Sujet: Zoé • « Non ! Surtout n'utilise pas cette baguette, sinon voilà ce qui va se passer ... » Mar 25 Déc 2012 - 14:32
Hayley Zoé Peverell
dossier n°xx-02ma60-sp
identité
Je suis né sang pur et je me nomme Hayley Zoé Peverell. Je suis âgé de 19 ans et je suis né le 2 Mai 1960, à Oslo, en Norvège. Je vis actuellement à Londres, sur le chemin de Traverse et je suis fiancée & hétérosexuelle. À Poudlard, j'ai étudié parmi les Serdaigles. Et en regardant mes bulletins scolaires, j'étais fort en sortilèges & SaCM et faible en potions. Actuellement, je travaille comme policière au Ministère de la Magie. Lorsque j'ai été cherché ma baguette pour la toute première fois chez Ollivander, elle était faite de bois de châtaigné et plume d'abraxan, vingt-deux centimètres, souple et rapide. Mon épouvantard est en fait un serpent, parce que je suis fourchelangue, mais qu'ils me terrifient. Enfin, j'ai également un problème au cœur, depuis ma naissance, ce qui fait que je ne peux faire de gros efforts physique.
mes anecdotes
Pour parler plus en détails, je vais vous révéler quelques anecdotes dont parfois personne n'est au courant.
anecdote 1 • J'ai une peur panique depuis mon enfance. Depuis que je suis toute petite, j'ai toujours eu peur de tout ce qui est "petits animaux qui rampent ou gluants". Pas de chance, mon père m'a toujours poussé à surpasser ma peur. Manque de bol, ça n'a fait que l'empirer. Le pire est que je suis censée pouvoir parler avec les serpents mais qu'ils me font terriblement peur. anecdote 2 • Être un sang pur est parfois très compliqué. Mes parents m'ont toujours élevé dans la pureté du sang. Ce qui est logique. Cependant je n'arrivais pas me dire qu'ils avaient raison. L'école n'eut aucune pitié pour moi. Les autres étaient égoïstes et me traitaient de traîtresse. C'est comme ça que mon côté froide et hautaine est sortit. anecdote 3 • Être une Serdaigle implique une bonne condition de vie. J'ai été répartie à Serdaigle. Le choixpeau voyant mon côté studieux. Je le croyais bien volontiers. Je me perdais dans les livres, je pouvais les lires des heures sans voir le temps passer. Je pouvais écrire et me laisser entraîner dans un univers complètement loufoque. anecdote 4 • Je suis malade et on ne peux me soigner. Peu de gens le savent. Lorsque mon cœur me lâche et que je sombre dans les méandres de mon esprit, ils pensent que je me suis simplement évanouie. Je sais bien que ça signifie que j'ai trop poussé et que mon cœur n'en pouvait plus. Certaines activités me font limite suffoqué, comme si j'étais asthmatique, alors que c'est simplement que mon cœur n'a pas la place nécessaire pour battre. anecdote 5 • Mon meilleur ami est Français. Il est français, né-moldu et a été adopté. Il sait tout de moi et est actuellement mon médicomage qui me suit et me donne des traitements. Nous voyons tous les jours si possible. anecdote 6 • Changement de prénom. mon prénom est Hayley, sur les papiers, dans l'arbre généalogique, etc. Mais je l'ai toujours trouvé horrible, enfin à partir de mes cinq six ans, je voulais qu'ils m'appellent Zoé, c'était déjà nettement plus simple à retenir. Alors c'est resté et j'utilise mon second prénom tout le temps.
