Je suis née sang mêlée et je me nomme Maëve K. Bowater. Je suis âgé de 25 ans et je suis né le 18 Décembre 1955, à Galway. Je suis Célibataire et hétérosexuelle et je vis à Draiochta Ion, en Irlande . À Poudlard, j'ai étudié parmi les Serdaigle. Et en regardant mes bulletins scolaires, j'étais forte en Histoire de la magie & Soins aux créatures magique et faible en Défense contre les forces du mal et vol. Actuellement, je travaille comme Médicomage (service des urgences), pour Ste Mangouste. Lorsque j'ai été chercher ma baguette pour la toute première fois chez Ollivander, elle était faite de de bois de cèdre, mesurait 25 centimètres et contenait une plume de griffon. Mon épouvantard est moi, vieille et seule, parce que je crains de ne pas trouver de sens à ma vie et de perdre ma famille. Sachez également que je ne suis pas un sorcier ordinaire, je suis en effet une demi-vélane.
mes anecdotes
Livraison spéciale pour vous, attention c’est chaud…
J’aime beaucoup cuisiner et je peux y passer des heures. Des grands plats aux réalisations pâtissières soignées, tout est susceptible d’être un jour préparé dans mon appartement. Mais la cuisine est chez moi plus un passe-temps que de la gourmandise. Cela me permet de m’occuper les mains tout en me vidant la tête, de ne plus penser à ce qui me tracasse et d’avoir une raison de rester tranquillement chez moi. Seulement voilà, si j’adore tester différentes recettes, je me retrouve souvent avec des plats sur les bras que je n’ai aucune envie de manger. Alors je les envois à ma famille, à mes amis et même à mes connaissances. Je me suis abonnée au SLIT (Système de livraison immédiate par transplanage), ce système de livraison fonctionne 7j/7 et 24H/24H. De ce fait ne vous étonnez pas de trouver un livreur sur votre porte à deux heures du matin pour vous livrer des brochettes de poulet à l’ananas caramélisé.
Vent, pluie, orage, tempête, j’adore •
Bien sûr, comme tout le monde, je suis contrarié quand une averse imprévue me prend au dépourvu. Mais dès lors que j’ai passé le seuil d’un abri quelconque, je me rappelle à quel point j’adore la sensation du vent sur mon visage même s’il me donne parfois froid et emmêle mes cheveux, mais plus encore j’adore le bruit de la pluie dès lors qu’il devient régulier. Les éclairs et le tonnerre ne me dérange pas non plus, j’aime assez quand ils coïncident ensemble, quand l’orage est au plus fort. Les tempêtes en bord de mers sont absolument magnifiques, même si elles s’accompagnent souvent de leur lot de mauvaises nouvelles.
Siloïr, un amour de Badystink •
Siloïr c’est mon animal de compagnie. Il est extrêmement affectueux, je dois avouer que j’ai toujours aimé ça chez les animaux de cette race. Avec moi, il est toujours sage comme une image. Depuis 3 ans que je l’ai, il s’est bien habitué à l’appartement. Il a ses coins à lui, dans le salon, dans la chambre (une chose que mes ex n’ont jamais vraiment appréciés d’ailleurs) et même sur le balcon. On s’est trouvé une bonne routine tous les deux. Je l’emmène avec moi dès que je dois m’absenter plus longtemps que la durée normale de ma journée de travail. Il m’écoute toujours où que l’on soit, c’est vraiment une perle cet animal. Bon c’est vrai qu’il est déjà arrivé qu’il se montre un peu impulsif, notamment avec les gens avec qui je ne m’entends pas.
