Sujet: A la pêche aux informations - Mission Rabastan Lun 17 Fév 2014 - 0:49
avec Rabastan Lestrange
Voilà plusieurs semaines que j’avais reçu la lettre de l’étoile du centaure. Cette fois-ci, s’était officiel, j’étais sur une grosse affaire. On me demandait de retrouver un voleur de souvenir, de récupérer ces derniers et bien entendu de tuer le voleur…s’il n’y aurait pas eu du sang à faire couler, rien n’aurait été drôle.
J’avais déjà échoué une fois à faire couler le sang d’un meurtrier-voleur-mangemort. Mais j’avais bel et bien échoué, si bien qu’il était maintenant entre les mains de la justice. Bon, c’était toujours ça. Je n’avais encore jamais tué et je ne me sentais clairement pas prête. C’était quelque chose de perturbant, de choquant et qui me changerait à tout jamais, je le savais.
Bref, pour essayer d’identifier et retrouver mon voleur, j’avais écumé tous les pubs possibles, en journée et en soirée. Mon boulot avait pris un méchant coup de laissé aller. Ma tête était devenue douloureuse à force d’enchaîner les boissons plus ou moins alcoolisées que je devais accepter pour que les gens parlent. Mais bien souvent, pour rien du tout. Les sorciers me faisaient boire en espérant que je serais une fille facile une fois imbibée d’alcool, c’était bien mal me connaitre. Premièrement, en étant toujours une petite sang-pur…pur, je ne risquais pas de tomber dans le lit du premier venu. Ensuite, pour être complètement pompette, il me fallait plus de quelques verres. Passer ses journées à voir tout et n’importe quoi avec mon boulot, assisté à de grosses injustices et parfois des corps pas très frais m’avait poussé depuis maintenant deux ans et demi à devenir très intime avec le bar du chaudron baveur. Mais je le vivais bien. J’arrivais tout de même oublié ces horreurs, grâce à un verre, ou plusieurs, mais aussi grâce à mon petit chat très pipelet. Enfin…je les oubliais jusqu’à la suivante.
Mais revenons à nos moutons et à ces sorciers qui m’offraient des verres parce qu’ils devaient me trouver à leur goût. Certains parlaient, ils avaient pleins de choses à raconter, mais jamais rien qui m’intéressait. J’essayais pourtant d’aiguiller les conversations, leur demander ce qu’ils pensaient de la capture de Tom Jedusor, leur faire croire que je voulais le retrouver, que je serais prête à payer pour cela. Mais jamais rien n’y faisait. Rien jusqu’à il y a deux soirs. Je commençais à désespéré et pensé très sérieusement à envoyer un hibou à l’étoile pour leur annoncer que j’étais incapable de trouver une piste.
Ce soir-là, je m’étais assise à ma place habituelle, au chaudron baveur. J’en étais à mon deuxième verre de jus de citrouille – Oui, j’avais envie de douceur ce soir – quand un homme, totalement éméché vint s’asseoir à côté de moi. Il commanda un Whisky pur feu et je l’entendis marmonner des choses plus ou moins incohérentes. J’allais m’en désintéressé quand il parla vaguement de mangemorts. Autant dire que mon radar s’est mis à s’alarmer. Je lui avais payé quelques verres de plus, buvant cette fois-ci avec lui. J’avais tenté de le faire parler. Il restait vague au début et je dus lui dire que je souhaitais monter un groupe pour libérer Tom. À ce moment-là, il me dit qu’une femme avait des informations, que je devais la rencontrer. Grâce à un verre de plus, j’ai réussi à lui soutirer un nom et un lieu. Je savais que je n’aurais rien de plus car les propos qu’il s’apprêtait à dire après se sont perdu lorsque sa tête à rencontrer le bar en bois…fin soûl.
Depuis deux jours je me préparais, je ne savais vraiment pas comment l’interpeller, comment m’assurer qu’elle avait les informations que je cherchais. Vira Sull. Sans doute un mangemort également. Elle avait très certainement fait du charme à un des gardiens et en attendant d’avoir réuni un groupe de sorcier assez puissant, elle se terrait pour protéger son secret…c’était peut-être ça. Une adresse, Tinworth, numéro 35. Il était étonnant qu’un mangemort se terre dans un village moldu. Mais peut-être étais-ce pour mieux passer inaperçu ? Je n’en savais fichtrement rien. Quoi qu’il en soit, en ce dimanche matin, j’ai transplané assez loin du village, à un endroit où j’étais certaine de ne pas me faire voir des moldu. Ne me restait à présent qu’à rejoindre le village et trouver le numéro 35, en espérant que cet homme ne me racontait pas de cracks.
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Lun 8 Déc 2014 - 14:26, édité 6 fois
Sujet: Re: A la pêche aux informations - Mission Rabastan Lun 19 Mai 2014 - 12:42
Dé:
Est-ce que la jeune femme répond à la porte ? Oui, il peut jouer les types charmants et lui lancer un imperium Non, il est obliger de forcer la porte
Rabastan attrape la photo que son compagnon pour vers lui et pousse un sifflement admiratif. « Jolie. » Déclare-t-il laconiquement. Une petite sorcière blonde, qui avait l'air tout ce qu'il y avait de plus innocent. Qui en avait juste l'air toutefois, c'était la seule chose qui faisait la différence. « Elle n'en a pas l'air comme ça, mais elle traîne dans les affaires. Pour trouver ton type, faut que tu fasses appel à elle. L'adresse est au dos. » Le sorcier retourne la photo et voit une adresse griffonner à la va-vite. Satisfait, il jette une bourse d'or sur la table. « N'oublie pas que si tu m'as trompé je reviendrais te tuer. » Susurra-t-il, mais l'autre était déjà en train de compter son argent. Il glisse la photo dans sa poche, la froissant au passage et se transplane au lieu de rendez-vous.
Une demeure moldu. Il jette un coup d’œil hautain autour de lui. Des maisons de moldus, tout ce qu'il y a de plus banals et d'ennuyeux. Des voitures qui roulent à toute vitesse dans la rue sombre refusant de s'arrêter ou même ralentir. Aucun moldu n'est là pour hurler devant sa soudaine apparition en pleins milieux de la rue. Seulement quelques regards étranges se posent sur sa robe et sa cape. Il n'a que faire du code international du secret magique, les moldus sont des êtres inférieurs, il refuse de se soumettre à leur goût vestimentaire odieux. Devenir un moldu, se déguiser en eux, quelle idée saugrenue ! D'un pas vif il avance dans la rue, les numéros des demeures s'égrènent devant ses yeux. 35, le voilà donc. Probablement une sang-de-bourbe ou une traite à son sang, seules ces personnes ont l'idée tout à fait absurde de venir vivre dans un tel lieu.