mon opinion
Tout s'est passé tellement vite depuis maintenant un an et demi ! Je suis sortie de Poudlard début juillet 1978, je suis entrée dans la police magique quelques mois après. A peine quelques semaines après mon entrée, le premier meurtre à eu lieu, mais s'était une femme moldue, dans le Londres moldu, alors nous n'avions pas été mis sur l'affaire. ce que j'en savais s'était juste ce que disais les rares journaux moldu que je voyais lors de mes patrouilles. Soit, pas grand chose. Et puis ensuite, il y a eu le chemin de traverse qui a été saccagé, là on était sur place. Mais il n'y avait rien à faire, juste à constater les dégâts et aider les propriétaires des boutiques dans les démarches pour se faire rembourser. Plus tard, un meurtre à Godric's Hollow. Heureusement que je n'ai pas été envoyée sur place ! Je crois que j'en aurais fais des cauchemars toute ma vie, d'après ce que j'ai lu dans le journal, s'était vraiment gore. En plus, à l'époque je vivais toujours chez mes parents à...Godric's Hollow. Alors autant dire que j'étais concernée par le couvre feu de sécurité qui a été mis en place par la suite. Et puis, cette grande fête sur le chemin de traverse, nous devions être partout pour surveiller, mais nous n'avons servi à rien. Une célébrité est mort et une femme a également été tuée. Et puis tout a explosé et prit feu. Le cahos total. Dire que j'ai simplement été sonnée par une chute de pierre et une bousculade...je crois que j'avais bien de la chance. Après ça et la découverte des mangemorts et des différents groupes, j'ai rejoint l'étoile du centaure. Ils étaient à mon sens les plus censés par rapport à ce qui se passait dans le monde magique actuellement. J'ai été envoyée à l'université pour faire des patrouilles, pour "protéger" les élèves et tenter de démasquer des "fauteurs de troubles". Mais bon, je n'ai pas été très utile je crois, je me faisais plus emmerder par les élèves qui n'avaient rien d'autres à foutre. J'étais sur place lors de la journée portes ouvertes à l'université, logique en même temps. Et jamais, au grand jamais, je n'aurais cru que tout tournerait aussi mal, que je passerais à deux doigts de la mort et que j'en ressortirais avec une cicatrice de l'épaule au coude. Encore une fois, beaucoup de chance. Il s'en était fallu de peu pour que mes entrailles se répandent sur le sol. Maudis soit les mangemorts. Autant dire que j'ai pris quelques jours de congés après. Puis il y a eu le meurtre de Mrs Verpey, une sang pur. Je pense que ça a grandement secoué le monde magique. Puis, Halloween, j'étais présente, avec Marcus, mais j'ai rencontré mon "fiancé", juste avant que le meurtre se produise. C'était glauque, c'était froid, c'était horrible. Privelina qui a eu une tentative d'assassinat, conduisant à la capture du tueur. Oh tout le monde était grandement rassuré, mais du coup, on a attaqué l'asile de Sainte Mangouste et finalement je me demande si je ne préférais pas qu'il n'y ait qu'un tueur dans la nature et pas...beaucoup. Je suis curieuse de voir ce qui se passera maintenant.
ma particularité
Aux alentours des sept ans, j'ai découvert que j'avais, ce qu'ils appellent un don. Hors moi j’appellerais plutôt ça une malédiction. Je vous explique. J'ai toujours cordialement détesté les petites bêtes, les insectes et tout ce qui rampe. Hors un serpent s'approchait de moi de trop près, je me suis mise à crier quand j'ai entendu le serpent parler. C'était choquant. Trop surprise pour fuir, on a discuté un peu tous les deux, avant que je ne prenne la poudre d'escampette comprenant à qui je parlais. Immédiatement, j'ai été voir mon père. « Père ! » Il était dans son bureau, la gazette du sorcier à la main. « Que puis-je pour toi Zoé ? » Je m’étais figée, je ne savais pas comment lui dire. « J’ai…j’ai parlé avec un serpent. » Il paraissait légèrement étonné. « Vraiment ? C’est un bon pas face à ta phobie, c’est bien. » Je me triturais les mains, il ne devait pas avoir compris, ce n’était pas normal de parler à un reptile. « Mais père…il m’a répondu… » Là, il dut comprendre, il c’est levé et à fermé la porte du bureau. « Répondu ? Vous avez vraiment discuté tous les deux ? » « Oui. » Il paraissait très gêné par ce que je lui annonçais. « Écoute-moi attentivement. » Il cessa ses allers et retour et s’arrêta face à moi. « Tu ne dois en parler à personne. Tu ne dois plus jamais recommencer. Personne, pas même ta mère ou tes frères et sœurs ne doivent le savoir, est-ce bien clair ? » J’étais surprise, je ne pensais pas que c’était aussi grave. « Oui, mais…mais pourquoi ? » Il se remit à marcher dans le bureau. « Vois-tu, les autres sorciers n’aiment pas trop ceux qui ont un pouvoir qu’eux n’ont pas. Ils les rejettent de la société. Et puis parler aux serpents est appelé fourchelang et ça peut être considéré comme de la magie noire. Tu es intelligente Zoé, tu sais ce qu’est la magie noire n’est-ce pas ? » « Oui père. » « Bien. Alors maintenant va et surtout, souviens toi toujours de ce que je viens de te dire. » Depuis, je fuis les serpents comme la peste. En même temps, ce n’est pas bien difficile, j’en ai une peur bleue.