Histoire de patronus •
C’est Le sortilège qui m’a toujours donné du fil à retordre et qui m’en donne encore aujourd’hui. Mon problème principal est que je n’arrive pas à me décider sur le souvenir que je dois choisir. Des moments heureux j’en ai beaucoup, mais ma tendance à tout ramener au présent et à l’avenir finit toujours par faire voler en éclat la forme imparfaite qui commençait à apparaître. Si je pense à l’époque où ma mère était encore là, je finis par me rappeler qu’elle est partie. Quand je pense à mon père, je pense à sa nouvelle compagne que je ne tolère pas. Ma petite sœur est une source inépuisable de joyeux souvenirs, mais on se dispute tellement ces derniers temps. Quand à mes ex…ce n’est même pas la peine d’y penser. Quand je m’en suis ouvert à mon père, il m’a dit que je réfléchissais trop et ne profitait pas assez du moment présent. Il a aussi ajouté que je maîtriserais sans doute ce sortilège le jour où je trouverais mon grand amour, le tout avec un sourire amusé. C’est dépité que j’aie répondu que ce n’était pas demain la veille que je maîtriserais ce sortilège…
opinion sur le monde
Ces histoires de meurtres de femmes, c’était bien entendu horrible. Mais que voulez-vous y faire ? Je n’appartiens pas aux forces de l’ordre, je n’ai guère d’influence sur les criminels. De plus je ne me sentais pas vraiment concernée. Après tout, on supposait que le motif des meurtres était le fait que ces femmes étaient moldus. C’était certes injuste, mais tout autant au fond que de tuer quelqu’un pour le contenu de son portefeuille. En fait au début, ce n’était pas vraiment différent de ces tristes faits divers que l’on lit souvent dans les journaux. Bien sûr le meurtre à Godric’hollow a fait la une. Le corps retrouvait sur la tombe de Godric Griffondor, un personnage plus que célèbre. Difficile de ne pas voir là une symbolique. Alors forcément la presse en a fait ses choux gras. Et puis on a commencé à en entendre parler partout. La peur a commencé à s’insinuer doucement. J’ai alors fait bon nombre de recommandations à ma sœur, j’ai tenue à savoir quand elle sortait, avec qui, où et quand. Quand elle en a eu assez, elle a fini par accepter de venir passer quelques jours chez notre père en Irlande. J’ai pris quelques jours de congés et on y est allé. C’est sans doute de loin la meilleure idée que je n’ai jamais eu, puisque durant ce temps le chemin de traverse a été attaqué. C’était là la première apparition des mangemorts. Quand j’ai vu leurs photos en une de la gazette le lendemain, j’ai tout de suite su que j’allais les prendre en grippe. Les lettres qui parurent dans le journal n’aidèrent en rien, mais les choses commencèrent ainsi à se dessiner. J’étais quand même inquiète, un tueur en série et les mangemorts en liberté, ça commençait à faire beaucoup. Mais les mois sont passés et toutes ces angoisses ont commencés à tomber dans l’oubli. Jusqu’à ce que l’université soit attaquée. J’ai fait mes études là-bas, et la plupart des victimes avaient l’âge de ma sœur ! Qu’est-ce qu’on peut se sentir impuissant dans ces cas-là. J’en ai piquée des colères à cette époque mais je n’hésite pas à dire que c’était justifié. Puis le tueur a frappé de nouveau, une sorcière cette fois ci. Je harcelais ma sœur de plus belle au grand dam de celle-ci. Puis il y a eu cette histoire de perte de magie à l’université. Autant dire que cela m’a grandement intrigué et m’intrigue toujours, je compte bien me mêler de cela…Mais revenons-en aux choses dramatiquement sérieuse. Je n’étais pas à la fête d’halloween, mais il y eut encore un meurtre. Et sincèrement je commençais à en avoir assez. Combien de femmes allaient devoir mourir avant que les autorités ne fassent leur travail. Quatre mortes et un innocent arrêté, c’en était trop. Si j’avais été impulsive j’aurais sans doute pu rejoindre l’ordre du centaure juste pour tenter de savoir si des gens se sentaient apte à agir. Mais finalement le tueur fit une erreur, il s’en prit à la femme du ministre en personne. Avait-il fait cela dans un éclat de narcissisme, persuadé qu’il allait réussir ? On s’en fiche au fond, il fût arrêté et je fus soulagée, même si comme tout le monde, la découverte de l’asile de ste mangouste m’abasourdit. D’autant plus que j’y travaille ! Je ne comprends pas comment j’ai fait pour ne rien voir ! Je veux plus en parler, c’est tout simplement affreux. ..Les choses semblèrent cependant aller mieux avec la victoire de l’ordre du centaure, même si leur prise de pouvoir si rapide et d’une certaine violence ne me permit pas d’avoir l’esprit tranquille. Le couvre-feu en soi ne me poser pas de problèmes tant que cela n’était fait que pour assurer la sécurité de la population. Les dénonciations