Anecdote • Quand elle était à Poudlard, Alyssa avait pour habitude de disparaître des heures et des heures dans la bibliothèque. Tant et si bien qu'il est arrivé que la bibliothécaire l'enferme, à la fermeture ! Et si la plupart du temps, Alyssa entendait la porte claquer et s'empressait de se faire entendre pour que la bibliothécaire rouvre les portes, il est arrivé une fois qu'elle ne s'en rende pas compte, et qu'elle passe la soirée dans la bibliothèque. Je ne vous dis à quel point, elle s'est fait engueulée au matin, à l'ouverture de la bibliothèque.

Anecdote • Alyssa a petit tic qui consiste à collectionner de petits objets. Ou pas n'importe lesquels, bien sûr, mais ceux qui signifient quelque chose, pour elle. Certains sont pour elle de véritables porte-bonheurs, comme la bague de sa mère. D'autres sont assez bizarres, comme par exemple un emballage de bonbon, récupéré lors de sa toute première sortie à Pré-au-Lard.

Anecdote • Alyssa adore les enfants. En tant que fille unique, elle n'a jamais eu de petites soeurs ou de petits-frère à taquiner à et protéger, mais il n'est pas rare qu'elle doive soigner un petit, et elle se transforme en véritable mère poule. Elle parle alors avec une voix toute douce et se fait rassurante, alors qu'habituellement, elle est plutôt bruyante, avec ses grands éclats de rires et sa curiosité débordante.

Alyssa Madlyne Verpey est l'unique enfant de Phoebus et d'Olga Verpey. La jeune femme ne sait que peu de choses sur le passé de ses parents, si ce n'est qu'ils ont bien cru, après leur mariage, ne pas pouvoir avoir d'enfant. Ils se sont mariés assez jeune, à peine sortis de Poudlard, et ce n'est que cinq ans plus tard qu'est née Alyssa. Phoebus était médicomage, et il avait beau assuré à sa femme qu'ils finiraient par avoir une descendance, l'inquiétude de cette dernière restait présente, et se transmettait presque à son époux. Heureusement, la situation finit par changer.

Il faut avouer qu'après leur crainte de ne jamais pouvoir enfanter, l'arrivée de la petite fut un vrai enchantement. La grossesse d'Olga fut très surveillée, surtout par son mari, l'un comme l'autre ne voulant risquer quoi que ce soit. Il s'agissait de leur premier enfant, et Phoebus se doutait bien qu'Olga supporterait difficilement de le perdre. Enfin, heureusement la grossesse se déroula plutôt bien, et la famille s'agrandit d'une toute petite fille, nommée Alyssa par les soins de sa mère. Quant à son deuxième prénom, ce fut Phoebus qui le choisit.

Alyssa est traitée comme une véritable princesse, pendant ses premières années, que ce soit par sa mère ou son père. C'est Olga qui s'occupe d'elle toute la journée, tandis que Phoebus n'hésite pas à s'en occuper, dès que son métier lui permet de rentrer à la maison. La fillette étant fille unique, n'a pas souvent l'occasion d'être avec d'autres enfants, bien qu'elle joue parfois avec les enfants de Thorfinn et Imogène Verpey, et développe assez rapidement une imagination à toutes épreuves. C'est une enfant rêveuse, qui parcourt le manoir familial en prétendant être une aventurière à la recherche d'un quelconque trésor.

Sa mère se charge de la discipliner, mais elle n'arrivera jamais à apaiser complètement sa petite tempête. Heureusement, l'enfant est curieuse, et il n'est pas trop difficile de lui enseigner à lire, à écrire, et tout les autres enseignements de base. C'est à cette période-là, qu'Alyssa apprend qu'ils existent plusieurs types de sorciers. Les purs, les mêlés, et les autres. Si sa mère lui explique que les sang-purs elle lui dit aussi que les autres, les nés-moldus, et les sangs-mêlés, le sont tout de même moins, et qu'à cause d'eux la pureté de sang se perd, dans certaines familles. Elle lui dit aussi que les moldus, s'ils ont parfois des avantages, restent inférieurs aux sorciers, et qu'il ne faut pas qu'elle se mélange avec eux. Dis comme cela, le discours peut sembler violent, mais Olga y met les formes, et il n'est pas question d'agresser tous ceux qui ne sont pas des sangs-purs, mais juste d'éviter d'avoir eux des relations autres qu'éloignées.

Alyssa grandit, et elle prend un peu plus conscience du monde qui l'entoure, elle suit parfois ses parents chez leurs amis, et elle admire énormément son père. Elle l'a trouvé merveilleux, dès qu'elle a compris qu'il n'était pas souvent à la maison parce qu'il sauvait des vies. Elle lui demande souvent de lui raconter ce qu'il a fait à l'hôpital, mais il refuse, parlant de secret professionnel, et préfère lui parler de cas utilisés comme exemples dans les livres de médecine. Ça ravit l'enfant, et elle l'écoute toujours avec une attention presque religieuse. Ses parents lui assignent un tuteur, qui se charge de parfaire l'éducation sommaire que lui a donné Olga.

Ses onze ans arrivent trop vite, selon Olga, et elle quitte sa famille pour Poudlard en Septembre. Le départ est difficile. Alyssa n'a que rarement quitté sa mère, pendant toutes ses années, et si elle est habituée à une présence moindre de son père, elle a l'habitude qu'il rentre à la maison tous soirs. Alors, forcément, les adieux sur le quai sont déchirants, malgré Phoebus qui essaye de la rassurer en lui affirmant qu'elle reviendra pour les vacances, et qu'ils lui enverraient régulièrement des lettres.