mon groupe
Je n’aurais jamais pensé devoir un jour choisir un camps et remettre ma vie entre les mains de personnes que je ne connaissais pas. Je sais qu’en travaillant au Ministère, j’ai toujours fais le maximum pour sauver les personnes du chemin de traverse. Je me remettrais encore doucement de ma commotion et des divers entailles qui me couraient partout sur le corps. Oh ma douce mère – à qui je ne parlais plus – avait bien essayer de me les soigner par magie afin qu’elles disparaissent rapidement, mais je savais que les entailles ne me laisseraient jamais de cicatrices à vie et je pouvais bien porter ces marques un certain temps, surtout que d’autres avaient payé de leur vie ce jour là.
Bref j’avais fais mon maximum, je le savais. Mais je n’étais pas vraiment convaincue que le Ministère en ait fait de même. Avant que tout commence, le Ministre avait expressément choisi que seul les aurors, les tireurs d’élite et les policiers se rendraient sur place pour la protection de tous. Chose qui aurait été largement suffisante si rien ne se serait passé. Mais il c’est passé quelque chose et tellement peu de monde, même parmi les plus qualifiés ont été incapable de faire leur devoir. Moi-même en temps que policière, j’aurais du faire mon travail et sauver plus de personnes. Créer un portoloin ne m’avait même pas effleuré l’esprit, quel idiote j’étais parfois.
En lisant la gazette quelques jours plus tard, je vis avec stupeur qui revendiquait cette action. Je ne les connaissaient pas du tout, je n’en avait même jamais entendu parler, c’était vraiment étonnant. Mais j’étais surtout outrée que personne ne fut capturé cette terrible journée, preuve que nous étions bien inefficaces. Plus loin, dans l’article, la journaliste parlait d’autres lettres reçues, des personnes qui avaient d’autres attentes et qui espéraient différentes choses. Parmi tout ce qui était noté, je devais bien dire que je trouvais les propos d’un groupe nommé l’étoile du Centaure fort correcte. Je ne savais pas qui était à la tête, je ne savait pas comment ils pensaient suppléer le Ministère, mais je savais une chose, ils voulaient faire plus et ça, je le voulais également.
Bien entendu, je n’en ai parlé à personne, je ne savais pas si c’était une bonne idée d’en informer mes proches, même mon meilleur ami. Je ne savais pas non plus si je souhaitais vraiment me joindre à eux, il me fallut du temps pour prendre ma décision. Il me fallut du temps pour faire le pas en avant et entrer en contacte avec cette cellule. Mais maintenant que je l’ai fais, depuis peu, je pense pouvoir affirmer, sans trop le regretter, que je pense avoir fait le bon choix. Mais seul l’avenir nous le dira. Je me demande même si tout ce qui se passait avant, quand nous n’avions pas à choisir, si ce n’était pas mieux, plus cool, plus zen…mieux quoi. A voir ça aussi. Tout ce que j’espérais, c’était que si j’avais besoin de faire marche arrière, ils me laisseront le faire. Extrémistes ou non.
méfaits accomplis.