d’avantage, ce n’est pas un système fiable à mon avis, trop de gens pourrait s’en servir pour régler des affaires privées, il ne reste qu’à espérer que les autorités en place son compétentes et pourront assurer la sécurité de tous. Mais il semblerait que la sérénité en grande Bretagne ne soit pas pour de suite. Les mangemorts ont refait parler d’eux en attaquant la prison où était enfermé leur maître dans le but de le libérer. Je m’y suis rendu, seulement pour m’assurer que ma sœur n’y était pas. Mal m’en a pris. Je ne sais pas me battre. J’ai déambulait pas mal, à droite à gauche, je n’ai pas réussi à voir Lola, et je suis repartis sans entrer dans la tour. Le lendemain les rumeurs sont allées vite, mais l’essentiel a été su. Tom Jedusor est mort, et j’espère qu’avec lui l’organisation des mangemorts tombera. J’ai longuement hésité, je ne savais guère qui voter. Faire confiance à Macnair, encore une fois ? Opter pour la nouveauté avec Circé ou Dragan ? Puis finalement, Circé est morte, d’une façon horrible ! J’ai choisi Macnair au second tour. A ne pas savoir ce que le futur nous réservait, je préférais encore voter pour quelqu’un que je connaissais ! Maintenant on parle du retour de Lord Voldemort. Cela m’effraie. Je garde pour moi mon côté demi vélane. Même si, probablement que cela ne changerait rien, mais la menace que représente les mangemorts, me rends un peu parano. Puis avec ce qui s’est passé à Ste Mangouste, là où je travaille ! Je me dis qu’il vaut mieux être prudente. J’ai peur pour ma sœur, même si elle m’assure que je dramatise. J’ai peur pour mon père, même si je sais qu’il peut se débrouiller seul. J’ai peur pour moi aussi… et pour l’avenir tout simplement…
méfaits accomplis.
J'emprunte Natalia Vodianova pour jouer mon personnage. Je me fais appeler, Calysta sur le net et ailleurs. Il se trouve que j'ai 24 ans et que je serai disponible les soirées de semaines. J'ai trouvé le forum par parce que je suis un DC de Rodolphus Lestrange. Parce que j'aime beaucoup parler, j'ai envie de rajouter quelque chose : enfin je l'ai posté !.
copyrights → fiche par Bérénice/SleepingCookie & images par...
Sujet: Re: Maëve K. Bowater Jeu 18 Déc 2014 - 2:52
l'histoire.
Histoire complète
Origine et petite enfance : Mes parents sont Connor et Lliane Bowater. Mon père, né-moldu, est considéré comme un cryptozoologue par les moldus mais dans le monde des sorciers c’est un éthologue spécialisé dans les créatures magiques d’origines Irlandaises. Ma mère, sorcière, quand à elle tenait une petite herboristerie dans le centre ville de Galway, ma ville natale. Elle y préparait divers remèdes à base de plantes (moldus ou magiques) et prodiguaient de nombreux conseils en matières de botanique. Elle adorait les plantes et avait un faible notamment pour les plantes exotiques. Tout deux s’étaient rencontrés dans le train qui les conduisait à Poudlard en septembre 1944. Ma mère fut répartie à Serdaigle et mon père à Griffondor. Devenus amis, ils le restèrent de nombreuses années avant de finalement se mettre ensemble. C’était leur premier amour et tout deux pensèrent vraiment que c’était le bon, bien que ma mère réalisât le contraire une douzaine d’années plus tard. Ils se marièrent peu après la fin de leurs études et s’installèrent à Galway. Mes deux parents étaient Irlandais, mais seuls mes grands parents paternels vivaient encore dans le comté de Galway où ils avaient une ferme. Galway était un bon compromis, une ville suffisamment grande pour permettre à ma mère d’avoir un commerce florissant et suffisamment proche de zones naturelles pour faciliter les recherches de mon père. Je ne me souviens pas vraiment de l’appartement dans lequel ils vivaient à cette époque bien que j’y aie vécu mes cinq premières années. Il paraît que nous avions le balcon le plus fleurit du quartier. Nous avons déménagés, toujours sur Galway peu avant la naissance de ma sœur en 1955, au profit d’une maison, dans un petit quartier tout ce qu’il y avait d’agréable. Je me souviens, il y avait un petit parc où ma mère nous emmenait souvent, enfin Lola était encore dans sa poussette, mais moi j’allais jouer avec les autres enfants du quartier. Nous allions passer encore 2 ans à Galway.
A cette époque là, mon père s’absentait régulièrement pour les besoins de son travail. Il essayait de rentrer le plus régulièrement possible et était devenu un habitué du transplanage. Mais quand on étudie les comportements des créatures dans leur milieu naturel, il vient toujours un moment, où il faut se caler sur leur cycle de vie à eux. Quoi qu’il en soit, il revenait toujours avec plein d’histoire que ma sœur et moi adorions et de nombreux endroits magnifique qu’il nous faisait découvrir par la suite.