La violence n'était pas le meilleur moyen de tirer des informations, il se contente de sonner poliment. Il ne peut s'empêcher d'essuyer sa main dégoûté sur sa robe. Utiliser une de ces machines moldus le révulsait. De l'autre côté pour toute réponse il y eut des pas précipités. Il fronce les sourcils et cogne cette fois contre la porte. Sous ses coups elle tremble, les pas à l'intérieur se font plus précités. Il jette un coup d’œil hésitant derrière lui, personne. « Alohomora. » Marmonna-t-il. La porte s'ouvrit facilement. Étrange. Il se serait attendu à plus de résistance de la part d'une jeune femme qui semblait ne pas vouloir le voir. D'un pas lourd il pénétra à l'intérieur de la demeure. « Je sais que vous êtes là. N'essayez pas de fuir, je veux juste des informations et je suis prêt à vous payer même. » La voix résonne dans la demeure. Elle est là, elle est toujours là. Son instinct le lui dit. Il fouille dans sa poche et jette devant lui une bourse. Elle tombe lourdement sur le sol. Les pas résonnent. « Je jure sur ma magie que je ne vous ferai pas mal. Je veux juste des informations sur un homme que vous semblez connaître. » Être soumis à cette femme le dégoûter.
« Posez votre baguette sur le sol et vous vous soumettez à mes conditions. » Elle s'est transplanée derrière lui, il essaie de se retourner pour la voir. « Ne vous retournez pas ! Posez votre baguette au sol. » « Bien... » Il se baisse et pose sa baguette. Il est soumis, mais c'est pour retrouver son maître. Il est prêt à tout pour cela.
Dernière édition par Rabastan Lestrange le Lun 19 Mai 2014 - 13:40, édité 3 fois
Sujet: Re: A la pêche aux informations - Mission Rabastan Sam 24 Mai 2014 - 22:33
avec Rabastan Lestrange
J’avais rapidement trouvé le numéro 35. Lorsque j’ai sonné à la porte, je n’ai pas eu de réponses. Alors je suis entrée, la porte n’était pas fermée à clé. J’ai commencé à chercher la personne, silencieusement. Je n’avais toujours pas ouvert la bouche quand j’entendis la sonnette de l’entrée. Panique ! Et si c’était le facteur ? Je me suis donc rapprochée doucement de la porte. Une personne parlait, elle voulait poser des questions à la locataire. Nous étions donc deux à la rechercher. Et surtout cette personne voulait aussi des informations. Je n’avais pas besoin d’être devin pour deviner que s’était à propos de Tom. Je m’étais rapidement enfuie et la porte s’était ouverte. La personne parlait encore et j’entendis le tintement des pièces d’une bourse. Lamentable comme technique d’approche.
Par chance, il était resté en bas, il n’était pas allé à l’étage. J’avais déjà visité ses environs et je pouvais donc transplané sans problème. J’ai fait en sorte de me retrouver derrière lui. « Posez votre baguette sur le sol et vous vous soumettrez à mes conditions. » Il voulait me faire face. « Ne vous retournez pas ! Posez votre baguette au sol. » Il s’est exécuté. J’aurais pu être n’importe qui, n’avoir rien du tout dans la main et il se livrait ainsi, sans résistance, s’était magique.
Mais il n’était pas encore l’heure aux réjouissances. Je devais le questionner. Il y avait fort peu de chances que la femme soit dans la maison, je l’aurais entendue depuis le temps sinon. Mais il se pouvait qu’elle arrive d’un instant à l’autre. Je devais faire vite, très vite. « Nom, prénom, profession et je veux la raison détaillée de votre venue. » Je fis une pause avant de préciser. « Pas d’entourloupes, je saurais si vous mentez. » Je laissais planer le doute. Après tout, je pouvais être legilimens, il n’en savait rien. Mais j’étais surtout policière et je connaissais par cœur énormément de choses.
J’attendais qu’il me réponde, mais pendant ce temps, je m’étais légèrement approchée de lui, parce que c’était un homme, je n’avais absolument pas l’intention de passer devant lui ou de ramasser sa baguette, je serais trop vulnérable. Alors, silencieusement, j’effectuais un accio pour que sa baguette vienne seule jusqu’à moi. J’étais stressée, nous devions faire vite, il ne fallait pas que la femme arrive alors que je l’interrogeais, surtout tout, autrement, tout tomberait à l’eau.
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Lun 8 Déc 2014 - 14:31, édité 6 fois
Sujet: Re: A la pêche aux informations - Mission Rabastan Dim 8 Juin 2014 - 19:39
Dés:
Est-ce que la propriétaire débarque ? Oui, voir dé deux Non, continuation normal du rp.
Est-ce que la propriétaire veut diriger la conversation ? Oui, elle ordonne à Zoé de laisser tomber sa baguette. Affirmant qu'elle peut donner des informations aux deux. Non, elle tente de les piéger.
Au début il ne reconnaît pas la voix. Il se contente de s'y soumettre. Vexé, mais tenant à sa vie et surtout à celle de son maître, il se baisse pour déposer au sol sa baguette. « Nom, prénom, profession et je veux la raison détaillée de votre venue. » Il était sûr maintenant, c'était elle. Bel et bien elle. « Pas d’entourloupes, je saurais si vous mentez. » Un sourire narquois se glisse sur ses lèvres, ainsi sa très chère fiancée s'amuse donc à jouer les policières ? Non, elle n'était pas dans son service. C'est bien pire que cela. Ses lèvres se crispent. Il aurait dû s'en douter, qu'elle ne pouvait se contenter de jouer les fiancées indisciplinées, ne pas faire partir des mangemorts. Non elle ne pouvait être simplement à l'écart. « Pourquoi est-ce que je devrais répondre à cette question ? » Un éclat de rire surgit des escaliers. « C'est vrai belle demoiselle, pourquoi ce charmant Lestrange devrait répondre à votre question ? » Un éclat de peur brille dans les yeux de Rabastan. La maîtresse de l’éclat de rire descend lentement les marches. Le visage voilé, une tenue ample qui cache ses formes et puis il y a ce parfum entêtant, charmeur, qui l'emplit d'ivresse. Derrière son voile, elle révèle un sourire carnassier. « Vous voulez des informations Miss Peverell ? Alors déposez-vous aussi votre baguette sur le sol et alors, peut-être, s'il me chante, je vous donnerai ce que vous désirez. » D'un geste vif de la main elle attire à elle sa précieuse baguette.