Sans trop de surprise, elle est envoyée à Serpentard, bien que le choixpeau est faillit la faire aller à Serdaigle. Elle se fait rapidement une place, au vu de sa capacité à parler haut et fort, sans craindre les représailles. Elle est loin d'être un petit chef, mais il est certain qu'on ne lui cherche pas de problèmes. Habituée à être seule, elle dit ce qu'elle pense aux autres élèves, et même aux professeurs, ce qui lui vaut plusieurs punitions. Rapidement, les lettres de ses parents se font furieuses, et au vu de leur colère, elle se fait plus discrète. C'est vers sa troisième année, qu'elle perd définitivement sa réputation de teigne, alors qu'elle se plonge dans les nombreux livres de la bibliothèque de Poudlard.

Elle se passionne rapidement pour la botanique et les potions, bien qu'elle est un goût pour les expérimentations, et qu'il lui soit souvent arrivé de faire exploser son chaudron. Heureusement, en théorie, il n'y avait aucuns risques d'explosions et elle ne pouvait que faire sagement son devoir, sauvant ainsi sa moyenne certaines années. En cinquième année, elle prend deux options, le minimum, choisissant Soins aux créatures magiques, matière qui l'intéressait vraiment et études des runes, un peu par dépit, sur les conseils d'un camarade Serpentard. Le reste de ses études se déroule bien, c'est une élève enjouée, qui se lie aisément avec les autres. Elle est devenue un peu plus diplomate au fil des années, et a apprit à mentir. Elle sort de Poudlard avec ses Aspics et ses Buses, obtenus avec brio, et une personnalité plus retorde.

Elle choisit de devenir médicomage comme son père, et ne reste que le temps des vacances chez elle, avant de partir à la rentrée pour l'université. Ses parents sont assez impressionnés, bien qu'ils remarquent chez elle un certain changement. Mais ce n'est pas un mal, pour eux, et la jeune fille reste assez joyeuse, alors qu'importe. Quelques mois plus tard, sa mère meurt, victime d'un sortilège alors qu'elle était en mission, pour le Seigneur des ténèbres. Phoebus ramène son corps de justesse, évitant à leur famille le déshonneur d'être reconnu comme une famille de mangemorts. Alyssa est anéantie, mais elle sait que la vie doit continuer, que sa mère est morte pour une cause qu'elle soutenait, celle des mangemorts.

C'est durant sa première année à l'université, durant un week-end où elle est rentrée chez son père, qu'il choisit de la présenter au chef des mangemorts. La demoiselle a été élevée dans les traditions, et méprise les nés-moldus, bien qu'elle ne le montre que rarement en face d'eux. Elle a un parfait comportement en société, et il est difficile de savoir ce que dissimulent ses rires et ses sourires avenants.

Elle ne sourira pas beaucoup ce soir-là, ne s'attendant certainement à cela. Tom Jedusor. De cette soirée, elle ne garde que de vagues souvenirs, paralysée qu'elle était, par la peur. Pourtant, quand son père lui annonce qu'elle semble ne pas avoir provoqué le courroux du Seigneur des ténèbres et que celui-ci lui imposera demain une épreuve pour savoir si elle est capable de les rejoindre, elle n'a pas le droit de trembler. C'est sans doute pourquoi, elle se présente la tête haute, le lendemain, et se courbe devant le maître.

Avec un certain effroi, elle comprend en quoi consiste l'épreuve. On fait venir un homme, menotté, et blessé, et on lui demande de le torturer. Il aurait peut-être des informations utiles pour les Mangemorts, et il serait dommage de le tuer sans les entendre. Oui, vraiment dommage...déglutit la jeune fille, en prenant sa baguette. Elle veut devenir médicomage, il lui est étrange de devoir blesser quelqu'un. Mais le regard glacial de l'homme fixé sur elle, et celui anxieux de son père la poussent à se lancer. Elle ne peut pas hésiter, ni même refuser. Alors, pendant ce qui semble durer des heures, elle torture le pauvre homme, l'écorche, le blesse, sortilège après sortilège. Mais il ne dit rien, et finalement on lui demande de l'achever.

« L'achev...fait-elle, mais elle comprend ce qu'on attend d'elle. Ses doigts serrent sa baguette au point de blanchir, et elle la pointe vers l'homme dont le regard est empli de terreur. Oui, bien sûr, souffle-elle, comme pour s'encourager mais aussi pour garder son apparente indifférence. Avada Kevadra ! » lance-t-elle, et l'éclair vert jaillit de sa baguette et frappe le malheureux qui s'effondre sans tarder.

Elle est pétrifiée, mais entend vaguement qu'elle a réussit, qu'elle ne périra pas ce soir, parce qu'elle a tué cet homme.

Alyssa reprendra ses cours normalement, le lundi qui suit, et le reste de l'année. Elle se rends aux réunions, comme elle le doit, mais ne s'implique que peu, que lorsque cela lui est personnellement demandé. Elle quitte l'université après deux ans, une fois certaine de pouvoir être une parfaite médicomage, et postule à Saint Mangouste, où elle est engagée. Son père travaillera avec elle, environ un an, et prendra finalement sa retraite, se vouant désormais totalement aux mangemorts.

Alyssa reste fidèle à elle-même, dans la vie de tous les jours, souriante, et paraissant même insouciante, parfois. Mais elle a été profondément blessée par la mort de sa mère, par l'assassinat qu'elle a commit...Pourtant elle sait que ce n'est rien, que ce n'est pas grave qu'elle en souffre, parce que c'est ainsi qu'il faut agir. C'est ainsi que sa mère agissait, et ainsi que son père agit. A elle de faire de même.