La boutique de ma mère était devenue une seconde maison. Nous y passions notre temps en attendant qu’elle finisse sa journée. Elle avait une employée qui aurait pu avoir l’âge d’être sa mère, qui nous faisait souvent des gâteaux à Lola et moi, une dame gentille dont j’ai oublié le nom aujourd’hui. Ma mère ne comptait pas les heures quand mon père était absent. Son métier c’était sa passion. Elle me faisait faire mes devoirs sur le comptoir entre deux visites de ses clients. Elle avait un bon feeling avec les gens ma mère. Surtout avec les hommes en fait. C’était un peu le cliché de la blonde aux yeux clairs (que ma sœur et moi perpétuons d’ailleurs), mais c’est vrai qu’elle était assez jolie avec ses traits doux et son éternel sourire. Un sourire qui paraissait toujours plus grand quand mon père revenait de voyage. J’avais l’impression que c’était fait pour durer toujours, mais c’est là ce que croient tous les enfants en général.
La séparation de mes parents, je ne l’ai pas vu venir. Quand je repense à cette époque d’un point de vue d’adulte, je me dis que pourtant c’était prévisible. Même si je dois admettre que mes parents ont fait en sorte que cela nous affecte le moins possible ma sœur et moi. Mais les signe avant coureurs étaient là. Mon père avait diminué la fréquence de ses voyages, envisagé de changer de boulot et ma mère passait plus de temps à la maison. Mais s’ils parlaient plus souvent en privé loin de nos petites oreilles, on ne sortait plus autant qu’avant. Au contraire Lola et moi passions de plus en plus de week-end chez nos grands parents. Je crois que ma mère était finalement résignée quant à son couple avec mon père. A force d’écouter aux portes, j’avais fini par entendre parler d’un autre homme sans vraiment comprendre ce que cela signifiait. C’est ma mère en personne qui a essayé de m’expliquer pourquoi elle s’en allait, mais tout ce dont je me souviens aujourd’hui encore c’est à quel point je lui en voulais. Je me fichais bien de ce qu’elle essayait de me dire. Elle pouvait bien dire qu’elle nous aimait de tout son cœur, dès le moment où elle a passé la porte j’ai décidé que jamais, non jamais, je ne lui pardonnerai. Je ne comprenais pas pourquoi elle avait l’air si sûr d’elle quand elle disait que mon père et elle, ça ne pourrait pas s’arranger et je comprenais encore moins comment un type quelconque pouvait passer avant la famille que nous formions. Butée et obstinée, j’ai juré que jamais, plus jamais je ne voulais entendre parler d’elle.
Mon père a alors vendu la maison de Galway et nous a alors emmené Lola et moi chez ses parents. Je ne sais pas si c’était une solution temporaire ou non à ce moment là, mais mes grands parents, propriétaire terrien de quelques parcelles ne crachaient pas contre un peu d’aide de la part de leurs fils. Et ils étaient ravis d’avoir leurs deux petites filles à temps plein à la maison. Cette ferme, c’est aujourd’hui encore un endroit où j’adore revenir. J’ai vraiment la sensation d’y avoir mes racines, entre les champs, les prairies et les forêts. Tout me paraît tellement plus tranquille là-bas. Je n’ai jamais été et ne serait jamais une citadine. La ferme en soit était comme toutes les autres de la région. Une bâtisse relativement grande construite en pierre grise. La propriété était délimité par des murets en pierre que Lola et moi avons bien du escalader des centaines de fois. L’herbe était toujours verte et les troupeaux de moutons et de chèvres de mes grands parents me fascinaient.
Magie, Poudlard et demi-vélane : J’avais donc un peu plus de sept ans quand nous avons emménagé chez mes grands parents, Lola à peine 2. Mon père avait décidé de se consacrer à l’écriture. Des ouvrages scientifiques pour la plupart qui résumaient ses recherches passées. Il a écrit quelques manuels scolaires aussi (à destination du monde magique). Il s’est ensuite spécialisée dans les créatures d’origine Irlandaise pour ne pas avoir à quitter la ferme trop longtemps ou trop souvent. Il officiait comme Cryptozoologue pour les moldus et éthologue pour les sorciers. Il trouvait passionnant (et le trouve encore aujourd’hui) de voir comment un phénomène étrange pour les moldus s’expliquait simplement par une petite créature magique absolument banale pour un sorcier. Il était très présent et c’est lui qui nous a transmit à Lola et moi, l’amour des plantes et des animaux qu’il avait longtemps partagé avec ma mère.