Et bien de toute évidence, les femmes tenaient à le mettre à genoux aujourd'hui. « Relevez-vous Monsieur Lestrange. » Il se relève, lentement, le regard fixé sur l'étrange créature voilée qui vient d'apparaître. Elle les connaît. Cela ne l'enchante guère, il préfère garder un certain anonymat. Surtout quand il doit chercher des informations. « Je peux payer vous » Elle lui coupe la parole. « Tut tut, je vous donnerai les informations selon mes conditions. Les miennes. » Il s'incline bien bas devant elle. « Vous avez les informations, je me soumets donc à vos désirs. » Et ensuite il la tuera. Il avait besoin d'elle, elle seul connaissait l'information nécessaire pour qu'il retrouve les souvenirs de ce type. Elle croise les doigts. « Bien, nous discuterons autour d'un thé ! » Sa voix rayonne de joie. Il se retourne et jette un petit coup d’œil à sa fiancée, pendant quelques instants il avait l'espoir que ce soit une autre, quelques secondes à peine. Mais non, c'était bien Zoé.
Dernière édition par Rabastan Lestrange le Mer 11 Juin 2014 - 22:49, édité 1 fois
Sujet: Re: A la pêche aux informations - Mission Rabastan Jeu 12 Juin 2014 - 22:08
avec Rabastan Lestrange
Je maîtrisais la situation. J’avais visité les lieux à la recherche du propriétaire, la demeure était vide. Cependant je me trouvais en compagnie d’une personne qui me mettait les bâtons dans les roues. Il était prêt à parler, j’ai vu qu’il avait tressailli. J’avais deux baguettes en main et très peu de patience. Cependant, quelque chose changea. Je crus reconnaitre des intonations dans la voix de cet homme. Mais je n’eus pas le temps de réfléchir plus que ça, il y eut un éclat de rire. Impossible ! J’avais visité la maison à mon arrivée et elle était vide. Et pourtant elle était là, descendant les marches de l’escalier. Un nom sortit de sa bouche. Lestrange. Je savais qu’il n’était pas le seul de sa famille à s’appeler Lestrange. Mais avec les intonations que j’avais reconnues. « Toi ! » J’étais sur le cul. Dépitée aussi. Nous n’étions pas dans le même camp. Je n’en étais pas certaine auparavant, mais il n’y avait plus vraiment de doute. Pour qui tournait-il ? Certainement pas les fameux membres de l’ordre du phénix. Ils prêchaient pour la paix et la non-violence. Je ne voyais pas cet homme être passif. Il devait certainement faire partie des mangemorts. Il devait certainement connaître cet homme alors. Tout cela ne me fit que le détester un peu plus.
La femme me ramena sur terre. Elle connaissait mon nom de famille. Elle savait qui j’étais. Pourtant s’était impossible, je ne m’étais pas annoncée à mon arrivée. Son visage ne me disait rien non plus. Elle m’ordonna en quelque sorte de mettre ma baguette à terre. Elle avait sa baguette à la main elle en revanche. Il tente de négocier en proposant le fait de payer, mais elle avait plutôt l’air de vouloir s’amuser de nous en nous donnant des conditions qui seraient très certainement miteuses. Les deux baguettes étaient au sol. S’était à contre cœur que je l’avais fait, mais elle semblait être rapide, je n’avais pas vraiment de chance contre elle. Elle nous invita à prendre le thé pour discuter de tout cela. Je tombais des nues. Elle était sérieuse ? Quoi qu’il en soit il fallait que je m’arme. J’ai tenté alors qu’elle était légèrement détournée de récupérer les baguettes au sol.
Vira voit-elle Zoé qui tente de récupéré sa baguette ? Oui : Elle la garde à l’œil et la menace. Non : Zoé est armée et à deux baguettes en sa possession.
« Oh oh oh ! La demoiselle veut braver les ordres ? » Elle ne semblait pas vraiment heureuse de ne pas avoir été écoutée. Mais ce n’était rien face à mon indignation. « Vous êtes armée vous ! Vous nous craignez même sans baguette ou quoi ?! » Elle devait vraiment être nulle en magie si c’était le cas. « Vous vous êtes introduits chez moi sans ma permission jeune fille ! » Je me suis mise à rire de bon cœur. S’était Sainte Mangouste qui se foutait des cracmols ! « Lorsque j’ai fouillé la maison il n’y avait personne ! Vous vous êtes introduite comment vous hein ? Par la porte peut-être ? De plus cette maison n’est pas à votre nom Miss Sull ! » Son visage se renfrogna, j’avais marqué un point. Cependant, il était possible qu’elle la loue. D’un geste de la baguette elle m’ordonna de rejoindre Rabastan dans la cuisine.
Je m’y suis dirigée vraiment parce que j’étais contrainte. Il était assis sur une chaise. J’en ai choisi une très loin de lui. Cependant j’entendis qu’elle protestait. « Hum, va plutôt t’assoir à côté de ton ami. » Mon ami…si elle savait comme elle était loin de la vérité. Elle fit chauffer de l’eau et léviter de quoi préparer le thé sur la table. Elle était assise face à nous. « Bien. Discutons un peu. J’imagine qu’il y a plein de choses que vous voulez savoir. Mais j’ai aussi des questions pour vous et vu que…c’est moi qui ai la baguette, je pense que je vais commencer non ? » Aucun de nous n’a rien dit à ce moment. Avions-nous vraiment le choix ?
Une des conditions de la femme concerne-t-elle leur groupe politique ? Oui : Elle veut savoir pour qui ils tournent et suivant les réponses les aidera peut-être. Non : Elle veut savoir des choses sur eux.
« Alors. Quand j’ai prononcé vos noms, les visages de l’autre se sont transformés. J’en conclus donc que vous vous connaissez. C’est exact ? » Tournant la tête, je regardais le visage de mon voisin. « Oui. » Je ne désirais absolument pas m’étendre sur le sujet. « Ah bonne nouvelle ! Comment ? Quelle est votre relation ? Vous savez, j’ai si peu l’occasion de discuter avec d’autres personnes, alors développez un peu. » Je m’en fichais pas mal qu’elle soit seule ou non. Je n’avais pas envie de lui en parler. Ça pourrait certainement se retourner contre nous. « Plus vite que ça ! » Elle agita légèrement sa baguette et le bord de la table où nous avions nos bras se mit à chauffer. Je me suis reculée en poussant un petit cri. Je lui répondis en la foudroyant du regard. « Nous étions à Poudlard ensemble, mais nous ne nous côtoyons pas beaucoup. Nos familles se sont fréquentées souvent lors de fêtes et nous avions fait connaissance ainsi. Et puis nous travaillons tous les deux au même endroit. Il arrive que nous nous croisions dans les couloirs. » Que s’était flou ! Mais totalement vrai. Je n’avais pas menti un seul instant. « Bien, la demoiselle coopère ! » L’eau se mit à bouillir, s’était rapide. « Mais ce n’est pas tout, n’est-ce pas ? » « Si ! » Avais-je répondu trop rapidement ? Quoi qu’il en soit, elle ne me crut pas. « Menteuse ! » Un autre mouvement de sa baguette fit poser la théière sur la table et je ressentis une cuisante douleur se propager dans mon bras gauche. Que me faisait-elle ? Était-elle en train de me torturer ? De profiter de ce que je n’avais pas ma baguette ? Mais je n’étais pas la seule à souffrir. Rabastan faisait la même tête que moi. Elle s’en prenait à nous deux alors… « Alors ? » J’hésitais, je ne voulais pas répondre. Mais je souffrais. « Nous sommes fiancés. » Ce n’était qu’un murmure. Mais la douleur cessa aussitôt. « Ah je me disais ! Comme c’est comique que vous soyez là tous les deux ! Surtout que vous étiez prête à en faire de la charpie, n’est-ce pas Miss Peverell ? » Je hochais la tête. Il était un ennemi. Il me bloquait dans ma mission. Et surtout, je ne savais pas que s’était lui. « Bon alors, vous devez vous aimer. Montrez-le-moi ! » Heu non…sans façon, surtout que nous ne nous aimions pas du tout. Enfin surtout lui. Moi je ne savais pas trop au fond de moi.