J'emprunte Dianna Agron pour jouer mon personnage. Je me fais appeler, SleepingCookie, Aurore sur le net et ailleurs. Il se trouve que j'ai 22 ans et que je serais disponible un maximum. Parce que j'aime beaucoup parler, j'ai envie de rajouter quelque chose : .
copyrights → fiche par bérénice/SleepingCookie
MARAUDERS CALLING
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Sam 4 Oct 2014 - 17:33, édité 14 fois
Sujet: Re: Zoé • « Non ! Surtout n'utilise pas cette baguette, sinon voilà ce qui va se passer ... » Mar 25 Déc 2012 - 14:32
Il était une fois...
...une petite fille malade.
Ma naissance, mon enfance, ma maladie. Je suis née au début du mois de Mai, en Norvège. Je ne suis pas Norvégienne, loin de là, simplement mes parents étaient en voyage et le travail était trop avancé pour que le transplanage ou un portoloin soit utilisé pour que je naisse à Sainte Mangouste. Je suis donc née dans cette grande ville toute blanche, bien loin de chez moi. On me nomma Zoé Hayley. Le second prénom, en hommage à une tante décédée dans des circonstances étranges. J'espère simplement qu'il ne me portera pas la poisse et que je ne disparaîtrais pas dans d'étranges circonstances. Je n'étais pas le premier enfant Peverell. Avant moi viens Timeus, dit Tim, mon frère de deux ans mon aîné et Amylia, dite Amy, mon aînée d'un an. Eux aussi sont nés dans un autre pays que l'Angleterre. Il faut croire que nos parents ne voulaient pas que nous ayons une naissance trop banale. Mais j'aurais pus naître en Angleterre qu'elle n'aurait pas été normale. En effet, lorsque je suis née, je ne respirais pas. Les médicomages ont du me réanimer. Quelques jours après ma naissance, lors d'un examen de routine, ils ont découverts que mon cœur avait un problème. Il ne pouvait battre correctement à cause de nerfs qui le bloquaient. Les médicomages me donnèrent deux ans maximum. Par chance, j'ai réussis prouver qu'ils avaient tort. Si mon cœur m'empêche de faire ce que je veux, j'ai actuellement dix-huit ans. Mon enfance se passa dans une grande maison. Ce n'était pas tout à fait un manoir, mais pas non plus une simple maison. J'ai beaucoup joué dans le jardin, en compagnie des nombreux animaux que ma mère récupérait. Mon cœur ne me permettait pas de courir longtemps, ni de voler trop longtemps sur les petits balais pour enfants. Je ne pouvais pas non plus monter à cheval ni faire tous les jeux que les autres enfants du village faisaient. J’étais toujours très rapidement essoufflée et parfois je lui en voulais de ne pas me laisser faire ce que je voulais. J'en voulais aussi à mes parents de ne pas trouver de solutions pour me soigner. Mais ce n'était pas faute d'avoir essayé, ils avaient fait venir les meilleurs medicomages et autres guérisseurs, j'avais subit de nombreux traitement, mais rien n'y faisait.
...une héritière de contes pour enfants.
La famille Peverell. Je suis une descendante d'Ignotus Peverell. Oui, vous avez bien compris, l'un des trois frères de la légende des Reliques de la Mort. Je suis une sorte de cousine éloignée des Potter. Si j'ai bien compris, Peverell à eux deux filles. L'un a eut deux enfants dont un est décédé et l'autre est mon ancêtre directe. Quand à l'autre il a eut une fille qui a eut un fils, un truc dans le genre à ça a donné les Potter. Je suis aussi une sorte de cousine mais encore plus éloignée des Gaunts, le lien à ma famille remonte à bien loin. Il paraît, enfin si l'on écoute le conte, que notre famille n'était pas vraiment bon sous tous rapports. Mais ça arrive à tout le monde de s'égarer à un moment donné je pense. Lorsque j'étais plus jeune, ma mère m'avait raconté le conte des trois frères. La première chose qui me surpris étaient les noms complètement démodés, Cadmus, Ignotus et Antioche, heureusement que plus personne ne s'appel ainsi de nos jours. Ce qui me frappa ensuite, se fut le nom de famille, il m'avait fallut un certain temps pour comprendre que c'était notre famille. Par la suite, je m'étais plongée dans les livres de la bibliothèque pour essayer de comprendre le lien que j'avais avec les trois frères, c'est ainsi que j'ai compris qui était à peu près mes cousins.