Jusqu’ici je n’avais encore jamais révélé mes pouvoirs. Cela arriva finalement dans ma huitième année. Suite à un fort orage (qu’au passage j’avais adoré regarder depuis ma fenêtre), la grêle avait ravagé le petit potager de ma grand-mère. Elle y passait tellement de temps, à son âge c’était fatiguant, j’étais triste pour elle, sûrement plus qu’elle ne l’était elle-même d’ailleurs. Bien décidé à l’aider, j’avais alors récupérer une graine dans sa réserve (je ne savais même pas à quel plante ça correspondait). Récupérant un vase par ci, de la terre par là et un verre d’eau à la cuisine, j’ai planté ma graine et ait décidé d’attendre qu’elle pousse. Dans ma tête cela devait aller vite. Mon grand père qui passait par là, avait sourit en me disant qu’il fallait être patiente. Bien sûr je n’avais pas compris que nous n’avion pas la même notion du mot patience dans ce cas là. Pour moi c’était au maximum une journée pour lui quelques semaines au moins. J’ai passé ma nuit à attendre que ma graine pousse. Même l’orage ne m’a pas détourné de mon objectif. Finalement à trois heures du matin, la plante avait daigné sortir de terre. J’ai réveillée toute la maisonnée. J’étais très fier de moi et j’ai mit mon pot de plante dans les mains de ma grand-mère qui échangea un regard à la fois étonnée et attendrit avec son mari. « Tu es bien la fille de ton père toi. » Puis mon père arriva Lola, à moitié endormie, à moitié en train de pleurer dans ses bras. Il jeta un œil à la plante avant de dire : « C’est bien chérie, tu as fais pousser un navet, maintenant si on retournait tous se coucher hein. » Les semaines suivantes j’étais déçue de voir que le potager, en temps normal ne poussait pas en une nuit.
La vie s’écoulait tranquillement et Lola et moi étions parfaitement heureuses. Nous étions tour à tour proche et en guerre. Deux enfants, deux sœurs, parfois forcément on se disputait. Nous avions toutes les deux un fort caractère. Mais on finissait toujours par se réconcilier.
Je fini par recevoir ma lettre pour Poudlard et au-delà de l’excitation que je ressentais, j’étais aussi un peu angoissée. Je suis encore aujourd’hui une casanière. J’aime avoir mes repères et j’ai toujours du mal à l’idée de passer pas mal de temps loin de chez moi. Pour faire passer cette angoisse persistante, mon père commença à nous raconter ses anecdotes sur Poudlard et m’offrit un livre traitant de l’établissement, histoire d’essayer de connaître un peu l’endroit avant d’y aller. Et il faut dire que cela faisait rêver. Finalement au fur et à mesure des histoires et des livres que je lisais sur le sujet, je me rendais compte que Poudlard serait un endroit certainement très plaisant.
Nous sommes allés sur le chemin de traverse faire les courses de mes fournitures scolaires. J’y étais déjà allé une ou deux fois avec ma mère quand elle allait acquérir deux trois ingrédients qu’on ne trouve pas dans le monde moldu, mais c’était la première fois pour ma sœur. Je pense que c’était parce que nous approchions de la rentrée scolaire, mais il y avait bien plus de monde sur le chemin que dans mes souvenirs. C’était une journée sympathique ou au-delà des courses nous avons passés un bon moment, notamment les deux bonnes heures passées à la ménagerie magique. Je ne voulais pas d’animaux à Poudlard, mais il était difficile de ne pas craquer. Finalement nous sommes repartis avec une petite chouette chevêne. A la fin de la journée Lola n’avait plus qu’une envie recevoir aussi sa lettre d’admission.