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Lun 8 Déc 2014 - 14:37, édité 8 fois
Sujet: Re: A la pêche aux informations - Mission Rabastan Mer 18 Juin 2014 - 21:37
Dé:
Est-ce que la preuve d'amour suffit pour elle ? Oui, elle accepte de révéler qui est le voleur et où il traîne. Non, elle veut plus et surtout plus de sincérité.
Elle est toute fière de son petit jeu. Elle se sent dominante, la reine, la marionnettiste pourrait être exacte. Elle tire les ficelles et eux sont ses marionnettes simplement pour quelques informations. Zoé tente de tenir tête comme à son habitude. Elle ne sait pas se taire quand il le faut, c'est un défaut qu'il faudra qu'il corrige chez elle. Lui ne dit rien, il se contente de jeter un coup d’œil agacé à sa fiancée se demandant pourquoi il devait être fiancé à une telle sang-pur. Il sait très bien qu'il n'est que le second, mais il avait toujours eu dans l'espoir d'avoir une femme plus tranquille, plus douce et surtout plus soumise. Une fois dans la cuisine, il tire une chaise pour s'y asseoir. La cuisine est proprette et tout ce qu'il y a de plus banal. Il jette pourtant des petits coups d'oeils, cherchant des indices, quelque chose qui pourrait lui donner le pouvoir. « Hum, va plutôt t’asseoir à côté de ton ami. » Il ne prend même pas la peine de lui jeter un regard. Son amie ? Une traîtresse oui. « Bien. Discutons un peu. J’imagine qu’il y a plein de choses que vous voulez savoir. Mais j’ai aussi des questions pour vous et vu que…c’est moi qui ai la baguette, je pense que je vais commencer non ? » Il lui adresse un sourire charmant. « Vous ne nous laisser pas vraiment le choix je crois. » « Alors. Quand j’ai prononcé vos noms, les visages de l’autre se sont transformés. J’en conclus donc que vous vous connaissez. C’est exact ? » Zoé le regarde. « Oui. » Mensonge. Il pensait la connaître, mais c'est faux. Cependant ce simple mot suffit à satisfaire leur geôlière. Bien entendu, cela suffit pour qu'elle désire en savoir plus.
Alors s’enchaîne un dialogue où il n'a pas vraiment sa place. Elle répond pour eux deux, révélant bien plus qu'elle ne le devrait. Lui se tait, regardant sa fiancée donnait tout ce que cette curieuse désire avant même qu'elle ne le demande. « Bon alors, vous devez vous aimer. Montrez-le-moi ! » Il ricane. « Comment pourrais-je aimer cette femme ? » Il frappe du plat de la main sur la table. « Elle m'a trahi ! » L'inconnue lève un sourcil surpris. « Vous ne vous aimez pas alors. Domaaaaaaaaaaaage, car sans ça je ne vous dis rien. » Elle joue avec eux. Elle se moque d'eux. Rabastan soupire et attrape Zoé par le menton pour qu'elle lui fasse face. « Mon amour, tu es la lune de mes nuits, tu envahis mes pensées et sans toi je ne suis rien. » Ses mots sont plats, sans intonations, il n'y croit pas. Il ne veut pas faire semblant. Elle la trahit, à moins qu'elle accepte une lobotomie, elle serait parfaite morte. Pourtant il se penche et l'embrasse. « La passion, il n'y a pas de passion, il n'y a aucune passion. » Il lui adresse un sourire froid. « Désolée, je ne peux faire plus. » Elle croise les bras boudeur. « Alors je ne vous dirais rien ! »
Dernière édition par Rabastan Lestrange le Mer 18 Juin 2014 - 22:31, édité 1 fois
Sujet: Re: A la pêche aux informations - Mission Rabastan Jeu 17 Juil 2014 - 14:33
avec Rabastan Lestrange
La folle qui nous détenait en otage, parce que se faire torturer lorsqu’on ne répond pas, pour moi c’est de la torture, voulait qu’on lui prouve que nous nous aimions…Oui, pourquoi pas. Mais pour ça, il fallait déjà que nous nous aimions. Hors il me dégoûtait et je crois que pour lui j’étais aussi intéressant d’un rat mort. Autant dire que si nous la satisferions, ce serait un immense exploit. La tactique que choisit Rabastan me laissa sur le cul. « Mon amour, tu es la lune de mes nuits, tu envahis mes pensées et sans toi je ne suis rien. » Je le regardais avec des yeux ronds. Même moi je n’y croyais pas. Lui non plus, ça se lisait sur son visage et ça s’entendait. Nous étions vraiment mal barrés. Il poussa son vice plus loin en posant ses lèvres abjectes sur les miennes. Je n’étais pas prête, j’étais choquée. « La passion, il n'y a pas de passion, il n'y a aucune passion. » Charmant, elle aussi l’avait remarqué. Elle était prête à ne rien nous dire. Mais elle se tourna vers moi. Le regard interrogateur. S’était à moi de faire mes preuves. Je l’ai regardé, le regard triste, dépité. Mais le sien était joyeux. « À ton tour blondinette. Montre-moi de quoi tu es capable. C’est votre dernière chance. » J’ai poussé un soupire qui voulait très certainement tout dire. Tout mon désespoir, toute ma désolation.