...un don qui ne devrait pas être une malédiction.
Le don de fourchelangue. Aux alentours des sept ans, j'ai découvert que j'avais, ce qu'ils appellent un don. Hors moi j’appellerais plutôt ça une malédiction. Je vous explique. J'ai toujours cordialement détesté les petites bêtes, les insectes et tout ce qui rampe. Hors un serpent s'approchait de moi de trop près, je me suis mise à crier quand j'ai entendu le serpent parler. C'était choquant. Trop surprise pour fuir, on a discuté un peu tous les deux, avant que je ne prenne la poudre d'escampette comprenant à qui je parlais. Immédiatement, j'ai été voir mon père. « Père ! » Il était dans son bureau, la gazette du sorcier à la main. « Que puis-je pour toi Zoé ? » Je m’étais figée, je ne savais pas comment lui dire. « J’ai…j’ai parlé avec un serpent. » Il paraissait légèrement étonné. « Vraiment ? C’est un bon pas face à ta phobie, c’est bien. » Je me triturais les mains, il ne devait pas avoir compris, ce n’était pas normal de parler à un reptile. « Mais père…il m’a répondu… » Là, il dut comprendre, il c’est levé et à fermé la porte du bureau. « Répondu ? Vous avez vraiment discuté tous les deux ? » « Oui. » Il paraissait très gêné par ce que je lui annonçais. « Écoute-moi attentivement. » Il cessa ses allers et retour et s’arrêta face à moi. « Tu ne dois en parler à personne. Tu ne dois plus jamais recommencer. Personne, pas même ta mère ou tes frères et sœurs ne doivent le savoir, est-ce bien clair ? » J’étais surprise, je ne pensais pas que c’était aussi grave. « Oui, mais…mais pourquoi ? » Il se remit à marcher dans le bureau. « Vois-tu, les autres sorciers n’aiment pas trop ceux qui ont un pouvoir qu’eux n’ont pas. Ils les rejettent de la société. Et puis parler aux serpents est appelé fourchelang et ça peut être considéré comme de la magie noire. Tu es intelligente Zoé, tu sais ce qu’est la magie noire n’est-ce pas ? » « Oui père. » « Bien. Alors maintenant va et surtout, souviens toi toujours de ce que je viens de te dire. » Depuis, je fuis les serpents comme la peste. En même temps, ce n’est pas bien difficile, j’en ai une peur bleue.
...une élève de Poudlard.