Après de premières rencontres dans le train, il était venu le temps de la répartition. Consciencieuse et studieuse, j’étais envoyée à Serdaigle, sans grande surprise. Mon père et moi avions déjà parlé de la répartition et on avait supposé que c’était la maison qui me conviendrait le mieux. J’étais dans l’ensemble une bonne élève, avec de bonnes notes dans la plupart des matières mais les cours de défense contre les forces du mal et ceux de vols me donnaient du fil à retordre. Dès lors qu’il faut avoir de bons réflexes ou être doté d’un minimum de capacités sportives, je suis aux abonnées absentes. Me battre ? Non je ne sais pas, je n’ai jamais su et je ne saurai jamais. C’est une certitude que j’ai. J’avais choisi l’étude des runes en option de troisième année et c’est une matière que j’ai bien aimé, ainsi que soins aux créatures magiques évidemment où j’étais plutôt à l’aise. Aujourd’hui encore il m’arrive de lire quelques ouvrages sur ces sujets. L’histoire de la magie était aussi une matière que j’aimais bien, même si les cours étaient ennuyeux. J’étais l’une des meilleurs de ma classe en matière de botanique. Finalement j’obtenu mes diplômes, BUSES et ASPICS de façon très convenable. Ma scolarité à Poudlard a donc été sans tâches. J’ai nouée de nombreuses connaissances durant mes sept années et je suis encore en contact avec certains d’entre eux et je ne me suis jamais attirée d’ennuis. J’ai aussi parfois donné quelques cours de soutiens à des camarades et j’en ai moi-même eu pris, notamment en sortilèges.
Partie demi-vélane
Spoiler:
Mais avec l’adolescence vient les premiers amours, un sujet, qui personnellement me cause encore des problèmes aujourd’hui. Je réfléchis trop, je crois, dans mes relations et ne je ne me laisse pas assez porter. Du moins c’est ce que me dit mon père. Il y avait ce garçon, à qui je plaisais apparemment et qui avait l’air très sympathique. Mais je ne savais guère comment me comporter avec lui. Je voulais un mari et une famille plus tard. Mais ce sont sans doute de trop lourdes ambitions pour un premier amour, alors j’évitais de donner suite et m’en tenait à l’amitié. J’avais 16 ans, j’étais en sixième année. Ma sœur en seconde année. Bien entendu, c’est elle qui annonça le plus innocemment du monde à mon père l’existence de ce flirt naissant, poussant celui-ci à m’avouer quelque chose. Il est venu me voir et m’a dit qu’il devait me parler. Je me rappelle de ce jour. C’était les vacances de Noël et assise sur mon lit, je travaillais mes traductions de runes, quand il est entré et a fermé la porte derrière lui. Je me suis un instant demandé si je n’avais pas fait une bêtise, quand finalement il m’a expliqué ce qu’il en était. Dans le sang de ma mère coulait celui des Vélanes. Je ne sais pas vraiment à quel point ce sang est dilué aujourd’hui, après tout ma mère n’était plus là pour me le dire lorsque j’ai commencé à m’intéresser à cette partie de moi. Il m’avoua que j’étais en partie Vélane. Pour être franche sur le moment je n’ai pas réagi plus que cela à cette nouvelle qui fondamentalement ne changeait rien à ma vie. Quand je demandais à mon père pourquoi il me le disait maintenant, il me répondait qu’il fallait bien que je le sache un jour. Aujourd’hui je me dis que s’il souhaita m’en parler, c’est surement parce qu’à l’âge que j’avais alors on commence à aborder d’un point de vue différent les relations hommes/femmes. Bien que ce statut n’entraîna aucunes nouveautés dans mon quotidien, je me renseignais quand même d’avantage sur les Vélanes et replongeait avec curiosité dans mes cours ainsi que dans de nouveaux livres acquis à l’occasion. Et sincèrement, j’étais assez dubitative sur ce que je découvrais. L’atout charme que ce statut était censé me conférait évidement me plaisait, après tout quelle fille adolescente n’aimerait pas cela. Mais étant à cette époque moins sûre de moi qu’aujourd’hui je doutais sérieusement de mon pouvoir d’attraction sur les hommes, en plus le côté sortilège de la chose n’était pas très glorieux. Et puis je n’étais pas Vélane, mais demi voir même moins. Cependant, je pense que ce nouveau statut bien que connue de moi seule m’a permis de gagner en confiance. Je me suis prêtée aux jeux de la séduction, sage tout de même et eut depuis quelques histoire d’amours qui ont valus la peine. Même si visiblement je n’ai pas encore trouver « le grand amour ». Je trouve que cette formulation fait très conte de fée, je suis malheureusement trop terre à terre pour y croire. J’ai du mal à croire que l’on puisse vraiment aimer qu’une seule personne, mais cela eut au moins le mérite de jeter un nouvel éclairage sur la relation de mes parents et le départ sans préavis de ma mère des années auparavant. Pour l’aspect colérique j’étais intérieurement ravie, eh bien oui, cela me trouvait une excuse toute faite pour expliquer mon sale caractère. Mais non je n’étais pas une enfant capricieuse et trop gâtée, juste une demi-vélane. Bon trêve de plaisanterie, j’ai des doutes sur le charme et l’amour, je ne vais pas gober l’histoire du sale caractère même si c’est vrai que je suis colérique et jalouse. Je fais souvent des montagnes d’un rien, c’est un fait. Mais je ne veux pas croire que c’est une histoire de sang. Après tout si on confère à ce liquide rouge trop de pouvoir, eh ben il suffit de regarder les Mangemorts pour voir à quels raccourcis stupides cela peut mener. J’ai mes qualités et mes défauts puis c’est tout. Je ne dis donc jamais que je suis en partie vélane parce qu’à mes yeux, ça ne me définit pas. Même si je dois bien avouer qu’au vu de mes échecs sentimentaux, j’aimerais parfois me consoler en me disant que c’est normal, puisque ce n’était pas le bon.