Je me suis tournée vers ce qui me servait, bien malheureusement, de fiancé. J’ai tenté de le regarder, longuement. J’ai essayé de lui trouver des qualités, quelque chose d’intéressant, d’attirant. Mais je ne voyais rien, je n’avais que du dégoût pour lui. Je lui ai tourné le visage dans ma direction, je me suis approchée de lui et j’ai posé mes lèvres sur les siennes. J’ai fermé les yeux si forts que je voyais des petites lumières blanches. J’essayais de m’imaginer une autre personne, n’importe qui. Mais s’était bel et bien à Lestrange que je venais de donner, et non pas voler, mon premier baiser. Quelle horreur ! Rompant le contact le plus rapidement que je put, mais tout en laissant assez de temps afin qu’elle puisse imaginer que je l’aimais, je me suis reculée sur ma chaise. « Ma chérie, s’était lamentable. On dirait que tu embrassais pour la première fois et que c’était un sac d’ordure. » Je me tu, je gardais les yeux baissés sur mes mains. Je venais de donner mon premier baisé et j’avais envie de pleurer tellement s’était lamentable, tellement j’avais imaginé les choses autrement. « Non, ce n’était quand même pas ton premier ! » Elle se mit à rire, je rougis. J’étais vraiment mal à l’aise en ce moment.
Est-ce qu'elle est a présent satisfaite ? Oui : elle accepte de révéler qui est le voleur et où il traîne. Non : Elle décide de leur jeter un maléfice qui les forcera à s'aimer.
« Je suis navrée de vous l’apprendre, mais vous avez encore raté le test mes petits. » Comment la réponse ne m’étonnait pas… « Je crois d’ailleurs que votre couple prend l’eau. Enfin, on dirait qu’il n’a jamais commencé à flotter, mais pour deux jeunes personnes comme vous, passer votre vie ensemble alors que vous êtes incapable d’aimer l’autre, je trouve cela juste déprimant à souhait et terriblement triste pour vous. » Elle se leva. Elle alla récupérer quelques petits objets dans les placards de sa cuisine. Objets qu’elle posa sur la table. Il me semblait reconnaître une bougie en fin de vie, un morceau de branche et peut-être bien une pierre, je n’étais pas certaine au vu de la couleur. Debout devant nous, elle nous regardait gravement. Je la fixais, incapable de détourner le regard. « Parce que je suis une personne gentille, je vais vous aider. Ensuite, je vais vous révéler ce que vous souhaitez savoir. Enfin…peut-être. » Elle fit des mouvements avec sa baguette, elle prononça des mots que je ne comprenais pas du tout, très certainement du vieux latin. On aurait dit qu’elle traçait des runes dans l’air. J’entendis nos noms prononcés et à cet instant je commençais à avoir peur. Lorsque sa voix s’interrompit, je sentis de la chaleur parcourir mon corps. J’eus l’impression que l’on me marquait l’omoplate au fer rouge. Je ne peux retenir un long cri de douleur.
« À présent, vous allez forcément vous aimer mes enfants. » Elle nous parlait comme une mère, alors qu’elle nous torturait. « Je viens de vous jeter un sortilège qui va prendre du temps. Actuellement vous êtes marqués. Tant que vous ne vous aimerez pas réellement, vous resterez marqué. Cependant, ce sortilège va vous pousser à vous aimer. Par petites doses. Vous ne vous rendrez même pas compte de ce que vous faites, mais un jour vous serez attiré par l’autre et ce sentiment ne fera que grandir. » Je ne savais pas trop si j’étais horrifiée ou heureuse. Ma vie reposait sur un sortilège, c’était vraiment flippant. Je n’osais même pas regarder Rabastan, je ne voulais pas croiser son regard. « Vous allez nous dire ce que l’on souhaite maintenant ? » J’espérais de tout cœur que oui. Je ne voulais plus rester ici, je ne voulais plus souffrir.
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Lun 8 Déc 2014 - 14:45, édité 6 fois
Sujet: Re: A la pêche aux informations - Mission Rabastan Jeu 24 Juil 2014 - 14:43
Est-ce qu'elle concède a révéler où trouver l'homme ? Oui, elle est satisfaite maintenant. Non, Rab devient méchant.
À présent vous allez vous aimer vos enfants. Il l'a regardée d'un air amusé en train de faire son sortilège, n'y croyant guère. Jusqu'à ce qu'il sente une marque brûle sur son avant-bras, là où normalement la marque du Lord brillait, un affreux sortilège brisait le charme du serpent. Le sorcier devint pâle comme la mort à la vue des runes. Elle avait osé toucher au tatouage des mangemorts, elle avait osé salir la marque qui le liait à son maître et dont il était si fière. Ses lèvres se pincèrent au point de ne devenir plus que deux lignes très fines. Il n'osait pas imaginer la honte qu'il vivrait au moment où les autres verraient le sortilège entacher la marque. Il en sera blâmé, assurément. Ce qui est tout à fait normal, il n'a pas su protéger la marque. Il faudra qu'il l'aime, qu'il faudra qu'il tombe amoureux, lui ! L'amour n'est pas fait assurément pour un être comme lui. Il vit dans l'ombre, il est orgueilleux, un mangemort et surtout... il est riche. Il n'a pas besoin d'une richesse sentimentale. Il la tuera. Lentement, douloureusement, il la torturera aussi, lui faisant payer cet affront. Pas aujourd'hui, ni même demain, mais un jour. Un jour il reviendra, un jour quand elle pensera que sa vie est sans soucis, quand elle ne craindra plus rien, ni personne. Ce jour-là, alors...