Poudlard, Poudlard, Pou du Lard du Poudlard. Poudlard, j'y suis entrée et j'ai suivit ma scolarité chez les Serdaigle. Il parait que j'aime apprendre et que j'y ai ma place. Soit. Là, je n'ai pas fait attention à la pureté du sang. Non, j'ai simplement appris à apprécier les gens tel qu'ils étaient. Je me suis fais du mal à côtoyer les Serpentards, mais il faut de tout pour faire un monde. « Zoé !!! » Ce n’était pas un appel, ni un cri, ça tenait plus du rugissement. Sachant pertinemment de qui il venait, je me suis retournée, doucement, lentement, les yeux fermé et soupirant d’avance. « En quoi puis-je t’être utile ? » « Tu te fiche de moi ? » « Nullement, je ne me le permettrais pas voyons Timeus. » Il m’attrapa par le bras, me faisant mal au passage, et m’attira à l’écart. « C’est quoi ces histoires que j’entends ? » Je secouais la tête, je n’en savais fichtrement rien. « Hum, je ne sais pas, un bruit de couloir peut être. » « Ne te fiche pas de moi ! » Il devenait rouge de colère, couleur qui jurait fortement avec sa tenue noir, verte et argent. « J’ai entendu dire que tu fréquentait d’un peu trop près un né-moldu. » « Je ne vois pas de qui tu veux parler. » « Je vais te rafraîchir la mémoire alors. Marcus Deschamps, ça te dis quelque chose ? » Oh oui, ça me disait exactement quelque chose. C’était un Serdaigle, un très bon ami. Une personne qui me comprenait et qui savait beaucoup de choses sur moi. Une personne à qui je m’étais totalement confiée et qui avait fait de même, me révélant beaucoup de choses que je pensais impossible. « C’est mon ami et alors ? » Tim pointa alors un doigt accusateur sur moi. « Ce n’est que ta quatrième année ici, alors je vais te le dire une fois, très gentiment. Si tu ternis le nom Peverell, je jure que tu payeras cher ton manquement à notre famille. Il me reste deux ans ici et je ne veux pas être apparenté à une quelconque idiotie de ma sœur fricottant avec un sang de bourbe. Ais-je été clair ? » J’ai repoussé son doigts, j’étais en colère. « Tu n’as aucun droit sur moi. Tu ne sais rien de moi Tim. » Ma voix était terriblement calme et menaçante. « Si je le voulais, je pourrais te tuer en un instant sans jeter le moindre sortilège. » Je le repoussais, me libérant un passage. « C’est pour ça qu’Amylia est toujours triste et ne parle à personne ? Parce que tu l’as menacée ? Sache que si ça a marché sur elle, ça ne fonctionnera pas sur moi ! Et si elle est sous ton emprise, sois certain qu’elle ne le sera plus à la fin de la journée. Je vais de ce pas lui parler. » Son regard changea. Il devint froid. Et, pour la première fois depuis 14 ans, il me frappa. Le bruit résonna dans le couloir. Deux élèves qui passaient c’étaient arrêtés et ouvraient de grands yeux. « Quoi ! Vous avez un problème ? » Il n’en fallut pas plus pour qu’ils poursuivent leur chemin. Je fis de même. A partir de là, je n’ai plus adressé la parole à mon frère. Ma sœur se fit plus joyeuse à Poudlard et mes années ont continués sans embrouille. J’ai passé avec succès mes BUSES et mes ASPICS.
...une femme qui ne s'assumait pas.
Ma vie aujourd'hui. Après Poudlard, je ne savais pas trop quoi faire. J'avais très largement le choix du métier, mais il me fallait quelque chose qui me plairait vraiment, quelque chose qui me donnerait envie de me lever le matin, qui me rendrait joyeuse et qui ne me déprimerait pas. Le choix n'était pas facile. Finalement j'avais choisi le Ministère de la Magie, en tant que Policière, cela me permettrait de sortir, de ne pas rester dans les bureau et il y aurait de l'action, du mouvement et rien que pour ça, ça me plaisait. J'espérais toute fois que je pourrais monter en grade petit à petit et peut être pouvoir passer l'examen pour devenir tireur d'élite. Il y a quelques mois, j'ai appris que j'étais fiancée. Ça m'a déprimée. Pendant deux jours je n'ai pas put aller au travail, j'étais prostrée dans ma chambre. Finalement, ma belle famille est venue à la maison et j'ai vu mon fiancé, de loin. J'ai fais un malaise avant que tout soit officiel et qu'il m'offre ma bague. Du coup c'est repoussé, je redoute le moment ou je me tiendrais face à lui. J'en ai parlé à Marcus, nous nous voyons plusieurs fois par semaine au chemin de traverse. On en profite pour faire quelques achats, ou pour papoter autour d'une boissons au chaudron baveur. C'est mon medicomage attitré, c'est lui qui s'occupe de mes soucis de coeur. Heureusement que je peux me fier à une personne vraiment proche, je ne sais pas comment je ferais autrement.
Zoé • « Non ! Surtout n'utilise pas cette baguette, sinon voilà ce qui va se passer ... »