Université et Ste Mangouste Ayant terminé mes études à Poudlard, je poursuivais à l’université dans la filière Sciences de la Nature évidemment en DUSS. En seconde année je prenais l’option Médicomagie et Alchimie. J’ai longtemps hésité sur mes choix d’orientation future. Je ne savais pas si je voulais travailler avec les animaux ou avec les hommes. En première année, je faisais mes stages d’observation à la ménagerie magique du chemin de traverse. En seconde année je travaillais chez Beïth Créatur et en troisième année je faisais mon alternance à Ste Mangouste. J’ai alors alterné entre le service des urgences et celui des blessures par créature vivante. L’université a pour moi été une aussi bonne époque que Poudlard. Studieuse mais avec des rencontres intéressantes. J’ai finalement obtenu mon diplôme et choisit ma voie.
Je suis entrée Ste Mangouste, et depuis maintenant presque 5 ans je travaille au service des urgences. J’ai eu un peu de mal au début avec les horaires et la situation de stress que peut causer ce poste. Mais j’ai fini par trouver mon rythme. J’aime ce travail, qui me permet à la fois de me sentir utile et aussi d’être très souvent occupé, ce qui m’évite de penser que je suis seule chez moi le reste du temps.
Je suis toujours célibataire. J’ai eu quelques histoires, mais aucunes qui ne semblent faites pour durer toujours. Mais mes histoires sentimentales ne sont que secondaires. L’asile de sainte Mangouste, la véritable nature de Tom Jedusor, sont des choses bien plus importantes, qui m’mont fortement choquées. Je n’ai rien vu venir. Etais-je trop concentré sur mon travail ? Sur mon avenir ? Pour ne pas voir que des choses louches se passaient justes sous mon nez ? Je n’aime pas qu’on me parle de cela. Car je me sens idiote et un peu coupable aussi. Aurais-je dû voir quelque chose ? Aurais-je pu faire quelque chose ? Ou me serais-je seulement fait tuer ? Ce sont là des questions auxquelles je n’aurais sans doute jamais de réponses. On m’a déjà demandé si ces évènements pouvaient me pousser à changer de métier. Mais la vérité, c’est que j’aime mon travail. Je m’y sens utile. Je ne veux pas en changer. Alors j’essaie de passer par-dessus ce sentiment de mal être que je ressens en prenant mon poste tous les jours. J’aide des gens. Un jour j’oublierais que des gens étaient maltraités juste sous mes pieds sans même que je soupçonne quoi que ce soit. N’est-ce pas ?