À cet instant il se contente de se fendre d'un sourire hypocrite. Celui qu'il maîtrise depuis ses huits ans, depuis qu'il a comprit qu'un sourire aux allures d'innocence vous valez au début une poignée de bonbons et avec le temps la reconnaissance et ensuite la confiance. « Je suis sûre que nous serons un jour vous remercier de ce don fort précieux que vous nous faites là. » Une malédiction oui ! Être amoureux, c'est être faible, c'est avoir des exigences qui passent avant le pouvoir. « Qui ne rêverait pas d'un mariage d'amour après tout ? » Elle hoche de la tête, fière de son tour sans aucun doute. Il incline la tête sur le côté, un demi-sourire sur les lèvres, la prenant à part, comme une vieille camarade. « Maintenant dis-moi, serais-tu où nous pourrions retrouver cet homme ? » Il passe au tutoiement, comme si elle et lui se connaissait depuis fort longtemps. En réponse, elle lui adresse un sourire mutin, cela lui plaît. « Mais vous allez vous battre après ! Et je ne veux pas ça ! » Rabastan mit une main sur le cœur. « Je vous jure qu'il n'y aura pas la moindre dispute à ce sujet, ni même le moindre combat. » Il ajoute mielleusement. « Je ne suis pas le genre d'homme qui frappe les femmes, voyez-vous ? Je les respecte. » Sauf celle qui nécessite d'être dressée, mais cela, il préfère le cacher. La femme hoche de la tête et finit par lâcher. « Vous le trouverez à la maison de la Rose, il traîne souvent avec une dénommée Lilith. »
Dernière édition par Rabastan Lestrange le Jeu 24 Juil 2014 - 15:22, édité 1 fois
Sujet: Re: A la pêche aux informations - Mission Rabastan Mar 5 Aoû 2014 - 8:48
avec Rabastan Lestrange
J’essayais de me remettre de mes émotions de la douleur sur mon omoplate, mais également du choc provoqué par l’annonce. Si j’avais toujours rêvé de faire un mariage d’amour, je ne pensais sincèrement pas ça possible avec cette chose…pardon, cet homme. Avec les propos que Lestrange tenait, je voyais sur le visage de la femme quelque chose qui ressemblait à de la satisfaction. Enfin nous allions savoir où se trouvait cet enfoiré…pardon, ce voleur. Elle émit quelques réserves à l’idée qu’on se batte avec cet homme. Rabastan lui promit qu’on en ferait rien…mouai, je n’y croyais pas du tout, surtout venant de lui…qui levait la main sur une femme. Je manquais m’étouffer en l’entendant dire qu’il ne levait pas la main sur des femmes. Quand je vis le regard assassin de Rabastan se poser sur moi et le regard interrogatif de la femme, je levais une main. « Navrée, j’ai avalé de travers. » Quoi ? Ben…ma salive pardi ! Elle nous lâcha enfin l’endroit. La maison de la Rose. Je frémis. Ils ne le virent pas. Là-bas, j’avais rencontré cet homme, se mangemort, j’avais failli finir violée, mais ce n’est qu’un détail bien entendu…n’est-ce pas ? Quoi qu’il en soit, j’avais livré ma proie qui était bien enfermée, sous les verrous.
Je me suis levée. « Pouvons-nous récupérer nos baguettes ? Elles nous seraient bien utiles tout de même. » Elle me jeta un regard en coin, attirée par Rabastan…cet homme me rendait folle. Il attirait le regard de toutes les femmes…il le savait et en jouait. Au final, il ne devait bien y avoir que moi qui n’étais pas attirée par lui…ironie. Elle ne dit pas un mot, posa les baguettes sur la table. « Comment s'appelle-t-il ? » Elle me jeta un regard outré. « Vladimir Koranof » Après ces mots, elle transplana. Bon, nous en étions débarrassés au moins. Il était temps d’aller chercher le voleur. Récupérant ma baguette, je me suis éloignée de lui. « Je ne t’attendrais pas. » Sans un regard, j’ai transplané. Je connaissais bien l’endroit, pour y être déjà allée. Mais avec les sorts de protection que le lieu contient, on ne transplane pas dans le bâtiment. Je m’avançais vers la porte, quand je vis Lestrange arriver vers moi. Oh il ne semblait pas particulièrement contant…peut-être parce que j’étais partie sans l’attendre…pauvre petit, il s’est cru abandonné ! Ou pas…
Poussant la porte de l’établissement, j’ai parcouru les lieux du regard. Comment savoir qui était notre homme et qui était la fameuse Lilith ? Je me suis approchée du comptoir. Une femme était là. La patronne. « Bonjour, nous souhaiterions voir Lilith s’il vous plaît. » Elle me regarda avec un drôle d’air. Qu’avaient-ils donc tous ? J’avais une tache sur le visage ? « Elle travaille ma jolie. » Je hochais la tête, je comprenais totalement. « Je comprends, nous n’en aurons pas pour très longtemps. Je suis de la police du Ministère et j’aurais juste quelques petites questions. » Elle me regarda, le regarda, me regarda. Il était resté légèrement un retrait. Pour une fois qu’il me laissait faire quelque chose.
Rosie les emmène-t-elle voir Lilith et son client ? Oui : Gros coup de bol ! Non : Il va falloir trouver d’autres idées.
Rosie passa de l’autre côté du comptoir. « Suivez-moi, mais pas longtemps et ne me la traumatisez pas s’il vous plaît. Les bonnes employées sont rares. » Nous l’avons suivi tous les deux dans les étages. J’ai jeté un regard à Rabastan. Il ne disait rien. Mais il y avait fort à parier qu’il pensait beaucoup de choses. Elle s’arrêta devant une porte et frappa. « Lilith ? Ma chérie, je peux entrer avec deux personnes ? » Il y eut un peu de bruit dans la pièce et un oui passa la porte. La patronne ouvrit la porte et nous laissa entrer. Un homme était vautré sur le lit, sa baguette sur la table de nuit. La jeune femme était assise sur le bord du lit, sa poitrine dénudée, ses parties intimes cachées par le drap qu’elle avait prestement tiré à elle. Comment savoir si c’était lui ? Il ne nous le dirait probablement pas. D’un signe de tête je remerciais la patronne. Elle ferma la porte et s’en alla.
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Lun 8 Déc 2014 - 14:12, édité 9 fois
Sujet: Re: A la pêche aux informations - Mission Rabastan Lun 18 Aoû 2014 - 11:08
Accepte-t-elle de parler ? Oui, elle leur dit tout + dé 2 Non, elle refuse de parler.
Arrive-t-il à mettre à l'écart Zoé pour être le seul à avoir l'information ? Oui, il jette un imperium au client pour qu'il s'occupe de Zoé. Non, c'est trop dangereux
Le voilà maudit. Devoir tombé amoureux d'une femme qu'il n'aime pas et pourtant qu'il va devoir épouser. Il devrait en être ravie, qui ne cherche pas un mariage d'amour ? Cela lui fait peur, il ne veut pas tomber d'amoureux, il ne veut pas être lié... Il ne veut pas être faible. Le sorcier adresse un sourire charmeur qui lui est retourné, tant qu'il sera libre, il doit en profiter. Ensuite le jeu de la séduction n'existera plus. L'amour ne lui permettra pas de continuer. Zoé s'en va, elle ne compte pas l'attendre. Désormais seul, il attrape la sorcière par le col et lui vol un baiser. « Ce n'est qu'un remerciement. » Sur un dernier clin d’œil il se transplane à la suite de Zoé.
Bien entendu qu'il connaît ce genre d'endroit, mais il n'y a jamais mis les pieds. L'idée de devoir payer pour coucher avec une femme le répugne. Elles n'ont pas de vrai plaisir, elles ne font qu'écarter leur cuisse et se donner contre quelques noises. En retrait, il laisse Zoé parler, lui se contente de regarder l'endroit. Ce n'est pas une de ces maisons closes miteuses, mais cela ne vaut pas sa boîte de strip-tease bien plus luxueuse que cet endroit minable. Il jette un coup d’œil à sa fiancée, l'idée qu'elle puisse être ici, dans un tel endroit... Sa réputation serait remise en cause.
