doigts elle essaie de remettre les cheveux mit en désordre par le vent. En parler devrait l'aider, mais cela ne fait qu'insérer un nouveau doute dans son coeur. Et si c'était lui qui avait raison ? Et si elle était vraiment cette garce qu'il semblait voir ? Une menteuse, sans coeur, qui n'a pas d'autres idées que de manipuler les autres ou elle ne sait trop quoi. Fataliste, elle finit par lever les épaules.

« - Sans vouloir te vexé lui parler ne servirait à rien je crois. Il est bien plus buté que moi cet imbécile. Il m'a harcelée pendant des années, bien décidé à ce que je sorte avec lui. S'il a décidé de ne plus me parler, le changement devra venir de lui-même. »

Cela la rend triste. Plus qu'elle ne le voudrait. Elle lui avait fait sa première déclaration d'amour, il l'a envoyé se faire foutre. La jeune femme trouve pourtant encore au fond d'elle la force de sourire et ce, même si elle sent qu'elle va se mettre à pleurer. Alors, elle se met à farfouiller dans son sac et sort un petit calepin avec un stylo bille. Vestige de sa vie de simple moldue.

« - Il me faut ton numéro de cheminée. Je compte bien te revoir ! Avec Marlene on fait souvent des soirées à l'appart, je compte bien t'y voir ! »

Quand un coeur se brise, le seul moyen de le resoudre, c'est d'avancer.


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Zoé H. Peverell
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MessageSujet: Re: Il fut un temps...    Il fut un temps...  Icon_minitime1Sam 5 Oct 2013 - 20:28





J’avais bel et bien essayé de tirer les vers du nez de Lily, je n’y croyais pas trop sincèrement, mais bon. Mais en fait, elle me parlait sans problème. J’appris ainsi qu’il ne voulait absolument pas lui parler et qu’il la haïssait vraisemblablement. James, haïr une personne ? Ça me paraissait quand même bien étrange. A part son grand ennemi, je ne voyais pas qui il pourrait détester à ce point. Encore plus la jolie Lily. Cependant, je ne connaissais pas l’histoire, je ne pouvais donc juger. Mais à peine est-ce que cette pensée à effleurer mon esprit que j’eus une réponse. Remus, embrasser Lily. Lily, qui aimait James. James qui tenait très certainement à Lily vu la réaction. Remus, le meilleur ami de James. Oh lala, je sentais le problème et je commençais à comprendre.

Je ne comprenais pas trop pourquoi elle lui avait tout raconté, même si l’honnêteté dans un couple était importante…quoi qu’ils ne fussent même pas un couple si j’avais bien compris. Tout cela était bien compliqué et tordu. Je ne savais absolument pas quoi lui dire pour essayer de l’aider ou de la rassurer. Ça ne m’était absolument jamais arrivé. Aucun petit ami actuellement, ni dans le passé. J’avais bien eu un coup de cœur, mais non réciproque et depuis que je me savais fiancée, je préférais éviter de me lier de trop près à une autre personne.

« Quand on tiens à une personne, c’est pas forcément facile de lâcher l’affaire. »

Ça je le savais en revanche, j’avais mis du temps à me dire que Marcus ne devait être qu’un ami et de ne pas espérer plus. Compliqué tout cela. Je lui avais bien proposé de lui parler pour régler les soucis, mais apparemment c’était une mauvaise idée, il n’était pas de ces adeptes à la discussion, un peu comme mon frère en fait.

« Il a l’air d’être très étrange. Mais ça lui passera surement, ou alors il viendra te parler de lui-même. En tout cas, tu n’es pas fautive, d’après ce que tu me raconte, c’est simplement que tu étais au mauvais endroit au mauvais moment. »

Très doucement, j’avais posé ma main sur son bras pour tenter de la rassurer un peu. Réussite ? Echec ? Aucune idée. Elle changea de discussion. Je la vis sortir de quoi écrire et me demander mon numéro de cheminée. Maintenant que j’avais mon chez moi, je pouvais lui donner sans problème. Chose que je fis.

« Avec plaisir, tiens moi au courant et je vous rejoindrais un de ces soir. »

Ça me faisait plaisir de savoir qu’elle voudrait tout de même me revoir. Ça faisait bien longtemps après tout.

La foule se fit plus dense autour de nous. J’ai alors remarqué que le temps était bien vite passé. C’est tout naturellement que nous nous sommes saluées et que nous sommes partie chacune de notre coté, continuer notre vie jusqu’à la prochaine rencontre.



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