Ordre de Merlin : J’ai finalement rejoint l’ordre de Merlin, plus par dépit que par réelle acceptation de leurs idées. Même si je ne pense pas qu’ils fassent vraiment fausses routes. Mais nous sommes tellement nombreux dans cet ordre et tellement différents les uns des autres, que de nouvelles idées jaillissent sans cesses. Elles vont toutes dans le même sens, l’équité, l’importance du savoir, et un souhait de dévoiler la vérité sur le monde magique. Du coup cela discute beaucoup, mais n’agit pas vraiment. Je ne vais pas m’en plaindre, c’est une des raisons qui m’ont fait choisir ce groupe. Je suis non violente, notamment parce que je n’aime pas battre et pour être franche c’est parce que je ne suis pas douée pour cela. Tout ce qui était physique, le sport, les duels, ça n’a jamais été pour moi. Je préfère rester en retrait, réfléchir et penser, puis laisser l’action à des plus doués que moi dans ce domaine. C’est pourquoi l’ordre du centaure, ce n’était pas vraiment la peine d’y penser. Leurs actions musclées et en partie illégales ne m’iraient pas. Je serais capable de me blesser à la première sortie, et d’en tenir rigueur à la première personne qui passerait par là. Et franchement faire une scène sur un champ de bataille c’est probablement pas une bonne idée. Pourquoi pas l’ordre du phénix ? Eux aussi ils font pas mal d’actions non ? En plus c’est un groupe assez fermé, secret. Quant aux Mangemorts, moi et eux c’est une idée à jeter aux ordures. Mon père est un né-moldu, j’ai du sang de créature magique dans les veines, je pense que de toutes façon je serais recalée d’entrée, je n’ai aucun des prérequis nécessaires pour les rejoindre. Même si je ne suis pas de nature à aller à l’encontre des règles établit par la société, j’ai tendance à penser qu’on ne doit pas imposer ses choix aux autres (j’entends ma sœur crier à l’hypocrisie). Je veux dire, le principe de la société c’est de vivre tous ensemble alors le minimum c’est quand même de se tolérer tels qu’on est. Enfin bref, pour en revenir à l’ordre de Merlin, si j’approuve leur volonté de mettre un peu plus d’équité entre tous, je ne suis pas sûre que révéler la vérité sur la magie aux moldus soit une bonne idée. Ils sont tous tellement différents les uns des autres allez savoir comment ils réagiraient. Non sérieusement, essayons déjà de remettre un peu d’ordre dans l’univers sorcier, on s’occupera après d’avertir ou non les moldus. Par contre faire comprendre aux enfants d’aujourd’hui l’importance de faire des études est à mon avis nécessaire. La savoir ouvre beaucoup de porte et fournit de nombreuses clés nécessaires à la compréhension du monde qui nous entoure.
Sujet: Re: Maëve K. Bowater Ven 19 Déc 2014 - 15:14
(re)Bienvenue parmi nouus ! Bon, tu connais déjà la maison mais je te remets le petit blabla administratif pour la forme.
Tu as donc pris la décision de rejoindre l'école de Poudlard, le monde merveilleux de Marauders'Calling. Si tu as des questions, que tu es perdue ou que tu as envie de cookies, tu peux faire appel au staff ou aux membres ! Tu peux notamment demander un fléreur qui sera un parrain pour toi et t'aidera à t'intégrer et te guidera sur le forum. Si tu aimes les liens, tu peux en demander avant d'avoir fait ta fiche ! Certains joueurs en recherchent aussi, donc n'hésite pas à te proposer !
Enfin, concernant la validation, on essaie d'être le plus rapide possible, mais elle est soumise à deux lectures, celle d'un phoenix (admin) et d'un hibou (modérateur général). Ces deux lectures sont là à la fois pour s'assurer que rien ne nous échappe, mais aussi d'être juste ! N'hésite pas à passer sur la chatbox au cours de la création de ta fiche ou dans l'attente de la validation !
Sujet: Re: Maëve K. Bowater Dim 21 Déc 2014 - 13:11
Félicitation ! Tu es validée
Pour bien commencer ton aventure
Bon retour parmi nous ♥ Je n'ai eu rien le temps de te dire que ta fiche est terminée ♥ Ravie de te valider.
Nous sommes attentifs à tout mais il nous arrive d'oublier des choses, il faudrait que tu passes dans ce sujet s'il te plaît : Pour ton métier. Je te recommande de faire ta fiche de liens, ton journal intime et ta boîte aux lettres avant de commencer à RP. On sait qu'il est parfois difficile de trouver des partenaires, pour cela, il y a un sujet de recherches de partenaires. Si tu as envie de participer aux diverses animations du forum (défis, concours, etc.) la section animation est l'endroit parfait. Et puis je te propose le flood pour bien faire connaissance avec tout le monde. J'espère sincèrement que tu te plairas sur le forum et si tu as des questions ou des suggestions, n'hésites pas à envoyer un MP à un membre du staff ou à poster dans le bureau des idées. Enfin, sur le forum nous avons un système de points qui est très important, pour en connaître l'enjeu n'hésite pas à jeter un coup d’œil ici.
En ce moment nous sommes sur l'intrigue de l'université. L'épisode trois est en phase de préparation. N'hésite pas à venir t'inscrire. Si l'envie te prends, tu peux rejoindre la Confrérie du Lac. Cela te permettra d’accéder à tous les épisodes de l'intrigue sur l'université. Enfin n'hésite pas à nous rejoindre dans la partie détente ou sur la chat box. Bon jeu !