La maquerelle du lupanar finit par accepter de les emmener voir la demoiselle. Étrange qu'elle concède qu'ils dérangent la demoiselle alors qu'elle est avec son client, mais soit. Rabastan suit Zoé dans les escaliers. Pénétrant avec une certaine gêne dans la pièce, il leva les yeux au plafond, pris de pudeur. Voir une femme dénudée avec un homme à quelque chose de dérangeant. La catin lâche un petit rire amusé à la vue de Rabastan qui rougit. Elle n'est pas la première qu'il voit nue, ni même la dernière. Cependant, elle est la seule qu'il voit en compagnie d'un homme. Il a la désagréable impression d'être un voyeur. « On voudrait, vous hum, vous posez des questions, sur un... sur un certain homme. » Il bafouille, lui d'habitude si sûr de lui se retrouve à perdre tous ses moyens. Il sent le regard de la femme le transpercer. « Je ne parle jamais de mes clients. » Sa voix grave est sans appel. L'homme leur jette un regard méfiant et attrape sa baguette.
Dernière édition par Rabastan Lestrange le Lun 18 Aoû 2014 - 12:07, édité 1 fois
Sujet: Re: A la pêche aux informations - Mission Rabastan Jeu 4 Sep 2014 - 17:30
avec Rabastan Lestrange
Nous étions à présent dans la chambre. Enfin je ne dirais pas que c’est une chambre en fait, je dirais plutôt que c’est un baisoir. Alors je ne suis pas certaine que ce terme existe, mais j’imagine que le sens est assez clair. Un lieu pour tirer un coup, c’était totalement ce que cette pièce m’évoquait. Dans le lit les deux personnes. L’homme un peu pudique et mal à l’aise, la femme totalement dans son élément. Je jetais un œil à Lestrange, presque certaine qu’il se rinçait l’œil. Je fus vraiment surprise de le voir détourner le regard et mal à l’aise. Qui l’eut cru ! Il bafouille même en parlant. Pas étonnant que la fille de joie décide de ne rien dire. Son compagnon se saisit de sa baguette, moi aussi, je le mets en joue. En tant que policière, j’ai la chance d’être généralement assez prompte pour dégainer. « Police du Ministère. La question est très simple. Quand avez-vous vu Mr Koranof pour la dernière fois ? » Je questionnais la femme tout en tenant l’homme en joue.
L’homme a-t-il une réaction au nom ? Oui : Il se lève et jette un sort. Non : Aucune réaction mais il ne baisse pas sa baguette.
Si oui. Que se passe-t-il ? Oui & Oui : Zoé est frappée par un sort. Oui & Non : Zoé évite un sort. Non & Oui : Rabastan est frappé par un sort. Non & Non : Rabastan évite un sort.
L’homme présent est-il Vladimir Koranof ? Oui / Non
La femme répond-elle à la question finalement ? Oui : Elle répond, dérangée par le statut de policier. Non : Toujours rien, méthode forte ?
Tout en questionnant la bonne femme, je jetais un coup d’œil à l’homme. Peut-être était-il notre homme nous n’en savions rien. Le problème s’était qu’on ne pouvait lui demander de sortir. S’il s’avérait que s’était bien lui, il nous filerait entre les pattes. La femme fit la moue Je lui imposais de parler et j’étais dans un état d’esprit tel que j’aurais très certainement pu la faire parler de force.
Je la vis se déplacer un peu dans le lit. L’homme restait planté là, baguette à la main nous menaçant. « Vous êtes en civile alors que vous êtes policier ? » Je hochais la tête. « C’est une situation particulière qui nécessite plus de discrétion. » Oh le beau mensonge…surtout que niveau discrétion…enfin bon au moins tous les clients du lieu n’avaient pas fui en voyant mon uniforme. « C’est une personne que j’ai vue aujourd’hui. » Voilà une nouvelle très intéressante, il était donc passé. « Revient-il vous voir plusieurs fois par jour ? » Je la vis légèrement plus nerveuse, que lui arrivait-il ? « Ça...dépend des jours. » Une réponse qui n’était pas très claire.
Plus je la questionnais, plus elle semblait nerveuse. L’homme en revanche était absolument de marbre. Il n’avait pas bougé, n’avait pas de réactions quant au fait qu’elle pouvait le balancer etc. Je trouvais d’ailleurs une chose étonnante. J’avais toujours pensé que les hommes venaient ici incognito. Mais peut-être que lorsqu’ils étaient des clients habituels ils leur arrivaient de discuter. Ça devait sûrement être le cas ici, à moins qu’elle ait fouillé dans ses affaires un jour. Après tout, même si un homme venait ici, il ne laissait probablement pas ses papiers d’identité à la porte de l’établissement.
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Lun 8 Déc 2014 - 14:16, édité 6 fois
Sujet: Re: A la pêche aux informations - Mission Rabastan Mer 10 Sep 2014 - 13:26
Dé:
Est-ce qu'il devine qui est l'homme ? Oui, il comprend que son attitude est étrange. Non, il se méfie de lui, mais n'arrive pas à faire le lien, bien trop troublé
Est-ce que l'homme décide de s'en aller ? Oui, agacé de leur présence, il tente de s'enfuir calmement. Non, il a trop confiance en lui.
À cet instant il se sent rabaissé, son malaise paraît ridicule à côté de l'attitude de sa fiancée qui se montre fort et digne de lui. Surpris, il la fixe intensément, oubliant presque sa mission. Il sait fort bien qu'elle est rebelle, mais jamais il n'aurait cru qu'elle serait apte à agir ainsi, à mentir ainsi. Elle aurait pu aller à serpentard avec une telle attitude, dommage qu'elle ne soit pas ouvert complètement au choipeau. Bien décidé à ne pas être mis à l'écart, il reporte son attention sur le couple. N'arrivant pas à regarder l'homme nu, il se concentre sur la prostituée au ton laconique. Lui-même se serait laissé tromper, sa mine boudeuse, ses gestes lasses, rien ne semble trahir la terreur qui l'habite. Excepté son regard. Ne dit-on pas que les yeux sont le miroir de l'âme ? Ils sont en tout cas le miroir ceux de son âme à elle. Elle ressemble à ses victimes qui savent qu'elles doivent se soumettre à lui sinon la punition sera rude et douloureuse. La jeune femme a peur.
Ce n'est qu'alors qu'il se rend compte que l'attitude de l'homme est étrange. Il ne semble pas s'inquiéter plus que cela, à vrai dire il les fixe d'un air lasse, presque ennuyé, mais en même temps il est proche, trop proche de la prostituée. C'est lui, leur homme, c'est lui. Il se tourne vers sa compagne le temps d'une alliance qui deviendra plus tard une compagne pour la vie. « Et bien très chère, je crois que nous avons trouvé notre homme. » Il adresse un sourire inquiétant à l'homme qui perd toute sa morgue comprenant qu'il vient d'être repéré. D'un geste vif, Rabastan pointe de la baguette l'homme. « N'essayez pas de faire le malin avec moi, cela en sera d'autant plus douloureux pour vous et d'autant plus plaisant pour moi. » La jeune femme ne cache plus sa terreur et tente de s'échapper lentement du lit, mais d'une étreinte leur victime la prend en otage. « Le moindre geste et elle meurt ! » La prostituée pousse un petit couinement. Il se tourne vers sa fiancée et lui jette un petit coup d’œil amusé. « Et bien mademoiselle la policière, je pense que c'est votre travail de vous occuper de ce genre de cas non ? De devoir sauver les innocents. » Dans une autre situation il aurait sauvé la femme, mais il est hors de question qu'il laisse les souvenirs entre les mains de sa très chère fiancée.
Dernière édition par Rabastan Lestrange le Ven 12 Sep 2014 - 10:49, édité 1 fois
Sujet: Re: A la pêche aux informations - Mission Rabastan Ven 10 Oct 2014 - 13:54
avec Rabastan Lestrange
Je l’avais questionné, elle avait répondu. Sa nudité ? Ma foi, j’avais déjà vu une femme nue étant donné que j’en étais moi-même une. Et puis mon boulot de policier m’en avait déjà fait voir de toutes les couleurs, ce n’était pas une paire de seins qui allaient m’empêcher de poser mes questions. Alors que j’essayais de comprendre pourquoi cette femme avait peur, mon fiancé me fit savoir que nous étions en présence du voleur. J’avais raté un truc ? Mais l’homme eut en effet une réaction logique par rapport à ce qui venait d’être dit. Ben dis donc ! Doué le Lestrange ! Nous étions désormais deux à menacer cet homme de notre baguette. Malheureusement, il prit la femme en otage. La poisse, il y avait toujours des dommages collatéraux. Comment la sortir de là ? En ne le laissant pas fuir, en ne laissant pas tout entre les mains de Lestrange. Les choses s’annonçaient bien compliquées. Lestrange me dit très clairement qu’il s’occupait des souvenirs et moi de la femme. « Vous vous oubliez très cher, sans moi vous seriez toujours à la porte rouge de honte. » Après tout, heureusement que j’avais pris l’initiative de questionner un peu la femme, nous avions pu voir qu’elle était mal à l’aise et par la même occasion démasquer le voleur.
Le sortilège de Zoé atteint-il son but ? Oui & Oui : L’homme est touché et ne bouge plus. Oui & Non : L’homme dévie le sort qui heurte le plafond. Non & Non : L’homme dévie le sort et tue la femme.
Si oui & non. Que fait le plafond ? Oui : Il tombe en morceau et assomme l’homme. Non : Rien, il se fissure simplement.
Très rapidement et en me concentrant intensément comme me l’avait appris Finlay, je jette mon sortilège. Il fuse et file droit sur l’homme qui ne fait pas un geste pour l’esquiver. La femme crie, l’homme aussi. Le voyant toucher je m’avance vers lui et tâte son pouls. Vivant, mais inconscient. La femme continuait à pousser ses cris, sanglotant à moitié. Je m’agenouille à côté d’elle et la vois blessée. Elle n’est pas morte au moins, mais elle n’est pas en très bon était tout de même. Une traînée rouge maculait son cou, son épaule et descendait vers sa poitrine. Je ne connaissais malheureusement pas assez bien les sortilèges de soin. Peut-être que Lestrange oui. « J’ai besoin de toi. Saurais-tu la soigner ? » Il s’était déjà avancer vers nous. Mais très certainement pour aller chercher les souvenirs de l’homme. Il me regardait étrangement. Peut-être réfléchissait-il à s’il fallait la laisser crever et récupérer les informations ou la soigner tout de même. « Elle se vide de son sang, elle a besoin de toi…s’il te plaît. » Je suppliais mon fiancé ? Mais où allait le monde je vous le demande ! Ce n’était pas pour moi, pouvait-on mettre nos rancœurs de côté un moment histoire de sauver une vie avant que l’autre se réveille ? Ou était-ce trop demander ?
Dernière édition par Zoé H. Peverell le Lun 8 Déc 2014 - 14:21, édité 4 fois
Sujet: Re: A la pêche aux informations - Mission Rabastan Lun 10 Nov 2014 - 16:13
Arrive-t-il à voler les souvenirs ? Oui, il profite que Zoé soit occupé pour s'en saisir d'un accio Non, la prostituée bien décidée à se faire soigner l'empêche
Elle se moque de lui. Elle n'aurait pas dû se moquer ainsi de lui. Quand tout alla si vite et que la jeune femme se retrouva blessée, lui s'avança avec un petit sourire sur les lèvres. Il sait parfaitement ce qu'il doit faire. Cette fille, ce n'est qu'une catin, sa mort ne dérangera personne, on change facilement de catin. « Accio souvenir. » La petite fiole s'envole et atterrit avec douceur dans sa main. « Ce n'est pas mon rôle, c'est le tient de la sauver. » Sur ces belles paroles il tourne les talons et s'en va à toute vitesse. Il n'a aucun regret, aucun remords. Probablement sera-t-elle en colère, sans aucun doute, mais son maître passe avec tout. Il passe avant le monde même. Des clients et des prostitués passent leurs têtes à travers l’entrebâillement de leur porte. Il y a des visages chafouins, agacés, inquiets, parfois même endormis. Il ne fait attention à aucun d'entre eux.
Il continue sa route, le cœur battant, il doit ramener ses souvenirs, ils vont lui permettre de trouver son maître. Hors de question de les laisser à cette petite idiote de Zoé probablement occupée en train de sauver la vie d'une prostituée dont personne ne se soucie. Il serre la fiole dans sa main. Il entend derrière lui des pas furieux. Il jette un petit coup d'oeil, forcément, elle va chercher à récupérer les souvenirs. Il les glisse dans sa poche et leur jette un sort pour empêcher qu'un simple accio puisse faire en sorte que son butin lui échappe. De toute manière, ce n'est pas comme si elle était capable de jeter un tel sort, mais il ne sait jamais. Elle est pleine de surprise.
« HEY VOUS ! » La maquerelle l'arrête. Les mains sur les hanches, les yeux jetant des éclairs et la bouche déformées par la rage. « Je peux savoir ce qui s'est passé ! Il paraît qu'il y a eu de drôle de bruits là-haut. » Il la pousse avec fureur. « Pas le temps. »
Dernière édition par Rabastan Lestrange le Lun 10 Nov 2014 - 16:56, édité 2 fois